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Ituria à paraître en mai ... juin Catherine Barcelonne

Publié le par Evy

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ROUGE OCÉAN – Marie-P. NADAL

Publié le par Evy

ROUGE OCÉAN – Marie-P. NADAL

ROUGE OCÉAN – Marie-P. NADAL


L’œuvre est protégée par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt auprès de Copyright-France.
Crédit photos : LH K-rine
Episode 13

Comme il le subodorait, la recherche des empreintes qu’il venait d’effectuer dans sa
cabine ne donna aucun résultat exploitable. Il n’en fut aucunement surpris. Il fallait donc
porter les paris sur le déjeuner en étudiant la gestuelle des passagers. Peu de choix s’offraient
à lui. Il devait connaître les relations entre eux, tissées avant leur embarquement. Ce genre de
plan réclame une complicité qui allait s’afficher sur leur comportement.
Le temps lui manquait, il fallait faire vite avant un nouveau drame.
Halona frappa à sa porte et entra dans la foulée.
— Tu as avancé ? questionna-t-elle en s’approchant de lui.
— Pas vraiment. J’ai des idées, mais aucune vraie piste.
Elle regardait l’étalage de farine et les bandes de ruban adhésif chiffonnées, car stériles
de renseignements.
— Je vais nettoyer mon chantier, t’inquiète pas.
Il n’eut qu’à replier les journaux sur eux-mêmes et le tour était joué.
— Voilà ! Net comme le cul d’un bébé après le bain !
La jeune femme rit de bon cœur.
— Tu parlais d’idées ? reprit-elle.
— Oui. J’ai été formé à l’étude de la gestuelle et je vais l’adapter au déjeuner. Ils
seront encore tous là et je vais pouvoir analyser leur comportement, leurs regards les uns vis-
à-vis des autres. Je vais commencer par les tables qu’occupaient les deux premiers morts. Ça
peut nous servir, crois-moi.
Elle buvait ses paroles, assoiffée de lui.
— J’ai convoqué les toubibs, dit-elle. Ils sont contents d’être invités chez Roy. Ils ne
s’attendent pas à la raison de leur invitation.
Elle s’approcha un peu plus de Scott, l’obligeant à reculer pour se plaquer contre le
bureau telle une affiche au mur.
— On a le temps avant midi, murmura la jolie espiègle.
— Ah ! s’exclama Scott. Bien conscient des réjouissances qu’allait lui proposer la
belle Indienne.
Il reprit :
— On devrait pas en profiter pour interroger quelques passagers ?

— Ils ne comprendraient pas pourquoi on les interroge. On serait obligés de leur dire
qu’il y a des tueurs sur le bateau. Ça ferait désordre.
En disant ça, elle passait ses mains sur le buste du pauvre homme qui commençait à
annoncer « présent » de son membre encore à l’abri dans son short.
— Tu as raison, répondit-il, en la prenant par la taille.
L’amour honora le bureau…puis le sol, pour terminer sa séance sur le lit.

*****

C’est avec un sourire non dissimulé, que le désormais couple se présenta dans le
bureau du commandant. Les quatre médecins et Roy étaient déjà attablés, prêts à en découdre
avec un tourteau servi en entrée.
— Ah ! Voici nos derniers invités, informa le chef de bord. Asseyez-vous, je vous en
prie ! Laissez-moi vous présenter les docteurs Di Maggio, Willis et Barlow. Vous connaissez
déjà notre médecin de bord.
Scott salua les invités, et s’excusa de ne pouvoir rester.
— Roy, je suis désolé, je ne peux pas déjeuner avec vous tous, j’ai à faire dans la salle
à manger, Halona vous expliquera.
— Mais !
— Je le débrieferai, commandant. Ne vous inquiétez pas, rassura la directrice de
croisière.
Ce dernier n’insista pas. Sa confiance en l’enquêteur était sans failles.
— Faites ce que vous avez à faire, dit-il simplement. Nous ferons de même ici.
Scott opina d’un hochement de tête et sortit, non sans un clin d’œil vers son amie.

*****

La salle à manger se remplissait peu à peu de ses utilisateurs. Scott épiait les deux
tables voisines qui avaient accueilli le colonel et le sergent. Le professeur, quant à lui, avait
été placé à une autre table, légèrement à l’arrière et entre les deux premières.
Observer les passagers n’était pas chose facile. Il ne pouvait se permettre de rester
statique sans se faire remarquer. Son plan était donc de passer devant chaque table, comme
s’il allait rejoindre la sienne, de laisser traîner son regard sur chaque personne et par la suite,
monter au premier niveau et se poster sur la balustrade pour avoir une vue d’ensemble.
La chance était finalement avec lui, les trois tables n’étaient pas éloignées l’une de
l’autre, il lui fut aisé d’avoir un plan rapproché. Les passagers concernés parlaient entre eux et
ne lui prêtèrent aucune attention. Scott avait encore leurs noms et leurs liens en tête, selon leur
emplacement. Son regard se posa sur un groupe de six personnes faisant partie d’un club
d’échecs. Trois hommes et trois femmes, n’ayant apparemment aucun lien affectif.
Quelques couples et deux femmes voyageant seules. Sans oublier, bien sûr, la place
laissée par la veuve du sergent, incapable de manger quoi que ce soit.
Il était convaincu d’être au beau milieu des meurtriers. Il en était certain.

Il grimpa, comme prévu, au premier niveau et s’appuya contre la balustrade. Dix
minutes passèrent. Un détail le frappa comme une gifle. L’évidence se dévoila à ses yeux. Les
trois tables qu’il observait formaient un triangle.
Une des femmes solitaires se leva soudain et se dirigea d’un pas leste vers la sortie.
Scott descendit au pas de course pour la suivre.
Elle avait disparu alors qu’il arrivait à la porte de sortie. Le nombre de coursives et de
directions différentes et opposées rend les filatures quasiment impossibles. Il l’avait perdue.

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MORCEAU DE ELEANOR Marie-P. Nadal

Publié le par Evy

MORCEAU DE ELEANOR Marie-P. Nadal
Après un court repos pour elle durant l'écriture de deux nouvelles,
Eleanor revient vous hanter....Ma belle Eleanor. Sa beauté n'a d'égale
que sa rancœur....
Le début du second chapitre....en vous souhaitant une ...belle soirée...
"Les médias l’avaient surnommé « L’ombre » parce qu’il n’exerçait
que la nuit. Personne n’avait jusqu’ici été témoin de ses méfaits.
Et si un malchanceux avait eu la fâcheuse opportunité de le surprendre,
il n’aurait pu le décrire, par manque de souffle, sa vie s’étant brutalement
écourtée.
Il était en forme ce soir. Son choix s’était porté sur la rive énigmatique du
Loch Ness.
Fort Augustus, merveilleuse petite ville à la pointe du lac. Réputée
pour son calme et la bonne humeur de ses habitants, elle allait, dans un court laps de temps, se teinter d’un rouge sang.
Quelques bars encore ouverts à cette heure tardive commençaient à fermer
leurs portes. L’ombre avait repéré une femme seule, passablement éméchée,
avec laquelle il n’aurait aucune difficulté.
Il n’est pas rare de voir des femmes seules siroter un ballon de vin blanc,
accoudées au comptoir d’un bar ou assises à une table.
Contrairement à la fausse pudeur française, aucun jugement n’est porté
sur elles, bien au contraire. C’est une preuve de savoir-vivre et de sociabilité.
Caché derrière le coin d’une fenêtre à petits carreaux cernés de bois,
il épiait une belle brune d’un âge mûr.
La pluie fine et glacée ayant fait son retour, peu de passants se prêtaient
à la promenade nocturne. Personne pour se questionner sur la présence douteuse de cet homme à l’affut devant cette fenêtre.
Il souriait à la pensée de ce qu’il s’apprêtait à faire. Aucune raison ne le forçait à agir, si ce n’était la perte manifeste de la sienne.
Il ne visait que les femmes, beaucoup plus faciles à maîtriser. Il en choisissait
une au hasard, la suivait, étudiait ses déplacements, allant jusqu’à son
domicile pour vérifier si elle vivait seule ou pas.
Selon quoi, il continuait à la suivre durant quelques jours.
Il prenait son temps comme on savoure des instants heureux. Puis, lors d’une nuit ou d’une soirée bien avancée, il frappait.
Il avait déjà exercé son art à huit reprises, sans avoir été inquiété le moins
du monde, s’évanouissant tel un brouillard, après ses sinistres agissements.
L’élue du moment sortit de l’établissement et parcourut quelques mètres d’un pas incertain. L’ombre la suivait à bonne distance.
Elle demeurait à quelques pâtés de maisons, il le savait bien.
Arrivée devant son domicile, elle ouvrit le portillon sur un charmant jardinet
recouvert d’une fine couche de voile blanc que le gel avait sculpté.
Le portillon grinça. Elle était presque arrivée à sa porte.
L’ombre ne put attendre qu’elle soit à l’abri, même improbable, de son foyer.
Il fondit sur elle, lui assénant un grand coup de pierre ramassée à ses pieds,
et la récupéra dans ses bras, inconsciente.
Il ouvrit la porte, traîna le corps encore vivant à l’intérieur et la referma sur
la nouvelle horreur qui allait se commettre.
L’homme se sentait si puissant, libre d’agir comme il le souhaitait,
sans personne pour le déranger.
Il ignorait pourtant que quelqu’un le cherchait, il ignorait que quelqu’un
savait qui il était. Ce quelqu’un qui allait lui faire connaître sa propre vision
de l’enfer."
 
 
Marie-P. Nadal  Emoji
07 83 25 84 27
Perpignan
 
 
 

 

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Atelier de Lecture...Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Publié le par Evy

Atelier de Lecture...Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Vous faites comme ça vous arrange

Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Parler de

--- Vos lectures

--- Livre qui vous à marqué

--- Qu'en pensez- vous ???

Vos participations

Merci de participer pour faire vivre le blog 

 

Evelyne Genique, dans ce cinquième recueil, et toujours de sa prose poétique, invite son lecteur à la symphonie : Celle des couleurs inspirées par sa rencontre avec l’artiste Yim Choon Lee ; Celle d’une région en pays cathare dont elle visite les sites remarquables puis celle des mots qu’elle manie avec tant de talent.

Publié dans Atelier de lecture

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Atelier D' Écriture N ° 10 : Thème " Crinière d'écume " Liste des Mots...

Publié le par Evy

Atelier D' Écriture N ° 10 : Thème " Crinière d'écume " Liste des Mots...

J'organise chaque semaine un atelier d'écriture

Vous avez le choix dans la liste ci-dessous et la semaine pour le faire 

D'écriture, Poésie, Acrostiches, Citations, texte d'Auteurs, Haïku,  prose etc...

De créa  d'image, de gif, de photo, peinture, dessin, Vidéo, musique Reportage etc...

Ayant pour règle un thème imposé

Ou 10 mots

Ouvert du Dimanche au Dimanche  

Vous faites comme ça vous arrange

Même si vous dépassez la semaine

 

Un grand bravo aux participants 

Cette semaine le thème du 28/03/21 au 4/04/21

C'est  " Crinière D'écume "

--- Les 10 mots

Onde,  Silence, Temps, Métal, Présence, Astre, Infini, Fibre, Inonde, Tourbillon...

On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier

et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin.

 

Merci de participer pour faire vivre le blog 

 

Vos participations 

D'écume 

 

La mer sculpte sur la grève, en tourbillons de sel,

De blanches arabesques, quelques motifs marins;

Secret des Néréides: point de mousse, ocelles,

À l'infini ciselées, sans ciseau ni burin.

&

Mais cette œuvre éphémère sera vite engloutie

Par les ondes avides sans pitié déferlant,

D'une froideur de métal, à grands coups de roulis,

Effaçant jusqu'aux traces des mouettes et goélands.

&

Quand la mer est trop calme, qu’elle devient bonace,

Mon ennui reflue comme une lame de fond;

Et, en un rien de temps, cette vision me lasse,

Une noire mélancolie me noie jusqu’aux tréfonds.

&

J’aime entendre la houle et le vent qui soupire,

Se lamente, mugit, invisible présence,

Quand les vagues une à une, dans l'arène viennent mourir,

Blanches gerbes d'embruns, se brisant en silence.

&

J'aimerais qu'elles inondent, avec autant de vigueur,

Ces trop sombres pensées qui sans cesse nous assaillent,

Les chagrins s'incrustant dans les fibres des cœurs,

Les blessures gravées sur nos peaux en intailles.

 

                                La participation de  Thérèse Cau

 

Ma participation

 

Crinière d'écume

 

Coiffé de rose, de bleu, d'or,

Fait de vagues, de l'onde et du présent,

Les yeux dans l'immobilité de ce silence minéral,

 

Devant ce visage le temps se fait danse.

L'émeraude invite l'eau, le métal et le bois,

Toute cette abondance invite à la détente.

 

Derrière le voile une présence s'immisce,

S'apaise aux commissures des lèvres,

Devient astre séraphique, luminosité mirifique.

 

Effleurant des planètes, couchent là, en secret,

Jusqu'aux lèvres abandonnées,

À l'infini, des courbes, espaces des transfigurations.

 

Insatiablement, le silence des nuits enchante,

La fibre suit le mouvement des vagues,

Le balancement des ondes fascinantes.

 

Chacune de ces couleurs mosaïque,

À chaque instant nous inonde,

Sans jamais éteindre la lampe de l'infini.

 

Des vagues de diamants flambent au firmament,

Bercent le néant au tourbillon du temps...

Dans le silence de l'espace infini, je vois la vie.

Evelyne Genique

Publié dans Atelier d'écriture

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Salon Du Livre De Baixas

Publié le par Evy

 

Publié dans Salon du livre

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Le printemps est là, les esprits s'éveillent

Publié le par Catherine Barcelonne

Cet article est reposté depuis catherinebarcelonne.over-blog.com.

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Extrait de l'ouvrage « la vallée du bonheur » Jean-Louis Sanchez

Publié le par Evy

Une histoire bio 
 

Pierre et Paul naquirent au cœur de notre belle cité templière pratiquement le même jour de la même année. En sus de leurs prénoms d’apôtre, ils se ressemblaient énormément. D’une corpulence et d’une intelligence identiques, ils avaient usé leurs culottes sur les bancs de la communale, pratiqué ensemble tous les jeux des gamins de leur âge et, plus tard, courtisé les mêmes filles... 

Pourtant, très tôt, il fallut se rendre à l’évidence, ils possédaient un trait de caractère qui les différenciait totalement. Pierre était un gros travailleur ! Levé tous les matins avant l’aube et couché bien après le soleil, il œuvrait tous les jours avec opiniâtreté et persévérance. Jamais il ne semblait las. Pire ! Il avait la passion de son ouvrage. Tel le savetier de La Fontaine il sifflotait tout en semant, taillant ou labourant…. 

 

Lorsque l’un des malheurs, si fréquents dans le monde agricole survenait, il affrontait l’adversité avec courage, sans se départir de son éternel sourire disant à qui voudrait l’entendre “qu’après la pluie vient toujours le beau temps”. 

 

Son jardin semblait inspiré par Lenôtre tant les formes y étaient harmonieuses ; les couleurs chatoyantes s’y entremêlaient à souhait pour former des arcs-en-ciel végétaux. Le rouge provenait des arbres à fruits : cerisiers ou graciles groseilliers, de quelques touffes de géraniums, il s’étalait sur les sauges, les tomates ou sur les feuilles de vigne à l’orée de l’hiver. Les citrouilles rebondies et de taille respectable apportaient une touche orangée complétée durant la saison par l’éclat de petits plans de soucis disséminés sur toute la parcelle. Le violet naissait au cœur des giroflées ou des tulipes, il se répandait sur les dodues aubergines, et, vers la fin de l’été, il colorait les ceps de vigne afin de rendre Bacchus impatient... Le rose s’évadait, pétale par pétale, des fleurs portant son nom en répandant autour de lui des senteurs sucrées. Il venait parfois taquiner les framboises ou les fraises en annonçant les prémices de l’été. Les tournesols, les blés, les chaumes ou... les genêts, faisaient valser sur la planète l’or déversé à profusion par l’astre incandescent. Le bleu du ciel et de l’onde se mirait dans les myrtilles, la dentelle des myosotis ou l’âme des pensées. Le vert s’appropriait la quasitotalité de l’espace, du tendre des jeunes pousses à celui plus prononcé des courgettes ou des joufflues salades...

 

Lorsque le moment des récoltes venait et qu’il fallait moissonner les blonds épis, ou couper les lourdes grappes gorgées de nectar parfumé, Pierre éprouvait le bonheur simple de ceux qui connaissent la valeur des choses de la terre. Il se satisfaisait amplement de la générosité de la nature et se montrait insensible aux mesquineries des villageois. Il ne s’accordait qu’une journée de repos par semaine le dimanche, jour du seigneur, qu’il passait en compagnie de sa famille et de ses nombreux amis et encore, profitait-il de cette trêve hebdomadaire pour établir le planning de ses futures activités... 

 

Paul était à l’opposé de son ami d’enfance. La Catinou, l’aurait sûrement affublé du sobriquet de balen manquat !  (vaillant manqué!) Il avait pourtant fait d’énormes efforts. Il s’embaucha aux PTT à Paris, trompé par les publicités mensongères de l’administration qui omettent de préciser qu’après une rue, il y toujours... une autre rue, ce qui rend la distribution du courrier harassante, d’autant, que lorsqu’on a achevé une tournée il faut impérativement recommencer le lendemain ! Cette vie parisienne ruina son métabolisme et le contraignit à démissionner après quatre mois d’activité intense. Son père essaya alors de le traîner dans les blanquetières mais le calvaire parisien recommença : après la première rangée de vigne, il y a toujours une autre rangée de vigne... Il testa par la suite d’autres métiers réputés moins pénibles comme standardiste dans une clinique ou veilleur de nuit mais ce fut peine perdue. Un jour, il dut se rendre à l’évidence, il était atteint de la maladie incurable qui ravage les comptes de la sécurité sociale : l’allergie au travail ! Il abandonna alors toute velléité de résistance et se résigna totalement. Puisqu’il était né ainsi, que pouvait-il faire contre la génétique ? Son quotidien fut alors immuable. Levé très tard il passait la matinée à décortiquer scrupuleusement le journal dans le bistrot du village. Il se révélait ainsi l’un des habitants les plus avisés de l’actualité locale ou internationale. Il n’hésitait pas d’ailleurs à informer bénévolement, en homme serviable et dévoué, ses congénères des toutes dernières nouveautés. Ensuite, il tuait la matinée autour d’un tapis de carte ou sur le terrain de pétanque. Il fut d’ailleurs l’un des premiers à utiliser l’aimant pour ramasser les boules... L’après-midi, après une sieste bienheureuse, il reprenait les parties interrompues en fin de matinée. Parfois il déambulait en bordure de la belle Aude pour taquiner dame truite, mais la pêche qu’il pratiquait n’était pas des plus sportives. Il dédaignait le “toc” ou le “fouet” et se contentait de pêcher “à fond” et à attendre, en rêvassant, la touche prometteuse qui agiterait le bout de son sillon... Ses journées passaient de manière quasi immuable et rien ne semblait devoir bouleverser ce bel ordonnancement. Il détenait toutefois une vision aiguë du travail et ne rechignait jamais à donner de bons conseils... aux autres. Il ne pouvait bien sûr jamais les mettre lui-même en pratique, du fait de son allergie chronique et dévastatrice, ce qui le désolait sincèrement. 

 

Un jour pourtant, Paul se rendit chez Pierre, la mine décomposée et l’air terriblement préoccupé : – Pierre, tu dois absolument me rendre service, il faut que tu me prêtes un bigos  (pioche à deux branches utilisé dans le midi pour le ramassage des pommes de terre)!  Son ami le dévisagea d’un air éberlué et incrédule. Un bigos ! L’instrument de torture des fainéants ! Il n’en croyait pas ses oreilles. Il s’empressa de dépanner son ami et lui présenta sa collection d’outils précautionneusement alignés, du plus petit au plus grand, sur une poutre de son établi. Leurs dents brillantes et affûtées à l’extrême semblaient dévisager les deux protagonistes. Sans hésiter, Paul désigna le plus gros de la série, un engin de plus de dix livres, aux pointes terrifiantes. Ce choix désarçonna encore plus Pierre qui lui proposa d’effectuer la tâche à sa place, inquiet de la tournure que prenaient les événements. Mais son ami refusa catégoriquement et partit son instrument sur l’épaule, le dos voûté, le visage décomposé... 

 

Soixante-douze heures plus tard, Paul était de retour, mais il arborait cette fois un large sourire. – Je viens te rendre ton bigos. Sans toi, j’étais perdu, je crois bien que tu m’as sauvé la vie ! Pierre ne savait que répondre et l’interrogeait du regard. Son ami continua : – Voilà, comme tu l’as sans doute constaté, l’autre jour j’étais malade, j’avais attrapé une grippe carabinée. Pour me  soigner, j’ai utilisé une médecine douce. J’ai posé ton outil sur la tablette de nuit bien en face de moi. La nuit, lorsque je me réveillais frissonnant de fièvre, je voyais ces deux pointes qui luisaient et me regardaient fixement. Alors, transi d’angoisse, je suais, je suais… Je fus ainsi rapidement débarrassé de mes microbes et, grâce à toi, je suis totalement guéri en un temps record ! ! 

 

Croyez-le si vous voulez mais Pierre resta totalement estabousi (éberlué) et, ce fut sans doute, l’une des rares fois, dans l’histoire de l’humanité, où un fainéant se servit d’un outil pour impressionner un honnête travailleur, jardinier de surcroît .


 

Extrait de l'ouvrage « la vallée du bonheur »

 

Pour acquérir ses livres le contacter à l'adresse mail suivante: 

 jls.sanchez@wanadoo.fr ou au 06 71 90 34 09.

jean-louis sanchez - Auteurs Occitans & Catalans (over-blog.com)

 

Publié dans Extrait du Roman

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Dédicace à venir Caroline Chemarin

Publié le par Evy

 

Rencontre et dédicace avec Caroline Chemarin

A Prade le mardi 30 mars..

Publié dans Dédicaces des Auteurs

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Retour de Lecture ...Guy Raynaud

Publié le par Evy

Retour de Lecture ...Guy Raynaud
Retour de Lecture ...Guy Raynaud

Retour de lecture de Bernard

Monsieur RAYNAUD,

 Je viens de terminer "LA DISPARUE D'EUS" vivement le prochain avec Christelle commissaire et son équipe....

J'apprécis toujours le rythme des enquêtes menées on ne s'ennuie pas un seul instant et qui plus est écrits en français parfait...

(ce qui hélas devient rare).

Je vous remercie pour les très bons moments de lecture passés.

Bien cordialement

 

Bernard TEXIER (Castres)

 

Comment peut-on se procurer " meurtres à rubeis maceriis " et "un cas d'école" ?

 

Retour de lecture de Christine

Nom : Tixier
Prénom : Christine
Cp Ville : 82130 l'Honor de Cos
Téléphone :
Email : Enavantletfc31@hotmail.fr
Message : Bonjour M. Raynaud. A Saint-Cyprien, vous m'avez dédicacé   votre dernier roman en me disant   que l'héroïne s'appelait presque comme moi. J'ai commencé à le lire et je l'adore déjà. J'ai omis de vous dire que je suis moi aussi policière au Commissariat de Montauban. Il fallait oser le nom de Limière. Je vous souhaite une bonne journée et d'autres livres à venir. Christine Tixier

Retour de lecture Francine et Jean Marie

Bonjour,

Nous avons lu  "Les cailloux du Racou" et  "Le vrai coupable" livres que vous nous aviez dédicacés lors de notre rencontre devant la Maison de la Presse à ARGELES SUR MER début Juin. Mon conjoint qui vous a précisé qu'il ne lisait d'ordinaire que "Chasse et Pêche" et moi même avons "dévoré" ces deux romans passionnants.

 

Je suis retournée à la librairie et j'ai acheté "L'énigme de la Plage de l'Art, Marinade au goût amer et Coup de Canif sur le Canigou" que nous avons tout autant aimés.

Vous nous avez donné beaucoup de plaisir à lire ces romans très agréables et très bien écrits.

 

 Merci et sincères félicitations.

 Nous ne manquerons pas de surveiller la sortie du prochain roman.

 Cordialement,

 Francine et Jean Marie

 

Retour de lecture Françoise

Monsieur Guy Raynaud, Bonsoir,

Je suis Françoise de La Rochelle (Charente Maritime), à laquelle vous avez dédicacé deux de vos Romans Policiers,

aux Thermes d'Amélie-les-Bains, le 02 Octobre 2019, où vous présentiez vos ouvrages.

Que dire de vos Romans? EXTRA.

J'ai passé de bons moments de lecture.

Je me suis trouvée sur le GR10 avec les Randonneurs, dans "Coup de canif sur le Canigou",

J'ai suivi impatiente, sur le qui vive, dans le suspens, l'enquête du Lieutenant Christelle Limière,

dans tous les rebondissements de cette affaire.

J'étais bien loin de me douter que la Kiné Céline Arnica (nom bien trouvé pour sa profession) était coupable,

tout cela par vengeance contre Patrick Delage qui avait pris la vie de sa sœur chérie, et puis

dans quel décor, quand on connaît ces belles montagnes Pyrénéennes...

 

__ _ _ _

 

Que dire " Des Cailloux du Racou"

Je connais une belle plage au Racou pour m'y être rendue.

Nouvelle passionnante affaire, où j'ai suivi (j'en ai pris l'habitude dans la lecture excitante de vos Romans)

la Capitaine Limière qui s'est trouvée dans chacun de vos Romans en de bien mauvaises postures.

J'avais remarqué que ce Lieutenant Philippe Beauregard n'était pas franc, et pour cause.

J'étais loin de me douter, passant les détails, qu'un Ecrivain pouvait ôter la vie à un malfrat,

même par amour.

 

J'ai trouvé, que j'avais lu trop vite vos Romans, trop excitée à la lecture de tous ces rebondissements,

puis je les ai relus une seconde fois avec autant de plaisir.

Il est un fait que je souhaiterais suivre vos Romans déjà sortis,

je pense les trouver ou les commander à L'Espace Culturel Leclerc à Lagord.

Enfin vous m'avez fait passer d'excellents moments d'évasion (bien pour des Romans Policiers),

ça a été une lecture prenante avec un certain piquant dans vos écrits, de pointes d'amour érotiques

au milieu de ces méli-méla intrigants.

Bonne continuation dans la suite de vos œuvres.

Bien cordialement,

Françoise Hernandez, 17000 La Rochelle.

 

Retour de lecture de Jean-Louis

3.1 GUY RAYNAUD AUTEUR : Contact

Nom : Mas
Prenom : Jean louis
CpVille : 45770 Saran
Telephone : 0617450982
Email : Jean-Louis.mas@bbox.fr
Message : Formidables vos romans je vient d'en lire 3 énigme plage de l'art que vous m'aviez dédicacer Super. U PRADES. coup de canif au canigou et les cailloux... J'ai l'impression de mener l'enquête avec le Capitaine C Lumière Comment puis avoir vos autres romans. J'ADORE. BRAVO

 

Retour de lecture de Marinette

Bonjour Monsieur Raynaud,

Nous sommes revenus de Bruxelles dans votre magnifique région.

Depuis l'année dernière, j'ai pu me procurer tous vos ouvrages que j'ai dévoré en un rien de temps.

En arrivant au camping Val Marie à Argelès, je me suis adressée à Astrid et Eric avec l'espoir de trouver un ou plusieurs nouveaux

livres.

Ils ne vous ont pas encore vu cette saison donc malchance pour moi.

Mon compagnon a également lu tous vos ouvrages (en epub) mais moi j'aime trop le toucher du papier.

Aujourd'hui il a appris qu'un nouvel ouvrage a été publié 'Le vrai coupable' qu'il s'est empressé de télécharger.

Je cherche à me le procurer avant de rentrer sur Bruxelles.

Pouvez-vous m'indiquer une librairie dans les environs d'Argelès où je pourrais me le procurer?

Un grand merci d'avance pour votre réponse.

Votre fan Belge

MARINETTE

 

Retour de lecture de Pauline

Nom : Taron
Prenom : Pauline
CpVille : 66000 perpignan
Telephone : 0641126611
Email : 
Taronpauline7@gmail.com
Message : Bonjour Monsieur RAYNAUD, j'ai beaucoup aimé votre roman "coup de canif sur le Canigou". L'histoire est vraiment super et ça m'a permis de découvrir des chemins de randonnées a travers le livre.

Merçi. Au revoir.

 

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