Pour faire vivre la Littérature Régionale. Française sur d’autres pays, 74 Auteurs a ce jour : de fictions, Romanciers, Poètes, Auteurs de Théâtre, Terroir et Traditions, Patrimoine, Histoire, Jeunesse, Évènements... la création et l’interprétation de spectacles vivants (chanson, jeu dramatique, conte...) (Livre sur l'afrique Robert Mondange une bibliothèque pour Assikoi, Assikoi le secret de la tombe, l’enfant d’Assikoi et la mangouste et mémoire d’un tirailleur d’Assikoi sous le titre d’auteur Les Amis du Pays d’Assikoi.)
Pour sa fête vous ne savez pas quoi offrir à votre père ?
Un voyage, une aventure, une découverte, un rêve, un saut dans le temps ou dans l’Histoire ?
Tout est possible. N’hésitez plus !
Offrez-lui un LIVRE !
« Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade. » (Julien Green)
"Et pourquoi pas "La Confiture de Vieux Garçon" comme cadeau original pour la Fête des Pères comblés par la vie...?!! Difficile de faire mieux !
A siroter bien à l'ombre, en tong et transat, dans la fraîcheur d'une soirée d'été, ou derrière les volets clos dans le chant des cigales lors d'une sieste paresseuse de vacances... quelques Nouvelles et Poèmes comme autant de fruits imaginaires conservés dans l'alcool de "La Confiture de Vieux Garçon", pour ouvrir toutes grandes les portes sur des évasions imprévues et un rien transgressives... Vite lues, une après l'autre, dans l'ordre ou le désordre... à consommer sans modération, pour un plaisir léger comme des bulles de champagne... "
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail à
Vous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
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LA CONFITURE DE VIEUX GARÇON
Auteur : Nicole BERNARD VILLA
Genre : Nouvelles littéraires, théâtrales et poèmes.
La Confiture de Vieux Garçon
La confiture de vieux garçon demande beaucoup de temps mais peu de travail.
Prendre un grand bocal dans lequel vous disposerez des couches de fruits mûrs, au fil des saisons toute une année, en couvrant au fur et à mesure d’une bonne eau-de-vie. Vous aurez soin de reboucher hermétiquement le bocal après chaque ajout.
Votre grande patience d’une année entière sera récompensée lorsque vous pourrez régaler vos convives à Noël ou lors d’une fête de famille, qui se feront un plaisir de trouver quel fruit se cache dans leur petit verre tout en vous racontant de jolis souvenirs des saisons enfuies…
Ma Confiture de Vieux Garçon
Prendre un grand cahier ou un ordinateur sur lequel vous écrirez toutes sortes de textes courts au fil des saisons d’une année ou plus, en entassant au fur et à mesure des Nouvelles littéraires, des Nouvelles théâtrales ou des Poèmes.
Vous aurez soin de relier tous ces textes dans une jolie couverture pour que chacun de vos lecteurs ait le plaisir intime de se glisser dans vos délires multiples et capricieux…
A déguster sans modération, quelle que soit la saison, le jour ou la nuit, pour des petits voyages sans départ et sans retour…
Cet ouvrage est composé en trois parties :
** UNE NUIT SANS SOLEILNouvelles littéraires.
quand la vie soudain se décale
sans que l’on n’y comprenne rien,
comme la métaphore incongrue
d’une réalité perdue dans le non-sens
** PETITS POEMES AUTOUR D’UN AMOUR NON IDENTIFIE
Mettre des mots sur ce qui n’existe pas, sur cette envie irrésistible d’aimer qui n’est rien, sur un désir à jamais perdu dans un rêve inachevé…
** ASYMPTOTESNouvelles théâtrales
dialogues de sourds
qui ne se rejoindront jamais,
paradoxes des solitudes
engluées dans des amours inutiles,
asymptotes de désirs avortés
dans l’impossible quête d’aimer
Retours de lecture…
« Je viens de lire avec un très grand plaisir les Nouvelles littéraires et théâtrales de « La Confiture.. »… au milieu de beaucoup de très beaux textes, je sortirai « Vintimille », « Les enfants », « Non Merci » et toutes les Asymptotes. Bravo ! » A.R.
« La Confiture de Vieux Garçon est un livre enrichissant tant par sa diversité des thèmes que par son écriture limpide et puissante. Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Très bon moment en commençant par ces nouvelles littéraires si différentes qui nous imposent tellement d'émotions et de sentiments secrets. Ma préférée est ELLE ... mais j'ai aussi beaucoup aimé NON MERCI et VINTIMILLE.
Bravo pour les Poèmes d'Amour : un pur bonheur.
Les petites pièces de Théâtre sont originales, bien rythmées et riches. Je souhaite qu'un jour elles puissent être jouées sur scène !
A l'image de la vraie "Confiture de vieux garçon ", ça fait du bien ! Merci . » M. N.
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail ànicole.bernard.villa@gmail.comVous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
Le roman POINT DE FUITE de N. BERNARD VILLA raconte l’histoire de trois personnages dont les destins amorcés il y a vingt ans dans une belle perspective de vies vont tout à coup s’enchevêtrer et se télescoper de manière si imprévue qu’il ne va plus rester du savant dessin, qu’un jeune homme dans un train qui va rejoindre sa vie…
Louise a aimé Vincent, vingt ans plus tôt. Elle en a eu un fils Simon.
L’histoire se déroule sur les trois jours de son enterrement qui va réunir Vincent et Simon qui ignorent tout des liens qui les lient chacun à Louise.
Voici trois extraits très différents du roman qui illustrent sa diversité.
L’enterrement de Louise dans un village d’Ariège.
Il faisait frais, avec cette odeur particulière de poussière minérale qui colle l’air dans les narines. Un air froid, un peu moite, comme dans toutes les églises fermées, parce que les églises sont toujours fermées.
Après l’énorme chaleur du dehors, il y avait eu comme un soulagement général de se retrouver dans cette ombre silencieuse et fraîche. Il y avait du bon dans cet enterrement d’été.
Bah ! C’est quand même moins triste un enterrement sous le soleil.
Bien sûr, elle était somme toute encore jeune pour mourir. Quarante-neuf ans, de nos jours, c’est quand même pas un âge pour mourir. Surtout pour une femme. Et bien conservée encore. Et gentille avec ça, pas bégueule pour un sou, même que c’était une artiste. Pour sûr, on n’avait jamais eu rien à redire de la Louise.
Quand elle est arrivée au village évidemment, avec ses grands cheveux n’importe comment, et toute seule avec son fils, qu’il s’appelait du même nom qu’elle et que donc, il n’avait pas de père, et qu’elle était quand même très jolie, les femmes se sont mises à critiquer sévère et les hommes ont fait mine de renchérir.
Mais on pouvait pas dire, pour la Louise, y’avait que sa peinture qui comptait et le gamin était bien éduqué, pas du tout comme ces hippies qui venait élever des chèvres en fumant des choses qu’il faut pas.
A part le toubib qui allait souvent à la maison aux volets bleus, alors qu’on voyait jamais Louise à la pharmacie et que le petit était robuste comme le mont Valier, on pouvait pas faire des histoires sur Louise. Et puis le toubib était divorcé depuis des années qu’on savait même plus le nom de sa femme, sauf les vieux qui n’ont plus que les généalogies comme souvenirs, et qu’en plus c’était un bon toubib, qu’on n’aurait pas aimé lui chercher noise.
Sans compter, que ça gardait les maris tranquilles.
Et maintenant, voilà qu’on allait porter la Louise en terre, et qu’il était là le toubib et qu’il n’avait rien pu faire avec toute sa science pour empêcher ça.
A côté du toubib, il y avait le fils de Louise. Un beau gars, pas beau comme on dirait d’un gars d’ici. Non, on voyait bien que c’était le fils d’une artiste et d’on ne sait qui de la ville, peut-être même de Paris.
Il était né ici, mais il n’était pas d’ici. Et sans doute, il ne resterait pas ici.
D’ailleurs, il était déjà parti à la Capitale pour faire ses études. Pas même à Toulouse ou à Bordeaux, comme les jeunes gars d’ici, ou même à Lyon ou à Montpellier. Non, direct à Paris. A vingt ans. Comme si à vingt ans, on avait besoin d’aller tout de suite à Paris pour faire ses études ! Des études d’art ! Qu’on sait même pas à quoi ça ressemble, des études d’art ! Sa mère, elle, elle le faisait, l’art.
Enfin, c’est comme ça maintenant, y’a des métiers, on ne sait même plus de quoi ils sont faits ! N’empêche, il est gentil quand même le petit, d’ailleurs, Camille a encore fait les confitures de myrtille pour qu’il emporte à Paris.
C’était presque fini. La cérémonie avait été courte. On ne savait même pas si Louise croyait au Bon Dieu, mais ici au village, on ne pouvait pas imaginer de porter quelqu’un en terre sans passer par le Bon Dieu, et encore plus une jeune femme, vous pensez, et puis le curé avait dit qu’elle était baptisée et que puisqu’elle était baptisée, il n’y avait pas de raison pour qu’on ne fasse pas comme d’habitude.
Même la mort, c’est plus facile avec une habitude.
Même que ça ne s’appelle pas une habitude pour la mort, mais un rituel.
C’est comme quand tu embrasses ton môme avant de dormir et que ça l’empêche d’avoir peur et de faire des cauchemars. Parce que les enfants ont peur de la nuit, comme les adultes ont peur de la mort.
Le JOURNAL de Louise, pour Simon son fils, après sa mort. Louise raconte l’amour unique et éphémère qu’elle a eu pour son père Vincent, dont il ignore tout.
Notre amour a été le point de jonction de nos différences quand elles n’étaient encore qu’au stade de l’identification.
Il s’en est nourri. Il a voulu croire que, puisque nous étions tous les deux différents du même monde, nous étions identiques.
Un africain noir et un asiatique jaune, sont très différents d’un blanc occidental. Mais cette différence par rapport au blanc, ne les fait en rien se rejoindre.
Il nous a fallu cinq ans pour nous rendre compte de cette évidence.
Cinq ans de bel et bon amour, de jeunesse, de soleil, de rire, d’insouciance, de désirs, de vie sans avenir et sans passé, de vie réinventée…
Nous étions forts tous les deux, trop forts sans doute.
Il faut peut-être une inégalité dans l’amour, ou du moins une complémentarité. Ou peut-être, c’est la même chose.
Cette photo au bord du lac, c’était la dernière.
Nous ne nous sommes jamais revus.
Quand j’ai été retirer la photo dans le petit magasin jaune, une cloche s’est mise à carillonner gaiement à l’ouverture de la porte, comme les sonnailles des chèvres qui dévalent la montagne le soir, pour retourner au bercail.
Il faisait déjà frais en ce début de septembre.
Je l’ai posée là, juste à côté du cahier. Le temps s’est écrasé au point de cette mémoire retrouvée. Je sors de l’eau glacée, brûlée de soleil, je cours, je ris dans l’éblouissement de la lumière éclaboussée, je me jette sur lui, je suis contre sa peau, dans son odeur…
********
J’ai écrit sur la photo pour lui dire ma mort.
J’ai rajouté une carte parce que la photo était trop petite et je n’avais pas la place pour lui parler de toi.
Tu vois, un petit carton pour lui et un cahier entier pour toi.
Un cahier pour un grand passé que tu ignores, quand lui aura tout l’avenir pour te connaître.
Si tu veux. S’il veut.
Une fois satisfaite une curiosité légitime, il faudra que tu te poses les vraies questions :
Est-ce que tu veux vraiment adopter un père qui n’a jamais eu besoin de toi ?
Est-ce qu’il voudra vraiment adopter un fils qu’il aurait été incapable d’aimer ?
Si je vous donne l’un à l’autre, c’est aussi pour vous libérer facilement l’un de l’autre.
Ce ne devrait pas être trop difficile, maintenant que j’aurai disparu de vos vies.
Ma mort rompt le lien ténu qui vous rapprochait.
Je vous laisse libres.
Ta vie t’appartient, et la reconnaissance de ton origine n’en est certainement pas la clef.
J’ai mis la photo et le carton dans une enveloppe. Je vais la donner à Pierre, il l’enverra le moment venu.
Vincent et Simon assistent à une conférence sur Van Gogh et ce qu’est un artiste.
C’est Simon qui parle, après le départ de Vincent.
Mais Vincent s’était soudain calmé, ses yeux devenus un seul trait noir enfoncé sous les arcades sombres, brillaient d’une étrange lumière.
Il parla d’une voix serrée et rauque, comme si les mots étaient faits eux-mêmes d’une matière rêche et difficile à émettre :
« Se réaliser... se réaliser pour un artiste… mais c’est mourir, ou cesser de créer. Ce qui est sans doute la même chose. Parler de réalisation pour un artiste, c’est le nier. L’artiste, c’est celui qui cherche, celui qui va vers autre chose, celui qui ne possède jamais, celui qui va vers l’inaccessible désir… l’artiste est un homme qui marche… s’il s’arrête, c’est qu’il est mort… il ne faut pas vouloir arrêter un artiste… il faut qu’il marche… il faut accepter qu’il marche… il faut lui donner de le laisser marcher… »
Vincent s’est levé. Il est parti.
J’étais magnifiquement anéanti, je l’ai suivi, désespérément heureux, perdu, émerveillé.
Il marchait vite, sous une petite pluie fine et grasse. Je voulais lui dire que je l’aimais, que je comprenais, qu’il n’était pas tout seul et que moi aussi je savais tout ça exactement comme il l’avait dit, à cause de Louise. Je souffrais de n’avoir pas le courage de le rejoindre et cette souffrance en moi était terrible, et plus elle était terrible, moins je pouvais le rejoindre, et plus j’aurais voulu courir, plus mes jambes devenaient raides.
Je le suivais dans cet insupportable naufrage, comme l’homme perdu qui va couler s’accroche à l’infime lumière d’un phare improbable, sans avoir d’autre pensée que de se sauver.
Je l’aimais.
Je l’aimais comme un fou.
J’aimais cet homme au point de vouloir mourir avec lui sous cette pluie glacée, s’il fallait mourir pour rien, pour être différent et ne pas vouloir renoncer à cette différence.
Je le suivais comme une bête, sans rien savoir, sans rien comprendre, avec ce seul instinct sauvage de ne pas le perdre, quand ma vie entière tenait dans cette poursuite absurde d’un homme seul qui marchait dans la nuit glacée.
Il était arrivé à sa voiture. Il a ouvert la porte sans même se retourner, il est monté, il a démarré.
Je suis resté sur le trottoir gluant de pluie huileuse.
Il était parti.
Il n’était plus là.
La vie toute entière se résumait à cette petite pluie fine et tenace qui transperçait mon blouson de jean. Je ne bougeais pas. Le moindre geste et il aurait fallu que j’existe. Le moindre geste et il aurait fallu que je meure.
Vincent était parti.
J’étais fixé à cet endroit précis, sans qu’aucune pensée ne puisse se greffer à cette seule évidence terrible.
Vincent était parti.
J’ai vu la voiture. Il est arrivé très vite. Il s’est arrêté juste devant moi. Il n’a pas stoppé le moteur.
Je suis monté.
Il faisait chaud, et j’ai essayé de calmer les battements de mon cœur en suivant le rythme régulier des essuie-glaces, comme si ma vie en dépendait.
Il fallait surtout que la pluie ne s’arrête pas.
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Mettre des mots sur ce qui n’existe pas, sur cette envie irrésistible d’aimer qui n’est rien, sur un désir à jamais perdu dans un rêve inachevé…
** ASYMPTOTESNouvelles théâtrales
dialogues de sourds
qui ne se rejoindront jamais,
paradoxes des solitudes
engluées dans des amours inutiles,
asymptotes de désirs avortés
dans l’impossible quête d’aimer
Retours de lecture…
« Je viens de lire avec un très grand plaisir les Nouvelles littéraires et théâtrales de « La Confiture.. »… au milieu de beaucoup de très beaux textes, je sortirai « Vintimille », « Les enfants », « Non Merci » et toutes les Asymptotes. Bravo ! »
« La Confiture de Vieux Garçon est un livre enrichissant tant par sa diversité des thèmes que par son écriture limpide et puissante. Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Très bon moment en commençant par ces nouvelles littéraires si différentes qui nous imposent tellement d'émotions et de sentiments secrets. Ma préférée est ELLE ... mais j'ai aussi beaucoup aimé NON MERCI et VINTIMILLE.
Bravo pour les Poèmes d'Amour : un pur bonheur.
Les petites pièces de Théâtre sont originales, bien rythmées et riches. Je souhaite qu'un jour elles puissent être jouées sur scène !
A l'image de la vraie "Confiture de vieux garçon ", ça fait du bien ! Merci . » M. N.
TRIPTYQUE DES SOLITUDES
Auteur : Nicole BERNARD VILLA
Genre : théâtre
« Triptyque des Solitudes » trois pièces de théâtre, reliées par un bandeau
4ème de couverture Bandeau
La Solitude quand l’autre est parti, que l’espoir s’amenuise au fil des dimanches à l’arrivée du 19h17, que la Fille ferme le kiosque à journaux, que le Jeune devrait aller prendre le bus… quand le Vieux repart à pied dans la longue nuit d’hiver qui n’a plus de fin…
La Solitude quand il ne reste qu’elle devant l’inexorable tragédie qu’il faudra vivre, qu’il ne reste plus que quelques heures, qu’il faut décider de ce que sera ce temps juste avant de disparaître sans mémoire, qu’il n’y a plus personne pour aider personne… quandl’inacceptable est déjà la mort…
La Solitude quand elle est devenue l’essence même de la vie, quand on n’a plus de corps, plus d’âme… qu’elle a grignoté tout l’espoir…
La Solitude
Quand on n’attend plus personne,
Quand on n’a plus envie d’aimer, Quand il n’y a plus rien
Que soi
4ème de couverture ** 19h17 LE DIMANCHE
Un hall de gare l’hiver dans une lointaine banlieue de la capitale.
Tous les dimanches depuis si longtemps un vieil homme va acheter le journal au kiosque que tient la même fille depuis presque dix ans. Puis il va s’asseoir sur l’unique banc de bois pour lire en attendant l’arrivée du 19h17, le dernier train en provenance de Paris.
Il n’y a jamais personne qui descend du train pour lui…
Un homme plus jeune arrive à son tour et va directement s’asseoir à côté de lui pour attendre le même train, comme chaque dimanche depuis deux ans.
Il n’y a jamais personne qui descend du train pour lui…
C’est l’heure où la fille du kiosque ferme sa boutique.
Elle n’attend jamais personne au 19h17 le dimanche soir…
4ème de couverture ** LA POUPEE DE CHIFFON
Deux ou trois heures avant la bombe annoncée…
Une bombe qui anéantira tout ce qui est vivant.
Partir, aller dans un abri, mourir, accepter l’anéantissement général sans rien lâcher de ce que l’on est…encore.
Vivre ces quelques heures avec la conscience précise de ce qui va arriver, quand tous les mots sont vidés de leur sens devant l’échéance définitive.
Que reste-t-il de l’intelligence, de la force, du pouvoir quand la peur absolue s’installe ? Que reste-t-il de chacun d’entre nous qui nous pensions tellement intelligent, tellement fort, tellement important…Que reste-t-il de l’amour… ?Que reste-t-il de l’innocence de la Petite… ?
4ème de couverture ** DOUBLES OU QUITTE
ELLE a cinquante ans, ELLE est commissaire de police,
ELLE a réussi,
ELLE a de l’argent,
ELLE est libre, indépendante, célibataire…
ELLE n’est plus vraiment jeune,
ELLE a un métier d’homme,
ELLE a une médaille,
ELLE n’a besoin de rien,
ELLE est seule…
Et puis il y a L’AUTRE,
Et puis il y a LUI,
et ils pourraient s’aimer LUI et L’AUTRE si ELLE ne voulait pas tout le temps les tuer…
Et pourquoi les tuer puisqu’ils n’existent pas… ?
Comme on tue le temps, l’amour ou le bonheur qui n’existent pas non plus…
Cet ouvrage « Triptyque des Solitudes » a fait l’objet d’une première édition en octobre 2020.
Genre : Nouvelles littéraires, théâtrales et poèmes.
La Confiture de Vieux Garçon
La confiture de vieux garçon demande beaucoup de temps mais peu de travail.
Prendre un grand bocal dans lequel vous disposerez des couches de fruits mûrs, au fil des saisons toute une année, en couvrant au fur et à mesure d’une bonne eau-de-vie. Vous aurez soin de reboucher hermétiquement le bocal après chaque ajout.
Votre grande patience d’une année entière sera récompensée lorsque vous pourrez régaler vos convives à Noël ou lors d’une fête de famille, qui se feront un plaisir de trouver quel fruit se cache dans leur petit verre tout en vous racontant de jolis souvenirs des saisons enfuies…
Ma Confiture de Vieux Garçon
Prendre un grand cahier ou un ordinateur sur lequel vous écrirez toutes sortes de textes courts au fil des saisons d’une année ou plus, en entassant au fur et à mesure des Nouvelles littéraires, des Nouvelles théâtrales ou des Poèmes.
Vous aurez soin de relier tous ces textes dans une jolie couverture pour que chacun de vos lecteurs ait le plaisir intime de se glisser dans vos délires multiples et capricieux…
A déguster sans modération, quelle que soit la saison, le jour ou la nuit, pour des petits voyages sans départ et sans retour…
L’auteur a voulu mettre ensemble trois genres réunis – littéraire, théâtral et poésie – pour donner envie de découvrir plusieurs facettes de son écriture et amener peut-être certains lecteurs qui n’en auraient pas l’habitude ou l’occasion, à découvrir de la poésie ou du théâtre, les nouvelles littéraires ayant peut-être aiguisé une certaine curiosité et quelques plaisirs…
Cet ouvrage « La Confiture de Vieux Garçon » a fait l’objet d’une première édition en octobre 2020.
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail ànicole.bernard.villa@gmail.comVous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
Sur la ligne d’horizon de la vie, marquer un point de fuite
Faire converger toutes les lignes d’amours pour obtenir une vision en perspective des formes et des intensités de ces amours, de n’importe quelle nature qu’ils soient.
Montrer ainsi qu’il n’est qu’un amour unique
issu du même point de fuite.
4ème de couverture
Une femme, un homme… et l’amour
Une femme, un fils… et l’amour
Un homme, un homme… et l’amour
Une femme, un homme…et la mort
Un fils… et la vie
Seul
Retour de lecture…
« Je viens à peine de terminer votre roman « Point de Fuite » que je ressens le besoin de vous écrire, surtout ne pas rompre le charme, le lien, rester dans cette quête que vous décrivez si merveilleusement.
J’ai lu ce livre lentement, très lentement, pour m’imprégner de chaque mot, le laisser s’épanouir, s’étirer, m’envahir de sensations, d’émotion de questionnement. Il est écrit comme un tableau par petites touches, effleurements, retouches…
Bien sûr il y a aussi une petite intrigue qui nous tient en suspens, on voudrait savoir tout de suite, s’accaparer l’improbable rencontre entre Simon et Vincent. Comme toujours on croit que le savoir s’accapare, qu’on peut le tenir, alors que dès qu’on s’en approche, il se volatilise, se dissout, se diffracte, s’éloigne.
C’est la grande beauté de votre roman : laisser le savoir en suspens, toujours, pour tout. Cette quête éternelle est aussi ma passion. Alors dans un grand élan d’égocentrisme j’ai ressenti… comme si ce livre avait été écrit pour moi, moi seule. C’est probablement le livre que j’aurais aimé savoir écrire.
C’est si difficile d’écrire ce pour quoi il n’y a pas de mots, ou pas le mot exact, juste des couleurs, des esquisses…
Je sais que la vie réelle, difficile, choquante parfois, va reprendre le dessus, mais je garderai longtemps au fond de moi ce bijou… que je saurai retrouver au détour d’un chemin. » A. I.
Ce roman « POINT DE FUITE » a fait l’objet d’une première édition en octobre 2020.
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail à
Ce roman, ARIETTA Opus 111, a été inspiré à N. Bernard Villa par la trente-deuxième et dernière sonate pour piano de Beethoven.
C’est au cœur de cette musique que Thomas. B, pianiste aussi solitaire que célèbre dans le monde entier, et une fillette de onze ans, Marie-Magdalena, « mi-oiseau, mi-jasmin », perdue dans un destin sans issue, vont s’approcher et avoir besoin l’un de l’autre dans leur identique solitude.
Peu à peu la gamine sans avenir va suivre cet improbable chemin de la musique et de la mer aux côtés de l’artiste étrange, qui lui permet d’imaginer une autre mémoire, une autre éternité.
Beethoven voulait consoler le monde avec sa musique… il a donné sa force à ces deux là pour affronter leur impossible destin dans cette joie dérisoire mais superbe qui les unit à jamais….
Il n’est point besoin de connaître la musique, pas plus que la mer pour partager quelques instants de leur vie et de cet amour insolite qui les liera bien au-delà de la mort…il suffit de vouloir écouter, voir, et rêver… seulement rêver…
Retours de lecture…
« … Je ressors de la lecture de ce livre totalement bouleversée. Cela fait longtemps que je n’avais pas pleuré en lisant. C’est magnifique, plein de tendresse, d’amour, de force, de vie, de musique que j’entendais en lisant… Merci mille fois. » Michelle M.
« … Je vous remercie pour le livre que vous m’avez offert hier, je l’ai lu d’un bout à l’autre ce matin. C’est un des plus beaux livres que j’ai lu parmi plusieurs centaines, autant sur le fond qu’au niveau du style. Je remercie l’auteure pour la grande poésie qu’elle a laissée dans ces pages… » Julie H.
« … J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il devient rare de nos jours d’en trouver d’aussi bien écrits et malgré tout le travail que j’avais à faire la semaine dernière, je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir terminé !... » Marie-Clotilde N.
« …Pour vous exprimer l’émotion qu’il m’a procuré, me viennent les mots de tendresse, angoisse, sourires, larmes, surprise, tristesse, amour solitude, attachement… je vais devoir le relire car je l’ai dévoré trop vite et sans respirer… » Véronique F.
« Votre ouvrage est un petit bijou, sur le fond comme sur la forme : j’aime beaucoup cette écriture poétique dont vous avez imprégnée vos phrases… » Alain R.
Ce livre ARIETTA,OPUS 111 a fait l’objet d’une première édition en septembre 2019.
ARIETTA Opus 111 est consultable sur le site de CoolLibri.
(Il est possible de le télécharger en version e-book.)
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail à
L’important en musique, c'est que les mots n'existent pas.
Les réalités ne sont que des images évoquées.
Elles restent en transparence, différentes pour chacun selon ce qu'il peut en saisir.
Par exemple, le mot « amour » n'existe pas.
Tout cela est une émotion, ressentie ou non, plus ou moins vécue selon votre sensibilité, qui peut vous faire trembler parfois si intensément que vous restez dans le silence d'après avec ce goût âcre au cœur, comme une petite mort.
Mais le mot, c'est autre chose. Le mot, est définitivement fermé sur lui-même.
Il signifie.
Alors la chose commence à exister.
Peut-être est-ce pour cela que les politiques s'entourent de musiciens tandis qu'ils jettent à la rue leurs poètes, à coups de pied au ventre.
Aimer
Il faudrait que je demande à Doubaï quel est le sens de ce mot. Un poète doit pouvoir expliquer cela.
« Doubaï, toi qui es poète, et qui donc sait le sens des mots, est-ce que « aimer » c'est la même chose que « Magdalena » ? »
Il ne rira pas.
Un poète ne rit jamais avec « l'amour ».
Il prendra un stylo, il écrira le mot « amour » et puis des tas d'autres mots autour : il pourra y avoir des grenouilles, des diamants, de la pluie, des soleils explosés, des cailloux noirs, des chemins de forêts... beaucoup de mots-, et puis des phrases où les mots enchâssés formeront une marqueterie savante.
Puis il relèvera la tête et il me dira: « Voilà. »
Je vais regarder. Ce sera très beau. Je chercherai fébrilement le mot "amour" parmi les grenouilles, les soleils explosés et les cailloux d'onyx.., il n'y sera pas.
Je tendrai la feuille inutile à Doubaï et je lui dirai avec force :« Où est l' « amour »
Il me regardera alors avec ses grands yeux étonnés, et il me répondra : « Mais… partout. »
C’est la dixième chambre d’hôtel ce soir. La même. Une autre.
Je n’ai rien résolu.
Elle est dans ma mémoire et tout cela reste parfaitement absurde.
Mais elle est là.
C’est la seule chose qui compte.
Une idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir
ARIETTA Opus 111 est consultable sur le site de CoolLibri.
(Il est possible de le télécharger en version e-book.)
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La vie de Nicole BERNARD VILLA est double, partagée entre un métier de professeur de piano à Foix et à Mirepoix et un autre métier d'exploitante d'un verger de noyers.
Bien sûr, comme toutes les autres femmes ayant charge de famille, elle a évidemment une multitude d'autres métiers comme cuisinière, agent d'entretien, blanchisseuse, secrétaire etc... que nous avons plutôt l'habitude d'appeler des "activités".
Forcément comme l'écriture est une partie de sa vie, ces "métiers" et diverses "activités" ne lui laisse pas beaucoup de temps de loisirs pour les réseaux sociaux et autres vacances étrangères.
Pour autant elle voyage tout le temps dans la vie de ses personnages qui lui permettent de vivre toutes ces vies qu'elle aurait tant aimées partager pour certaines et qui la consolent de n'avoir été l'héroïne que de la sienne...
Une idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir
ARIETTA Opus 111 est consultable sur le site de CoolLibri.
(Il est possible de le télécharger en version e-book.)
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail à
Vous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
Ce roman, ARIETTA Opus 111, a été inspiré à N. Bernard Villa par la trente-deuxième et dernière sonate pour piano de Beethoven.
C’est une évocation passionnée de la force de vie contre une mort certaine, où l’espoir est une quête absurde et magnifique à laquelle le compositeur ne renoncera jamais malgré le pire des destins qui lui a été dévolu, la surdité.
C’est au cœur de cette musique que Thomas. B, pianiste aussi solitaire que célèbre dans le monde entier, et une fillette de onze ans, Marie-Magdalena, « mi-oiseau, mi-jasmin », perdue dans un destin sans issue, vont s’approcher et avoir besoin l’un de l’autre dans leur identique solitude.
Peu à peu la gamine sans avenir va suivre cet improbable chemin de la musique et de la mer aux côtés de l’artiste étrange, qui lui permet d’imaginer une autre mémoire, une autre éternité.
Beethoven voulait consoler le monde avec sa musique… il a donné sa force à ces deux là pour affronter leur impossible destin dans cette joie dérisoire mais superbe qui les unit à jamais….
Il n’est point besoin de connaître la musique, pas plus que la mer… il suffit de vouloir écouter, voir, et rêver… seulement rêver…