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L'association Plumes de Mémoire " Terre d'Histoires "

Publié le par Evy

 

VOICI, le lien pour AVIATION NEW ?

VOUS Y TROUVEREZ LA SUITE DE NOS LIVRES

ROBERT Mondange

AVIATION NEWS N° 70 FEVRIER 2021

Février 2021 -N°70 Aviation News la 17 Janvier 1991

Tempête du Désert, 30 déjà !

Actualités, Documentation et Recherches Historiques

Lien ci-dessous

https://www.calameo.com/books/0063769445266318df578

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Communauté " Terroirs et Traditions Régionale "

Publié le par Evy

Communauté " Terroirs et Traditions Régionale "

Pour nous suivre inscrivez-vous à la communauté Terroirs et Traditions Régionales

Publié dans Communauté

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Atelier D' Écriture N ° 9 : Thème " L'Arbre " Liste des Mots...

Publié le par Evy

Atelier D' Écriture N ° 9 : Thème " L'Arbre " Liste des Mots...

J'organise chaque semaine un atelier d'écriture

Vous avez le choix dans la liste ci-dessous et la semaine pour le faire 

D'écriture, Poésie, Acrostiches, Citations, texte d'Auteurs, Haïku,  prose etc...

De créa  d'image, de gif, de photo, peinture, dessin, Vidéo, musique Reportage etc...

Ayant pour règle un thème imposé

Ou 10 mots

Ouvert du Dimanche au Dimanche  

Vous faites comme ça vous arrange

Même si vous dépassez la semaine

 

Un grand bravo aux participants 

Cette semaine le thème du 21/02/21 au 28/02/21

C'est " L'Arbre  "

--- Les 10 mots

Clairière, Traverser, Imposer, Nourrir, Centre, Noueux, Dessiner, Bruissement, Revenir, Instant...

On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier

et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin..

Vos participations

Atelier D' Écriture N ° 9 : Thème " L'Arbre " Liste des Mots...

 

ALBÈRES VERNALES        

 

Roux, l’épais tapis de feuilles sèches.

Dans la clairière des bruissements,

Les murmures de torrents d'eau fraîche

Qui traversent les rochers gaîment. 

 

Verts, les immenses pins, les hêtres,

Les chênes noueux, les épicéas,

Le robuste lierre qui s’enchevêtre,

À chacun de nos pas.

 

Revenant à chaque printemps, des violettes

Au centre de grumes couleur sépia;

Blanc le Neulos un instant couvert de sa voilette,

Mauves les aconits et les armérias.

 

Caca d’oie, les bouses sur les sentes lisses,

Dessinées par les pluies.

Pie, les vaches qui s'y nourrissent

D'herbe grasse jusqu’à la nuit.

 

Brun orangé, les gros blocs érodés;

D'un beau gris, tous les éboulis;

Et, par-dessus la haute canopée,

S'impose un pur lapis-lazuli.   

 

Thérèse Cau 

 

L'Arbre

Imaginez un Arbre,

Au bord d'une clairière

Au vieux tronc drapé de mousse,

Mûri en noblesse et en beauté

Solide pour traverser le temps.

De sa colonne de bois, rugueuse, énorme,

Tout seul, il impose sa vie,

Fermement attaché au sol,

Nourri de rosée et de soleil.

Au fond de la forêt,

J'ai rencontré un vieux sapin

De son centre, sortait une énergie.

Un peu plus loin, je revis le tronc noueux

Où j'aimais m’asseoir

Pour lire, dessiner, ou rêvasser au mieux,

Écoutant le bruissement des feuilles,

Le chant des oiseaux,

jusqu’au soir À revenir ici,

J'eus le sentiment très étrange

Qu'en cet instant précis

J’étais hors du temps.

 

Evelyne Genique

Publié dans Atelier d'écriture

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Jean-Pierre Bonnel – le blogabonnel sur ouverblog : http://leblogabonnel.over-blog.com

Publié le par Evy

**Gabriele Russier chez Claude Simon à Salses, par Raymond Jean

Grâce à ces petites bibliothèque de rue alimentées par la foule anonyme des lecteurs qui veulent faire partager leurs coups de foudre, je me suis emparé des Lettres de G.Russier, publiées dans la collection Points (éditions du Seuil).

A l'époque de cette tragédie -le suicide d'une jeune agrégée de Lettres d'Aix-en-Provence, qui allait être nommée prof de linguistique à l'université, après sa liaison avec un élève de 16 ans, la cabale des parents, de la société, de la morale hypocrite et de l'indifférence du président Pompidou...- je n'avais pas lu le recueil des lettres, éditées avec i-une longue et belle préface de R. Jean.

Celui-ci, écrivain raffiné, prof de Lettres à l'Université de Provence, a voulu aider sa jeune collègue. Il le fit mais, hélas, la dépression conduit la jeune femme au suicide, à 41 ans...

Ses lettres sont remplies et d'émotion et sont un appel au dialogue, à la justice, sans colère, mais avec désespoir, dans une solitude extrême. La préface explique le contexte. J'ai été intéressé par les deux pages consacrées à la venue de G. Russier en Roussillon pour rendre visite au futur prix Nobel de littérature. R. Jean connaissait l'auteur de Salses et, comme G.Russier préparait une thèse sur le Nouveau Roman, il lui proposa de se rendre à Salses.

Le texte est admirable, dans sa simplicité même : "Claude Simon; Il se trouve que, de tous les romanciers qu'elle étudiait, il était celui dont l'oeuvre le fascinait le plus..."

JEAN retrace ce voyage en auto d'avril 1965; il décrit avec naturel le soleil de printemps sur l'étang de Leucate, la maison du vigneron, les conversations, la simplicité de C.Simon et de Rhéa Axelos, leur cordialité, les photos et collages de l'écrivain, le paravent aux montages érotiques...

Il faut revenir à ces pages 19/21 de l'édition de poche, modeste amis combien émouvante...

Jean-Pierre Bonnel – le blogabonnel sur ouverblog :

http://leblogabonnel.over-blog.com

 

Publié dans Blog à voir

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Marie-Andrée Balbastre publie un nouveau recueil de poésie : "A chaque saison sa chanson".

Publié le par Evy

Marie-Andrée Balbastre   publie un nouveau recueil de poésie :  "A chaque saison sa chanson".

Marie-Andrée Balbastre

publie un nouveau recueil de poésie : 

" A chaque saison sa chanson."

Idée cadeau pour les fêtes

ou pour le plaisir dédicacé

C'est le troisième livre de la chanteuse qui depuis toujours 

alterne poésie et chanson, et délaisse, par ces temps de 

confinement, sa guitare pour l'écriture de textes sans 

musique. Poésie libre, parfois courte, parfois plus 

développée, qui fait suite à son premier recueil "La terre ce 

jardin", hymne à la nature et aux quatre éléments, l'eau, la 

terre, l'air, le feu. Cette fois, MA Balbastre observe la 

métamorphose du paysage d'une saison à l'autre, et offre un 

éphéméride qui déroule son cours, du printemps à l'hiver : 

fuite du temps qui ne revient jamais en arrière même si le cycle des ans est un éternel recommencement. Mais si chaque poème est semblable à la page du calendrier que l'on enlève jour après jour, il dit aussi la mélancolie d'automne, la solitude et les amours perdus, ou l'émerveillement des couleurs estivales et le bonheur d'être un vivant. Le monde extérieur est devant nos yeux en correspondance avec nos états d'âme. Le recueil est agrémenté de proverbes occitans qui annoncent chaque saison comme une invitation musicale à rester à l'écoute de la nature et des jours qui fuient.  

"A chaque saison sa chanson" est illustré des pastels de

Françoise Chemla,

Une idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir dédicacé

disponible 12 € chez l'auteur tél. 06 76 77 52 78, site www.mabalbastre.fr.

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Bibliographie Brigitte Farines...

Publié le par Evy

Bibliographie Brigitte Farines...

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

Ouvrages de Brigitte FARINES

 

J’habite COLLIOURE je suis psychologue et j’écris depuis une bonne dizaine d’années. Mes livres sont des romans qui se déroulent dans les PO avec des personnages qui ont existes ou existent encore. Ce sont des livres positifs et pleins d’humour avec un regard bienveillant sur les émotions de mes personnages.


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Envie de le lire: à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En  retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

frbrgt@aol.com

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Extrait du prologue du tome 1 de la Saga Fantasy "Malthéas" qui est en 6 tomes

Publié le par Evy

Idée cadeaux pour les fêtes ou pour le plaisir...

Idée cadeaux pour les fêtes ou pour le plaisir...

Extrait du prologue du tome 1 de la Saga Fantasy   "Malthéas" qui est en 6 tomes

Prologue

Janas

1

L’heure la plus chaude de la journée donne l’impression que tout s’arrête. Tout sauf le bourdonnement incessant des mouches qui sortent toujours de nulle part et le chant mélodieux des cigales. 

Janas aimait cette période de l’année qui lui permettait de se prélasser dans l’herbe et de jouer avec les grillons et les sauterelles. 

Au sommet de la butte le grand noyer étalait ses longues branches. Alentour, des bois entourés de prairies. Légèrement en contrebas, une ligne de fourrés inextricables. Sur la droite, la prairie descendait doucement, se faufilant entre bois et vallons comme un gros serpent vert, piquée çà et là de bouquets de fleurs survolés de papillons multicolores et d’abeilles infatigables. Sur la gauche, un bois descendait le long de la pente pour remonter sur le versant opposé. Des ronces et des buissons entrelacés, percés de tunnels façonnés par les animaux sauvages, rendaient sa lisière inaccessible. Les quelques brebis confiées à la garde de Janas avaient rejoint l’ombre du noyer, serrées les unes contre les autres, le museau au ras du sol. Janas n’arrivait pas à comprendre pourquoi plus il faisait chaud plus les brebis se tenaient serrées. « C’est quand il fait froid qu’il faut se serrer pour se tenir chaud, comme je fais avec Marnia l’hiver dans la chaumière », pensait-il assis au pied de l’arbre, le dos appuyé contre le tronc. Marnia était sa petite sœur. Âgée de trois ans, elle était restée au hameau avec leur mère. Janas avait sept ans. Un grand par rapport à Marnia qui le regardait avec des yeux admiratifs partir seul le matin pour garder le troupeau. 

Au hameau, les hommes avaient dû quitter les champs pour manger un morceau et se protéger du soleil à son zénith. Janas se dit qu’il allait faire de même. Il ouvrit la besace et découvrit avec le morceau de pain et la moitié d’oignon, une petite pomme. Un sourire illumina sa face. Marnia avait dû la chiper pour la lui donner, au risque de se faire gronder par leur mère. Lorsque c’était le cas, elle tournait son regard plein de larmes vers son père qui la prenait aussitôt dans ses bras. Il ne supportait pas de la voir pleurer et lui pardonnait tout ; elle savait si bien s’y prendre. Janas n’était pas jaloux, il avait pour cet amour de petite sœur les mêmes faiblesses que son père.

Il posa la pomme à côté de lui et attaqua gaillardement le pain et l’oignon. Excédé par une grosse mouche bleue, il essaya de la balayer d’un revers rageur de la main. Dans ce geste aussi violent qu’inutile quant à ralentir l’ardeur de la mouche, il heurta la pomme. Celle-ci roula dans la pente vers les fourrés. Il sauta sur ses pieds et courut pour rattraper la fugueuse qui prenait de la vitesse. À trois pas des fourrés, courbé, bras tendus au ras du sol, il plongea et emprisonna dans ses mains le cadeau de Marnia que pour rien au monde il n’aurait voulu perdre. 

Il ne se doutait pas qu’elle venait de lui sauver la vie.

2

Les bêlements affolés des brebis le firent sursauter. Elles tournaient autour de l’arbre en se bousculant l’une l’autre. Une peur instinctive jeta un manteau froid sur ses épaules, malgré la chaleur écrasante il ne put réprimer un frisson. L’image d’un loup lui vint à l’esprit. Mais c’était impossible, pas en plein jour, pas l’été par cette chaleur. Les brebis auraient fui devant la terrible bête. Non, autre chose les dérangeait. N’écoutant que son courage et son sens du devoir, il se résolut à aller voir. À sept ans il était grand. Ne lui avait-on pas confié la garde du troupeau ? Il devait se montrer à la hauteur de la confiance placée dans sa jeune personne. Son père ne manquait jamais de le lui rappeler. Avec toute la fougue et la vitalité de son jeune âge, il remonta dans la pente en courant. À mi-parcours il s’arrêta pour reprendre son souffle. Ce fut là qu’il les entendit. Pas de doute : des cavaliers !

Au bruit des sabots frappant en rythme le sol s’ajoutaient, dominants, les souffles bruyants jetés par les naseaux et les ahans de ces pauvres montures que plusieurs cavaliers insensibles forçaient à galoper dans la montée écrasée par un soleil de plomb ; le tout accompagné des cliquetis métalliques caractéristiques d’un équipage en armes. D’esprit vif et éveillé, Janas jugea rapidement la situation. Il ne pouvait s’agir de son seigneur. Celui-ci aimait trop les chevaux pour leur infliger pareil traitement par cette canicule. Il ne pouvait pas s’agir non plus de moines qui n’utilisaient que des mules pour leurs déplacements. Des marchands étaient à exclure, ceux-ci ne galoperaient pas et ne voyageraient pas sous ce soleil. 

 

Janas décida de rester devant la trouée qui lui permettait de prendre en enfilade la prairie jusqu’au sommet de la colline où se trouvait le noyer. La pente du bois qui continuait sa descente jusqu’au fond de la combe lui procurait un angle de vision idéal. Sa chair de poule s’estompait à peine lorsqu’il apparut. Le sang de Janas se glaça ; la chair de poule l’envahit à nouveau. Dans un mouvement de recul incontrôlé il se retrouva sur les fesses. De sa bouche s’échappa un petit cri provoqué par une inspiration brutale. L’effet de surprise passé, il reprit sa position afin de mieux observer l’objet de sa stupeur.

3

Depuis toujours Janas adorait les chevaux. Il nourrissait pour eux une véritable vénération. Dans ses rêves d’enfant, il caressait l’espoir qu’un jour il parcourrait lui aussi la campagne sur le dos d’un cheval, tel un chevalier. Ce rêve était souvent de courte durée car son père, devinant dans ces moments-là le cheminement de sa pensée, venait bien vite crever cette bulle onirique en lui rappelant qu’il n’était qu’un petit paysan voué au travail de la terre de son seigneur.

 

4

Ce fut sans doute cette espèce d’amour impossible pour un animal inaccessible à sa condition qui provoqua chez lui un sentiment ambigu, mélange de terrifiant et de merveilleux, d’horreur et de beauté. Toutefois son instinct l’incita à la prudence. Bouche bée, yeux écarquillés, il ne quitta pas l’équipage du regard mais ne bougea pas de place.

Le destrier, une bête puissante au poitrail bien éclaté, était d’un noir de jais. Ses boulets et ses larges sabots étaient couverts de poils noirs descendant des canons. Sur une encolure puissante en col de cygne, une épaisse et longue crinière ondulée brillait de mille feux. Sa queue, faite de longs crins brillants, fouaillait l’air en tous sens. Son poil luisait de transpiration, tous les cuirs du harnachement étaient ourlés par l’écume blanche de la sueur. Il faisait des pirouettes et piaffait des antérieurs. À le voir ainsi, resplendissant de force et de beauté, c’était certainement un étalon de race Équidorienne. Destrier redoutable au combat lorsque bien dressé, capable de tuer un homme ou un cheval d’une ruade ou cabré en frappant des antérieurs dans les mêlées confuses des engagements ; véritable auxiliaire du cavalier. Il était au sommet du talus. Sa silhouette et celle de son cavalier se détachaient dans le bleu de l’azur. L’homme qu’il portait était de grande taille. À cette distance Janas ne pouvait pas deviner ses traits. Il était recouvert d’une épaisse cotte de cuir tressé de couleur fauve, noircie par plaques par la crasse et le sang séché. Lorsque l’homme se tenait debout, celle-ci devait arriver au-dessous des genoux. Elle était fendue devant et derrière pour permettre de monter à cheval. Une épaisse cotte capable de protéger des coups et des pointes de flèches. À son côté pendait une épée de la hauteur de Janas. Accroché au flanc du cheval, il y avait un bouclier rond d’où émergeait une lance pointée vers le ciel. Un arc complétait l’équipement. Sur sa tête, un casque conique équipé d’une protection qui descendait sur le nez brillait sous le soleil. Par cette chaleur l’homme devait littéralement cuire ainsi bardé de cuir et de fer.

Janas ne pouvait le quitter des yeux, à la fois terrorisé et fasciné. Un autre cavalier apparut à côté du premier. Il descendit légèrement dans la pente puis remonta vers l’arbre en opérant un mouvement tournant. Janas comprit qu’il voulait couper la route aux brebis. Puis deux autres cavaliers émergèrent du sommet en face du deuxième cavalier ; trois autres arrivèrent par la droite. 

 

Il vit un des soldats montrer au cavalier de l’étalon noir, qui semblait être le chef, la besace qu’il avait laissée au pied de l’arbre quand il était parti à la poursuite de sa pomme. Janas s’aperçut que dans l’herbe on discernait la trace de sa course jusqu’au bosquet. Le chef regarda dans sa direction et descendit vers lui en suivant la trace. À mi-chemin, Janas put voir le visage de l’homme. Il était large et recouvert par une barbe rousse, des mèches de cheveux aux couleurs d’incendie sortaient du casque. Jusqu'à l’angle de l’œil, sa pommette gauche était fendue par une grosse cicatrice, souvenir sans doute d’une épée adverse. Cette vision le terrorisa. L’homme ne pouvait pas le voir, pas plus qu’il ne pouvait pénétrer dans les buissons, mais la peur fut plus forte que la raison. Toujours accroupi, il se mit à reculer sans quitter l’homme des yeux. Le souffle puissant de l’étalon était assourdissant. À son approche les oiseaux s’envolèrent, le sous-bois perdit sa quiétude. 

Les yeux pleins de larmes, Janas semblait hypnotisé. Il ne pouvait pas détourner son regard et, sans regarder où il allait, il recula dans la pente, insouciant aux ronces qui lui mordaient les jambes, les bras et les oreilles. Il ne vit pas qu’il arrivait au-dessus d’un petit surplomb rocheux. Il tomba en arrière et atterrit sur un lit de branches mortes, de ronces et de branches de buissons qui s’ouvrit en craquant sous son poids. Lorsque son dos heurta le sol, il n’y avait plus rien pour l’amortir. Il eut juste le temps de voir des morceaux de ciel au travers du feuillage avant que, souffle coupé et ne pouvant plus bouger, la nuit se fasse dans ses yeux.

Le cavalier effectua un aller-retour en essayant de regarder dans le bois. Puis, éperonnant l’étalon, il lui fit remonter la pente au trot pour rejoindre les autres cavaliers.

 « Il a dû fuir à notre arrivée, dépêchons-nous avant qu’il donne l’alerte, le hameau n’est pas très loin. » 

Ils partirent au grand galop derrière l’étalon noir, impressionnants de force et de brutalité, puant la sueur et la crasse à plein nez, l’odeur des hommes mêlée à celle des chevaux. À cette heure chaude et paisible de ce jour magnifique, la mort avait pris l’aspect d’une horde effrayante.

 

Maltheas  (6 tomes)

Le Kandora est un empire subitement confronté à un complot aux nombreuses et surprenantes ramifications, où se rejoignent les manipulations politiques et les intérêts personnels. Pour le combattre, les personnages de cette épopée, dont le héros Malthéas, se livrent autant à la quête d’un artefact ancien, symbole du pouvoir d’une ancienne lignée de rois, qu’à la quête de leur propre identité. 

Dans cette saga qui mêle intrigues, action, combats et amour, des personnages attachants et complexes côtoient ou affrontent tout ce que compte l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur et de pire. Chaque chapitre est le théâtre d’évènements, de rebondissements et de révélations.
 

Envie de le lire: à commander directement chez l'Auteur dédicacé  (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

bernardcaz@hotmail.com

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Illustrateur Didier Janvier ...

Publié le par Evy

 

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Thérèse Cau auteur en pays catalan

Publié le par Evy

Livres de Thérèse Cau

Mon tout premier roman «L'album de l'exil», publié en 2014, traite de la guerre civile espagnole, une guerre qui m'a beaucoup affectée, étant fille et petite-fille de Républicains espagnols réfugiés en France. J'y raconte simultanément l'histoire de ma famille et celle du 4e Président catalan, Josep Tarradellas, au service duquel ma mère était entrée en 1934 et qui joua un rôle clef pour la Catalogne, puisqu'il réussit à rétablir le gouvernement autonome à Barcelone après la mort de Franco. Ce livre, j'ai tenu également à le traduire en catalan, ma langue maternelle sous le titre de «La filla de la Terra Alta a cals Tarradellas» (2019).

 

 

 

 

 

En 2018, avec: «Ils voulaient fusiller la liberté», je suis revenue sur le thème de la guerre civile pour dénoncer les exactions franquistes commises dans la décennie de l'après-guerre, à travers l'histoire authentique de Pepe, le maire républicain d'un village de la Mancha, emprisonné et condamné à mort, mais qui réussit à sauver sa peau en sautant du camion, sur le chemin du cimetière où il devait être fusillé.

 

 

 

J'ai également écrit quatre romans policiers, où je me plais à mélanger les genres, ainsi que fiction et réalité. Au premier plan, se déroulent l'enquête policière et la recherche des meurtriers, mais au second plan, je raconte parallèlement une autre histoire:

- dans «Saints de glace au Racou» (2015), celle de ce village de sable menacé par les tempêtes depuis la construction de Port Argelès, à cause de l'érosion de sa plage, tandis que des gendarmes enquêtent sur la mort d'un étranger tombé au pied d'une falaise

- dans «Mala sort» (2016), la vie forestière et les traditions dans le haut Vallespir, derrière le meurtre d'un bûcheron laurentin

 

 

 

 

 

 

- dans «Un port de déesse» (2017), l'arrivée massive des pieds-noirs à Port-Vendres après l'indépendance de l'Algérie, ainsi que les profonds bouleversements dans le port de commerce et le vieux port, où un pêcheur local est trouvé noyé

- dans «Pinzutu» (2020), à travers la mort d'un professeur de français trouvé flottant entre deux eaux au nord d'Ajaccio, le climat de violence régnant en Corse dans les années 80 et les difficultés des Continentaux venus y travailler, face aux menaces et intimidations en tout genre.

 

 

 

 

 

 

L'écriture est pour moi à la fois une passion et une thérapie. Pour vous procurer mes livres, contactez-moi par courriel à cette adresse: cau.therese@wanadoo.fr

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QUILLAN VOYAGE DE MÉMOIRE Tatiana Kletzky-Pradère

Publié le par Evy



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QUILLAN VOYAGE DE MÉMOIRE par Tatiana Kletzky-Pradère

Mon premier voyage, le tout premier de ma vie, eut lieu dans cette Occitanie que mes professeurs d'Histoire et de Géographie m'apprirent à aimer. Tout me revient à l'esprit... les voix... la lumière... le vent...

 

Venez avec moi ce dimanche 3 Juillet 1949 ! Chantons ensemble dans ce bus brinquebalant d'après-guerre de Toulouse à la Méditerranée. Étudiantes durant les années noires, aucune n'a encore vu la mer !

Paul Claudel disait : "La poésie ne peut exister sans l'émotion"! Voilà pourquoi j'ai voulu mon récit vivant, poétique, instructif... Pour transmettre à mon tour tout ce que j'aurais ressenti et appris durant les soixante années passées en ce lieu magique :

LA HAUTE-VALLEE DE L'AUDE commentée par notre "Surgé..", une native très érudite.

Lisez, offrez cet ouvrage dédicacé par l'auteur, en le commandant par :
- e-mail : tatiana.kletzky@orange.fr
- tél : 06 48 17 97 60
- où chez elle  5 Avenue de Cancilla - Quillan
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