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" Rouge Océan Feuilleton " Marie-Pierre Nadal

Publié le par Evy

Chers amis,

Je vous donne rendez-vous, tous les vendredis, pour un

feuilleton sur le groupe FaceBook « 66 infos libres » :

ROUGE OCEAN

J’y dévoile un récit de mon cru, quasiment en direct. 3600 signes hebdomadaires pour vous faire frissonner et rêver devant le paysage océanique illustrant une croisière pas comme les autres, à la pointe du triangle des Bermudes.

Des meurtres vont être perpétrés, sans mobile apparent,

sans aucun lien, et surtout, sans la moindre mansuétude.

Accompagnez-moi dans ce voyage si singulier, que vous

n’en reviendrez pas !

Frissons garantis.

(Retrouvez-moi également sur ma page FaceBook dédiée à

l’écriture : https://www.facebook.com/mpnadal/

ou Marie-P. NADAL-Auteure)

 

7 ème épisode, pour l'apéro !
 
(vivez le prochain, dans la peau du tueur)
ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL
 
L’œuvre est protégée par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt 
auprès de Copyright-France.
Crédit photos : LH K-rine
 
 
Episode 7
 
Le commandant était en compagnie du médecin, 
abasourdi par le nouveau décès.
— Pour mon premier voyage, ça commence fort ! dit ce dernier en manipulant son client. Vous ne m’aviez pas dit que vous organisiez des jeux de rôles !
— Vous m’en voyez désolé, Docteur, ceci est bien loin de m’amuser.
— Il n’y a pas grand-chose à dire, mais je peux vous certifier qu’il est mort sur le coup. On a bien visé, en plein cœur. Vous le connaissiez ?
— Pas du tout, j’ignore ce qu’il faisait ici, d’ailleurs. 
Tout le monde ne connaît pas l’emplacement de mon bureau.
— Il venait peut-être vous voir parce qu’il connaissait le premier mort, et peut-être même son assassin !
— Vous concluez bien vite, Docteur.
Le médecin continuait à examiner le corps :
— Moui, j’aime les romans policiers.
— Faudrait réduire la cadence de vos lectures.
 Ça risque de vous donner des idées !
La porte s’ouvrit pour laisser entrer le duo de charme.
— Stoppez les machines, prenez votre doudou ! 
Tout est bon, la cavalerie est là !
Les deux hommes regardaient les nouveaux arrivants 
comme deux mauvaises farces.
— Un peu de retenue, lieutenant, s’il vous plaît ! dit le commandant. Halona avait du mal à s’empêcher de rire.
— C’était pour alléger l’ambiance Roy, rétorqua le jeune homme. 
OK ! Alors ? Docteur, je présume ? 
Ne touchez pas le couteau, il y a peut-être des empreintes, 
s’écria-t-il soudain.
— Trop tard ! dit ce dernier. Je l’ai posé sur le bureau.
— Vous vous êtes croisés tout à l’heure, intervint le commandant, mais laissez-moi vous présenter le Docteur Pascal Fournier, 
notre médecin de bord,.Scott s’avança, main tendue.
— Enchanté Doc ! Un Frenchy ! Sympa, j’adore la France. 
Je suis le lieutenant Cameron, mais appelez-moi Scott.
— Très heureux, répondit l’homme de science, lui serrant la main.
Le lieutenant prit un mouchoir en papier dans le distributeur
 posé au coin du bureau et recouvrit l’arme pointue.
— Vous auriez du chocolat en poudre ? lança-t-il, ou de la farine ?
— Ce n’est pas le moment de faire de la pâtisserie ! s’étonna le chef de bord.
— C’est pour relever les empreintes, commandant. répondit l’officier de police.
 Si j’en trouve, je pourrais les comparer aux proches de sa table, je sais bien qu’on est un peu nombreux, mais on sait jamais.
— On doit avoir ça en cuisine, j’irai t’en chercher, rétorqua Halona, sous les yeux emplis de questions du médecin et de son patron.
— Bien ! Les politesses faites, nous pouvons peut-être commencer, continua la belle indienne. Commandant, voici la liste des passagers, avec leur profession, numéro de cabine et place à table. Ça peut être un début.
— Parfait ! s’écria celui-ci.
— Je peux déjà vous dire que le premier mort s’appelait Samuel Sheppard, 
il était colonel de la Navy à la retraite.
— Un militaire ? s’étonna Scott. Même s’il n’était pas jeune,
 il en faut, pour l’abattre. Ce mec devait savoir se défendre, non ?
— Pris par surprise, vu son âge, à première vue, 
je répondrais par la négative, ou du moins, par l’incertitude, rétorqua le médecin.
Le commandant examina la liste détaillée des passagers et lança :
— La nuit nous portera conseil. 
A chaque jour suffit sa peine, nous verrons plus clair demain. 
Nous rechercherons l’identité de ce pauvre bougre. 
Doc, faites enlever le corps, et par les mêmes personnels que pour le premier,
 voulez-vous ? Insistez bien sur leur discrétion. Merci à vous Halona.
— C’est évident, commandant ! termina ce dernier.
— Bon, ben, nous, on va se plumarder, dit Scott, à l’adresse de son accompagnante.
Puis se tournant vers les deux hommes :
— Bonne nuit les gars ! Faites de beaux rêves !
Le duo fit volte-face et regagna le couloir.
Le médecin regarda le chef de bord, soucieux.
— Je n’ai pas tout saisi et je m’interroge quant à la santé mentale de cet homme, souffla-t-il.
— Je comprends bien que pour un français, son parler peut être rébarbatif,
 je traduirai si nécessaire. Ne vous inquiétez pas Docteur, 
ne vous fiez surtout pas à sa désinvolture. 
Je crois qu’il peut être un atout dont on ne pourrait se passer. Je ne le connais pas plus que ça, mais je fais confiance à mon jugement.
— Très bien, je vous suis. Et… Se plumarder, alors ?
Les deux jeunes gens se dirigeaient vers le pont principal.
— Il n’est qu’une heure, c’est pas si tard, on va boire un verre ?
 proposa le jeune homme.
— Je croyais que tu voulais aller te coucher, se moqua l’espiègle, affichant un sourire entendu.
Scott, bien que rabelaisien en paroles, fut surpris
devant l’aplomb et la répartie de l’indienne. 
Son visage rosit légèrement.
La jeune femme sourit de plus belle, et, 
approchant sa bouche pulpeuse de l’oreille policière, elle murmura :
— À demain, beau blond !
Puis elle le laissa là, planté comme un oignon, 
après avoir tourné violemment la tête, 
projetant sa chevelure noire sur le visage poupin du lieutenant.
 
 
Marie-P. Nadal  Emoji
07 83 25 84 27
Perpignan
" Rouge Océan Feuilleton "  Marie-Pierre Nadal
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Bibliographie Thérèse Cau...

Publié le par Evy

Bibliographie  Thérèse Cau...

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

 

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

Bibliographie  Thérèse Cau...

Biliographie de Thérèse Cau

 

 

Mon tout premier roman «L'album de l'exil», publié en 2014, traite de la guerre civile espagnole, une guerre qui m'a beaucoup affectée, étant fille et petite-fille de Républicains espagnols réfugiés en France. J'y raconte simultanément l'histoire de ma famille et celle du 4e Président catalan, Josep Tarradellas, au service duquel ma mère était entrée en 1934 et qui joua un rôle clef pour la Catalogne, puisqu'il réussit à rétablir le gouvernement autonome à Barcelone après la mort de Franco. Ce livre, j'ai tenu également à le traduire en catalan, ma langue maternelle sous le titre de «La filla de la Terra Alta a cals Tarradellas» (2019). 

 


 

En 2018, avec: «Ils voulaient fusiller la liberté», je suis revenue sur le thème de la guerre civile pour dénoncer les exactions franquistes commises dans la décennie de l'après-guerre, à travers l'histoire authentique de Pepe, le maire républicain d'un village de la Mancha, emprisonné et condamné à mort, mais qui réussit à sauver sa peau en sautant du camion, sur le chemin du cimetière où il devait être fusillé.

 

 

J'ai également écrit quatre romans policiers, où je me plais à mélanger les genres, ainsi que fiction et réalité. Au premier plan, se déroulent l'enquête policière et la recherche des meurtriers, mais au second plan, je raconte parallèlement une autre histoire: 

        -  dans «Saints de glace au Racou» (2015), celle de ce village de sable menacé par les tempêtes et l'érosion de sa plage depuis la construction de Port Argelès, tandis que des gendarmes enquêtent sur la mort d'un étranger tombé au pied d'une falaise

- dans «Mala sort» (2016), la vie forestière et les traditions dans le haut Vallespir, derrière le meurtre d'un bûcheron laurentin

 

 

- dans «Un port de déesse» (2017), l'arrivée massive des pieds-noirs à Port-Vendres après l'indépendance de l'Algérie, ainsi que les profonds bouleversements dans le port de commerce et le vieux port, où un pêcheur local est trouvé noyé

- dans «Pinzutu» (publié 2020), à travers la mort d'un professeur de français trouvé flottant entre deux eaux au nord d'Ajaccio, le climat de violence régnant en Corse dans les années 80 et les difficultés des Continentaux venus y travailler, face aux menaces et intimidations en tout genre.

 

 

L'écriture est pour moi à la fois une passion et une thérapie. Pour vous procurer mes livres, contactez-moi par courriel à cette adresse: cau.therese@wanadoo.fr

 

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Bibliographie Gérard Baylet

Publié le par Evy

Bibliographie Gérard Baylet
Bibliographie Gérard Baylet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Envie de le lire: à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En  retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

ges.baylet@gmail.com

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Extrait de " Jeanne de la Périgouse Cathou Quivy

Publié le par Evy

 

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

 


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Extrait

En septembre 1939 ; je reçois ma nomination comme institutrice. Je dois rejoindre l’école de Cros- Garnon, sur la commune de Vébron, située sur le Causse Méjean, au-dessus de Florac : je remplace l’instituteur qui vient de partir à la guerre lui aussi. C’est Papa qui m’emmène en moto repérer mon poste, mais nous trouvons la porte fermée et la maison silencieuse car inhabitée. Cros-Garnon, c’est un minuscule hameau campé en bordure d’un grand plateau désertique : se dressent tout à coup, une petite église, l’école à côté et une ferme un peu plus loin avec ses bâtiments trapus couverts de lauzes de calcaire. 

 

Nous descendons à Florac pour trouver la femme de l’instituteur qui me donne la clef de l’école. Puis nous regrimpons en moto la route en lacets, qui à l’époque était juste empierrée.

Je découvre alors mon nouveau lieu de vie : l’école et le logement de fonction sont regroupés dans une même et seule bâtisse. La porte ouvre sur un couloir qui la divise en deux : d’un côté la cuisine et de l’autre la salle de classe avec en son milieu un poêle en fonte avec de longs tuyaux en zinc. Six tables d’écoliers à deux places chacune, un tableau noir accroché sur un mur de la salle, un bureau droit perché sur une estrade face aux tables, et une bibliothèque vitrée contenant quelques livres, complètent l’ameublement de la classe. Sans compter une balance avec deux plateaux en cuivre et sa collection de poids en fonte et enfin une grande carte de France épinglée au mur. Pour tout logement, je n’avais accès qu’à la cuisine, car l’instituteur avait enfermé à clef ses meubles et ses effets personnels dans les pièces du premier étage. Mais il avait laissé à ma discrétion une cuisinière en fonte émaillée, une table en bois blanc et deux chaises, ce dont je lui fus redevable car il fallait dorénavant que je me débrouille toute seule : il était hors de question que je prenne pension à la ferme toute proche, car les propriétaires avaient fait le choix de scolariser leurs enfants à Millau dans une école privée. A l’époque il y avait de vraies rivalités entre l’école privée et l’école publique, on voyait des prêtres passer dans les fermes pour inciter les parents à inscrire leurs enfants dans l’enseignement privé Catholique.

Il fallait que je m’organise car la rentrée approchait à grands pas et nous quittâmes Gros- Carnon pour revenir à Prades, le soir même afin de préparer mon déménagement. C’est le marchand de charbon de Sainte Enimie et surtout son camion qui nous fut d’une grande aide pour m’apporter deux lits à une place et leur literie, un réchaud à gaz butane, quelques ustensiles de cuisine, de la vaisselle, une malle et un petit placard, du charbon, du bois et des provisions…. J’emprunte à mes parents une lampe à pétrole et j’achète un bidon de carburant et des bougies car l’électricité n’existait pas alors, en 1939, dans les campagnes.

L’installation terminée je me retrouve seule, loin de Prades, de ma famille : j’ai juste 19 ans !

 

Jeanne reprit : « Quand la nuit arrive, j’allume ma lampe à pétrole qui dégage une odeur désagréable. J’ai un peu peur. Je ferme les volets et la porte d’entrée à clef. Après avoir soupé rapidement je vais me coucher, mais je ne dors pas beaucoup, je suis anxieuse car demain c’est ma première rentrée ! »

Nous sommes le premier octobre 1939 : le petit matin me trouve vite debout et fin prête. Je bois un café et vais allumer le poêle dans la salle de classe. Et j’attends mes élèves. La salle de classe est un peu enfumée parce que le poêle n’est pas encore assez chaud et il faut attendre que le charbon rougisse complètement pour fermer la petite porte et que le tirage se fasse normalement. Mon père prenait soin de me préparer des bûchettes de bois sec pour que je puisse allumer le poêle plus facilement, car les boulets de charbon ne prennent pas feu facilement. Il les attachait ensemble pour fabriquer des petits fagots plus faciles à transporter jusqu’à Cros-Garnon ! 

Les enfants arrivent les uns après les autres, en jardinière, à cheval ou en carriole : c’est ainsi que je fais leur connaissance en même temps que celle des pères qui les ont accompagnés. Ce sont tous de braves gens, des paysans qui habitent chacun avec leur famille nombreuse (il n’était pas rare de voir des fratries de 8 ou 9 enfants !) dans des fermes isolées situées à plusieurs kilomètres de l’école comme Deïdou, La Citerne, Cros-Roux, La Fajole, Valmalle ou Cavalade. Ils possédaient tous de grandes étendues calcaires arides où ils faisaient paître leurs troupeaux de brebis dont le lait était ramassé dans de petites laiteries avant d’être transformé en fromage à Roquefort. Seuls les terrains des dolines étaient cultivables et ils y semaient des céréales, de la luzerne et du sainfoin. Les conditions de vie sur les Causses étaient difficiles et les travaux des champs pénibles. Chacun des enfants apporte une petite marmite qui contient le repas de midi. Ces gamelles sont en fer étamé ou en métal émaillé la plupart du temps, car l’aluminium n’existait pas ; munie d’une petite anse pour pouvoir la porter et de crochets pour maintenir le couvercle fermé. Quelques-unes étaient constituée de plusieurs « étages » qui s’emboîtaient les uns sur les autres et offraient ainsi la possibilité d’y mettre un dessert par exemple, sans qu’il se mélangeât à la soupe. Je suis chargée de leur faire réchauffer sur le poêle de la classe : c’est la cantine ! Les mamans avaient rempli ces récipients, le plus souvent de soupe de légumes, de pâtes, de pommes de terre, quelques fois de riz et d’un morceau de saucisse ou de lard déjà cuit ; tout ça se réchauffait ensemble. Un bout de fromage, une tranche de pain parfois une pomme ou des noix fraîches complétaient le repas.

 

En ce premier octobre 1939, à Cros-Carnon, j’avais quinze élèves répartis en six divisions. J’avais donc à mener de front six programmes différents depuis l’apprentissage de la lecture avec le cours préparatoire, jusqu’au certificat d’études que l’on passait à quatorze ans ! Je sortais directement de mes études et je n’avais pas fait beaucoup de stages. Je me retrouvais donc devant un travail de préparation énorme : je réalisais avec application des fiches différentes pour chaque niveau et pour chaque jour en suivant les programmes de chaque cours. Tous les matins, à côté de la date, j’inscrivais en haut du tableau noir une leçon de morale ou un précepte de bonne conduite. Les sujets tournaient souvent autour de la politesse, la propreté et la bonne tenue de l’écolier, de respect dû aux adultes et à la patrie enfin on abordait souvent les problèmes qui découlaient de l’alcoolisme ou d’une vie dissolue.

Je répartie dans la salle de classe, chacun de mes élèves suivant le cours dans lequel ils étaient inscrits. Puis je leur distribue des cahiers, quelques livres, des crayons et des porte-plumes en bois. La veille j’avais pris soin de remplir les encriers. Puis je donne du travail à chaque niveau : les grands des classes de cours moyen et de fin d’études doivent recopier le résumé de la leçon de morale sur leur cahier journalier. Je fais lire ceux du cours élémentaires à tour de rôle un texte sur la rentrée puis je leur demande de répondre aux questions par une phrase courte. Les plus petits du cours préparatoire ont mission de dessiner sur leur ardoise avec un sujet libre. Les horaires de cours étaient les suivant : neuf heures du matin, midi puis quatorze heures seize heures trente. Au bout de cette première journée j’avais déjà repéré les aptitudes ou les lacunes de chacun d’entre eux.

Envie de le lire idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir dédicacé

est en vente pour Noël au prix de 20 euros au lieu de 26 euros.

ci-dessous un lien pour d"autre choix...

http://auteurs-d-occitanie.over-blog.com/search/cathou%20quivy/

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Extrait du livre " La porte sur l'imaginaire " de l' Auteur Evelyne Genique ...

Publié le par Evy

Extrait du livre " La porte sur l'imaginaire " de l' Auteur Evelyne Genique ...

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

 

Un beau livre pour les enfants et les grands ..Dédicacé

Lien ci-dessous

Extrait du livre 

 

Ce beau voyage


Pour commencer ce beau voyage je suis arrivée,

Pas loin… Là… À côté d'une forêt enchantée.

En poursuivant ma route, j'ai découvert, à travers

le feuillage, d'étranges silhouettes au loin qui se faufilaient.

Fées, elfes, dansaient au clair de lune.

Peu à peu mes pas se firent plus légers.

Devant moi, un tapis de mousse. Sur lui je me couchai.

Tout se taisait en l'instant et sur place, se figeait

Dans la nuit, je m'agenouillai au bord de la surface

aux reflets d'argent

Dialoguant en silence avec la lune,

Je perçus le murmure d'un ruisseau où venaient boire les fées.

Le vieux hibou se réveillait en hululant à la nuit.

Je ne savais plus où j'étais ;

C'est alors qu'une fée vint me prendre la main

Et me guida dans le cercle magique.

Le sous-bois était empli d'une brume légère ;

De petites formes mystérieuses survolaient la verdure,

Derrière ce rocher, une ombre venait de passer.

N'avez-vous pas remarqué là ?

Un elfe coiffé d'une cupule en guise de bonnet.

Un autre… vêtu, d'une tunique couleur d'automne,

Une fée couronnée de baie.


Mon imagination galopante m'emportait dans un tourbillon.

Vous souhaitez m'y retrouver ?

Fermez les yeux…

Au-dessus de l'herbe humide, à travers les branches,

souffle la brise.

Au détour du chemin la lumière se filtre…

C'est l'un des lieux magiques où on ne peut aller qu'à pied.

Un petit elfe est assis sur sa branche à regarder la lune.

Je me noie dans les yeux d'une fée d'une beauté enchanteresse

aux ailes scintillantes d'étoiles d'argent…

Une fleur avait osé poser sa corolle orangée entre ses mains de soie,

Et avait osé caresser ses douces joues.

Ses cheveux d'or sur ses épaules, étaient tout emmêlés de fleurs éparses :


Lilas à la senteur musquée, clématites, roses sauvages et tendres églantines…

Là, virevolte un papillon douceur gris bleu aux couleurs du temps,

Un autre jaune et ocre, puis un noir et blanc sur son petit pied

Deux escargots s'éloignent très émus. Oh ! Le petit ver de terre qui goûte la pomme !...

Sous ses yeux ébahis, son pas souple et léger fait murmurer le vent.

Elle parle aux arbres,

Elle connaît depuis toujours la langue de la nature…

Les arbres mystérieux écoutent sans bruit…


Je suis prise d'une doucereuse envie de laisser aller mon esprit

qui s'est un instant posé sur ce livre où les papillons avec leurs ailes

finement sculptées et ciselées ne ces-sent de venir et d'aller en cortège

répandant une poudre scintillante…

Mes rêves m'entraînent, chaque nuit, très loin.

Je parcours le monde dans chaque recoin je crois d'abord que c'est irréel…

Une force secrète me retient.

Là, dans mon royaume de forêts et de fantômes, sur le sentier qui mène au paradis,

Je contemple une forme présente qui s'élance éblouissante…

Je m'approche et je vois de la douceur.

De mes instants de rêveries profondes naissent des bon-heurs à n'en plus finir…

Murmures et sons étranges m'environnent.

Une brise légère vient jusqu'à moi…

Une Licorne : créature mystique, à nulle autre pareille, de pureté et de grâce.

À l'orée du bois la belle s'y promène, dès l'aube venue…

On y découvre des formes étranges,des personnages de contes de fées…


Cachées dans les bois, et les landes, elles ne sortent de leurs cachettes qu'à la nuit tombée…

Evelyne Genique

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Bibliographie Evelyne GENIQUE

Publié le par Evy

Bibliographie de Evelyne GENIQUE

15/11/2013 – "L'écrin du Temps"             - Recueil de poésie - Ed Les Plumes d'Ocris.

01/12/2014 -  "La vie n'est qu'un voyage" - Recueil de poésie - Ed Les Plumes d'Ocris.
 

01/10/2016 - "Ma plume tisse" - Recueil de poésie - Ed Les Plumes d'Ocris. 
 

15/10/2018 - "La porte sur l'imaginaire" - Recueil de poésie - Ed Les Plumes d'Ocris. 

 

01/11/2019 - "Symphonie"- Recueil de poésie - Ed Les Plumes d'Ocris. 

 

Lien ci-dessous

evelyne genique - Auteurs Occitans & Catalans (over-blog.com)

 

 

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Prix Littéraires Evelyne Genique

Publié le par Evy

Prix Littéraires Evelyne Genique

 

Prix de poésie :

 

2014 - Premier prix de poésie libre - Prix Barbeaux Bourgois Maillard de Château Thierry

 

05/2018 - Diplôme d'honneur poésie récompensant le recueil "Ma plume tisse" - Salon de Mazamet.

 

12/2018 - 2ème prix de poésie libre au concours Charles Trenet  2018


05/2019 - Diplôme d'honneur "Collège Jean Louis Etienne" récompensant le recueil "La porte de l'imaginaire" Salon du livre de Mazamet.

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"Symphonie"- Recueil de poésie - Evelyne Genique

Publié le par Evy

 

 

Petit à petit, tu dévoiles palette et pinceaux
Et places ton chevalet
Pour mettre sur ta toile
Une musique douce et beaucoup de talent.

Comme ton monde est étrange !

Un tableau romantique, vision idyllique
Comme un soleil couchant.
Il faut ajouter le mouvement des danses,
En un ballet multicolore et sonore.

Ces accords obtenus par le biais des rimes,
S'enlacent, forment des figures comme des arabesques,
Des mouvements lents et gracieux.
C'est une symphonie colorée, d'un mélange de sensations.

Le tableau s'était animé sous nos yeux
Ce faisant, ils rencontrent d'autres personnages.

Le tableau donne l'occasion de réfléchir au rapport du peintre à son œuvre.

Présentation de l'ouvrage et Commande

L'auteur dédicace son ouvrage pour toute commande passée par le site.

 

Evelyne Genique, dans ce cinquième recueil, et toujours de sa prose poétique, invite son lecteur à la symphonie : Celle des couleurs inspirées par sa rencontre avec l’artiste Yim Choon Lee ; Celle d’une région en pays cathare dont elle visite les sites remarquables puis celle des mots qu’elle manie avec tant de talent.

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Bibliographie Jean-Louis Sanchez ...

Publié le par Evy

Bibliographie Jean-Louis Sanchez ...

Bibliographie   

 

" La Belle Aude m'a Raconté "  1998 Roman de terroir 

" Historiettes du Pays d' Oc "  2000 Nouvelles de terroir Humoristiques

" Meurtre en Battue "               2001 Roman Policier

" La Vallée du Bonheur "            2005 Roman de terroir       

" Un Drôle de Pastis "                2010 Roman Policier

 

A paraître en 2021 " Au service du Fisc " Récit Autobiographique 

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Bibliographie Didier Janvier

Publié le par Evy

Bibliographie  Didier Janvier

 

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