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Marie-Andrée Balbastre est auteur compositeur.

Publié le par Evy

Marie-Andrée Balbastre est auteur compositeur.

 

CD et RECUEILS de Marie-Andrée BALBASTRE  

 

www.mabalbastre.fr 

 LA TERRE, CE JARDIN  

 Aquarelles de Marie-Noëlle Berson. 

  

Avec ce premier recueil, Marie-Andrée Balbastre délaisse la guitare pour une  poésie libre en hommage à la nature, inspirée de ses racines paysannes.  La terre, l’eau, l’air, le feu, les quatre éléments qui composent l’univers, sont tour à tour  mis en lumière comme des forces qui donnent sens à la vie humaine.  C’est dans la simplicité de ces choses redécouvertes que l’homme retrouvera sa place  sur cette planète. 

 

BALLADES et CHANSONS 

tableaux à l’huile de Serge Tuquet.  

 Marie-Andrée Balbastre est auteur compositeur.  

Elle rassemble dans ce deuxième recueil les paroles de ses  chansons, comme le troubadour du Moyen Age a laissé trace écrite de ses poèmes chantés. Les textes sont regroupés d’une manière thématique, et non chronologique selon la parution de ses albums, pour donner une vue d’ensemble de son œuvre. Paroles sans musique dans ces pages, pour laisser toute la place à la musique des mots.  

A CHAQUE SAISON SA CHANSON 

 peintures au pastel de Françoise Chemla . 

La nature, toujours sous le regard du poète, se transforme au grès des saisons. A chaque période du cycle annuel, résonne un chant d’oiseau, souligné par un proverbe occitan, auquel répond la musique des mots et des images qui s’entrelacent, du printemps à l’hiver, en lente ritournelle du temps qui passe et du temps qu’il fait. La poésie dit la complexité et la fragilité de ce monde vivant qui force l’émerveillement et mérite le respect.

 

4 CD paroles et musiques de Marie-Andrée Balbastre 

ITINERANCE : Un voyage musical en forme de quête aux couleurs de l’espoir ; des mots qui chantent, au-delà de la réalité quotidienne du monde d’aujourd’hui, l’univers onirique de la femme poète qui poursuit son rêve. 

VENT D’OC : Ce vent qui souffle en Occitanie, venu d’on ne sait où, est porteur des rumeurs du monde. Il dit la fragilité des « enfants de la terre, petits d’hommes », mais aussi la force de l’amour, ce pont qui conduit à l’autre, l’ami ou l’étranger. 

PLUS LOIN QUE NOS REVES : de ses pérégrinations et de ses propres rêves, cette voyageuse glane ça et là les mots et les rythmes  de ses refrains. Elle nous emmène jusque sous les tropiques le temps d’une « Samba », ou aux portes du désert à « Marrakech », mais  aussi dans ces pays où la déraison des hommes sème guerre et misère. 

 VEILLEUR épuisé---------------------------------------------------------------------





 

COMMANDE à renvoyer à l’auteur :

Marie-Andrée BALBASTRE 4 rue de l'Orbiel 11600 Conques-sur-Orbiel, tél 06 76 77 52 78.  mabalbastre@wanadoo.fr 

NOM prénom……………………………………………………. 

Adresse………………………………………………………… 

…………………………………………………………………….. 

…………………………………………………………………………………………………………………………………………….   commande La terre ce jardin 12 € ………………………… 

 Ballades et Chansons 15 #……………… 

 A chaque saison sa chanson 12 €…………... 

  

 CD 15 euros : Itinérance, Vent d'Oc, Plus loin que nos rêves, (Veilleur épuisé) …………………………………………………………………………………………………………Total__________

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Auteur Cathou Quivy...

Publié le par Evy


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Catherine Pitat

 

« La croqueuse de mots » : C’est un recueil de 7 nouvelles

dont le fil rouge est l’usage et la compréhension que l’on fait

des mots. Car les mots peuvent tour à tour réconforter,

anéantir, glorifier ou détruire…suivant l’affectation ou

l’emploi que a décidé de leur accorder. Dans ce livre vous

découvrirez une voleuse de mots , un passeur de livres, une

collectionneuse de mots, une restitueuse de mémoire, un

homme qui écrit sur des galets …et vous dans quelle catégorie

vous situez-vous ?

« Jeanne de la Périgouse » : J’ai mis plus de 2 ans pour

recueillir la parole de Jeanne une vieille institutrice qui

voulait témoigner de sa vie en Lozère dans des paysages

magnifiques certes mais arides et froid en hiver. Jeanne a

remplacé du jour au lendemain l’instituteur de Gros Garnon

sur le Causse Méjean parce qu’il partait à la guerre comme

soldat ; on était en 1939 et Jeanne n’avait que 19 ans ! Elle a

été toute sa vie institutrice dans de minuscules écoles à

classe unique qui ont fermé les unes après les autres …Ses

conditions de vie seraient inimaginables aujourd’hui, mais

Jeanne était une femme de conviction qui croyait que seule la

culture peut contrer l’obscurantisme !

« Potins de rue » Quand on a habité durant 40 ans dans un

hameau de 15 âmes en pleine Lozère ; dont la seule route

d’accès termine sa course dans la forêt, que seuls les cris des

chevreuils ou des renards et les chants des oiseaux de nuit

berçaient notre sommeil et qu’on est obligé tout à coup de

vivre en plein centre-ville dans une maison sans jardin ni

terrasse, le changement est brutal. Ce petit recueil de 3

nouvelles témoigne sur un ton humoristique de mes

découvertes sur les habitudes de vie nos contemporains en

ville ...

« Ne me Lâche pas la main » Récit de l’accueil de réfugiés

Hmong en sud Lozère, illustré des très beaux dessins de mon

ami Tchou Vang artiste peintre. Les Hmong originaires du

nord Laos s’étaient engagés auprès des Français dans la

guerre d’Indochine. Quand les Français puis les Américains

sont partis, on a abandonné ces gens qui ont dû fuir les

exactions commises à leur encontre en se réfugiant en

Thaïlande, où ils ont été emprisonnés dans des camps. En 1975

la France a accepté de les accueillir. En 1979 j’ai été

embauchée par une association chargée de les héberger mais

aussi de leur apprendre le français car leur très ancienne et

extraordinaire culture est traditionnellement orale et ils ne

savaient ni lire ni écrire... Le choc entre deux mondes, deux

modes de vie, deux façons de penser et de vivre ! Ce dont je

ne me doutais pas c’est que naîtrait une solide et belle amitié

qui perdure toujours ; au point que mes amis Hmong

m’affirment que j’étais Hmong dans une autre vie !

« Trois destins » : Un livre puisé dans ma propre histoire

puisque le 1er destin est un récit de vie de ma grand-mère

maternelle née à Nîmes et fille de pasteur protestant ; elle

s’est devenue infirmière, elle s’est rendue sur les champs de

bataille de la guerre de 14/18 pour soigner les blesser. Elle a

fini sa vie seule dans une petite maison en Normandie un

différend entre ma mère et elle, l’ayant éloignée de sa fille !

Le 2e destin est celui de mon beau père maréchal-ferrant en

Cévennes, un homme qui savait tout faire de ses mains qui ne

supportait pas qu’on dise du mal

des gens et qui avait un amour immodéré pour sa petite fillenommée par tous « la petite fille du maréchal » Le 3e destin est celui de mon père un homme sévère et droit qui a été ingénieur chimiste dans un grand groupe laitier que tout opposait au maréchal-ferrant mais qui avait un point commun : l’amour de leurs petits enfants

Envie de le lire: à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En  retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

mimap@hotmail.fr




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Atelier de Novembre " Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Publié le par Evy

Atelier  de Novembre "  Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Défi ouvert à tous

Pour occuper vos journées

 Du 01/11/20 au 30/11/20

Vous faites comme ça vous arrange

Même si vous dépassez je mets à jour régulièrement

Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Parler de

--- Vos lectures

--- Livre qui vous à marqué

--- Qu'en pensez- vous ???

Vos participations

La participation de catherine Pitat ( Cathou Quivy)

La participation de catherine Pitat ( Cathou Quivy)

La participation de catherine Pitat ( Cathou Quivy)
 
le dernier livre que je viens de lire est "le monde n'existe pas " de Fabrice Humbert publié chez Gallimard édité en janvier  2020
Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s’afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d’un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s’agit d’Ethan Shaw. Le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d’avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où se sont connus, pour mener l’enquête. Mais à mesure qu’il se confronte au passé, toutes ses certitudes vacillent…
Roman haletant et réflexion virtuose sur la puissance du récit, Le monde n’existe pas interroge jusqu’au vertige une société aveuglée par le mensonge, où réalité et fiction ne font qu’un.
Un suspens qui nous fait douter de la réalité de ce que nous vivons ou plutôt de la réalité du monde où nous vivons ! Et si tout n'était que mensonge ? Si nos sociétés ne sont que fiction ?
J'ai beaucoup aimé et c'est très bien écrit

Publié dans Atelier de lecture

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Atelier d'écriture 1 : Thème "Les olives " Liste des mots ...

Publié le par Evy

Merci Gigi pour le Logo

Merci Gigi pour le Logo

J'organise chaque semaine un défi

Vous avez le choix dans la liste ci-dessous et la semaine pour le faire 

D'écriture, Poésie, Acrostiches, Citations, texte d'Auteurs, Haïku,  prose etc...

De créa  d'image, de gif, de photo, peinture, dessin, Vidéo, musique Reportage etc...

Ayant pour règle un thème imposé

Où 10 mots

Ouvert du Dimanche au Dimanche  

Vous faites comme ça vous arrange

Même si vous dépassez la semaine

Un grand bravo aux participants 

Cette semaine le thème du 01/11/20 au 08/11/20

C'est "  Les olives "

--- Les 10 mots

Argent, Forme, Regarder, Source, Semblable, Hostile, Jarre, Sacré, toujours, Parfumée...

On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier

et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin...

Atelier d'écriture 1 : Thème "Les olives " Liste des mots ...

Vos participations

La participation de l'Auteur Cathou Quivy...

La participation de l'Auteur Cathou Quivy...

La participation de Auteur Cathou Quivy

Les olives 


Jadis vivait dans un petit village de Provence, Pierrot, un drôle de garçon que tout le monde disait simplet. Il était un peu contrefait, de petite taille, « maigroulet » et habillé été comme hiver d’une drôle de salopette élimée et d’un chapeau en toile kaki qui avait une forme bizarre. Les gens du village riaient de lui ; mais Pierrot n’en avait cure ! Il était seul depuis la disparition de ses parents ! La vente de la maison familiale dont il avait héritée lui avait rapporté quelque argent. Il n’avait gardé du domaine de ses parents qu’une jolie parcelle plantée d’oliviers où se tenait une petite bicoque couverte de tuiles, assez semblable à une maison dessinée par un enfant : une porte deux fenêtre avec un toit pointu et une cheminée sur l’une de ses pentes. Pierrot l’avait regardée sous toutes les coutures, examinée avec soin puis était descendu au village demander à son cousin artisan maçon de lui réaliser quelques travaux afin de la rendre habitable. Quand les travaux furent terminés il acheta un poêle à bois, y installa les quelques meubles qu’il avait, mit des rideaux aux fenêtres et tira sur le pas de la porte un vieux banc où il pourrait s’asseoir pour fumer sa pipe. Enfin il bâtit un bassin semblable à celui qui existait dans le jardin de ses parents pour pouvoir le remplir avec l’eau de la source qui coulait juste derrière la maison, car il avait besoin d’avoir toujours une réserve d’eau claire pour lui, son chien (un vrai bâtard mais un sacré chien de garde), son âne et la dizaine de poules qu’il avait achetées et enfermées dans un vaste poulailler à l’abri des renards. Il avait aussi le projet de planter un potager et surtout de cultiver ses oliviers. La découverte dans l’appentis qui s’appuyait sur le côté de sa maison, de plusieurs belles jarres à huile en grès, lui avait donné l’idée d’essayer de faire de l’huile à partir de ses arbres. Alors il avait acheté une charrue quelques outils et commencé avec l’aide de son âne, à débroussailler et à entretenir son terrain. Au début la végétation sauvage lui fut hostile mais Pierrot était opiniâtre dans son travail et savait abattre la besogne sans rechigner. Son âne, quant à lui, dévora les chardons ! Il lui fallut bien deux ans pour remettre la parcelle en état, tailler les arbres et planter son potager. Mais le soleil et l’eau de sa source étaient ses alliés. A l’automne de la troisième année il s’en fut avec son âne attelé à une charrette et chargée de paniers remplis à ras bord de ses olives, au moulin pour les presser afin d’en faire de l’huile. Il s’avéra que son huile était d’une belle couleur, odorante et extrêmement parfumée ! Très vite la nouvelle fit le tour du le village et on vit les gens monter chez Pierrot pour lui acheter son huile qu’il stockait dans les belles jarres dans l’obscurité de son cabanon. Plus personne ne se moquait de lui et beaucoup lui demandait ce qu’il allait faire de l’argent gagné. « Qu’est-ce ça peut bien vous faire ? » dit-il en clignant de l’œil « Je vais me marier ». L’histoire ne dit pas si Pierrot convola en justes noces mais ce qui est certain c’est que son huile est célèbre, bien des années après sa disparition. Certains s’obstinent à fouiller sa parcelle dans l’espoir d’y découvrir un hypothétique trésor qu’il y aurait enterré ! Ce qui est vrai, c’est qu’avant de mourir Pierrot s’était fait bâtir un énorme caveau en marbre, devant lequel pousse un olivier : c’est là qu’il repose !

http://auteurs-d-occitanie.over-blog.com/tag/cathou%20quivy/

La participation de l'Auteur Cau Thérèse

L'olive

Je le tiens de source sûre, puisque de mon ami Olivier, un oléiculteur passionné: peu importe l'argent qu'elle coûte ou la forme de la pizza, elle doit, pour être parfumée à souhait, toujours contenir un ingrédient indispensable. Dans la boutique d'Olivier, on le trouve, avec des dizaines d'autres, dans une jarre, semblable à un vase sacré. Si cet ingrédient venait à manquer, pour sûr que le convive regarderait sa pizza d'un œil hostile !

Ma participation

 

L'olivier

Autour de la Méditerranée

Là, pousse un arbre vert et argent.

Sa forme, son implantation,

C'est tout un art de dame nature.

 

Il faut prendre le temps de le regarder.

Sur son tronc tortueux, l’écorce épaisse et rugueuse se partage,

Ses souples branches dansent,

Variant du blanc gris au gris noir.

Ses petites feuilles argentées sont sources de lumière;

Elles recueillent le matin les gouttes de rosée.

 

Un petit vent court entre les branches,

Fait un bruit semblable à celui de la mer, des vagues.

Comment l'arbre peut-il être si beau

Quand ciel et terre lui sont hostiles?

 

De la branche d'acier jusqu'à la jarre d'argile,

L'olive coule entre cent mains.

C’est cette huile d’or que l’olivier exsude.

 

Arbre sacré par excellence,

On le voit partout en Provence,

Sa culture est transmise de génération en génération,

De civilisation en civilisation.

Nul autre arbre ne nous a autant comblés de bienfaits.

Il offre depuis toujours

Ses fruits et son huile parfumée.

 

Depuis l'Antiquité, l'olivier est lié aux légendes et aux croyances.

Evelyne Genique

Publié dans Atelier d'écriture

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Jean-Louis Sanchez

Publié le par Evy


ROMAN POLICIER

A VOCATION HUMORISTIQUE

 

Juillet 2008, les membres du CO Couiza pétanque participent au Mondial La Marseillaise à pétanque. Parmi eux le commissaire Yves Lamet, qui va être le témoin direct d’une mort suspecte et retrouver sur les lieux du crime son collègue de promotion Lucho Gonsalez qui va l’associer à l’enquête ….. 

 

Envie de le lire:à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En   retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

jls.sanchez@wanadoo.fr

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Jean-Louis Sanchez

Publié le par Evy

Jean-Louis Sanchez

L'auteur:

Jean-Louis Sanchez, né à Campagne-sur-Aude, est avant tout un Audois de la haute vallée « à laquelle, dit-il dans l'avant-propos de son livre, je suis viscéralement attaché ».
Jean-Louis Sanchez est le fils d'un ouvrier d'usine à Quillan et d'une mère enseignante à Campagne. Et quand on dit que Jean-Louis Sanchez est attaché à sa terre on le retrouve dans le contenu de ses livres.
Si Salvador Dali a affirmé que le centre du monde était situé sur le toit de la gare de Perpignan, pour Jean-Louis Sanchez, le centre du monde c'est bien le pont de Campage-sur-Aude.

Inspecteur dans une administration, en poste à Pamiers, Jean-Louis Sanchez s'est découvert le goût d'écrire sur le coup des 40 ans et toujours cette haute vallée de l'Aude présente notamment dans sa première publication. « J'ai eu envie d'écrire un livre, dit-il, pour mieux faire connaître cette vallée. « La Belle Aude m'a raconté » (1998) raconte donc en 180 pages la vie des chapeliers entre 1930 et 1947. Il y avait, en effet, à cette époque 3.000 ouvriers en chapellerie répartis sur 13 usines. » Cela est la première partie de l'ouvrage de Jean-Louis Sanchez; dans la deuxième, il évoque la courageuse période de la Résistance, le maquis, la libération de la haute vallée. « C'est tout simplement l'histoire du maquis Picaussel, près de Puivert », indique l'auteur.

Roman en français. Dans « la Belle Aude m'a raconté », l'auteur délivrait les confidences de l'impétueuse rivière durant la période de 1930 à 1947. Il récidive aujourd'hui avec « la Vallée du bonheur » pour la période 1947 à la fin des années cinquante. Durant cette douzaine d'année notre beau fleuve Atax a observé les profondes mutations dans le domaine de l'industrie avec le déclin de la chapellerie et la naissance d'un nouveau matériau, le formica. Il a vu la mécanisation de l'agriculture et l'exode de nombreux exploitants de la vallée. Il a entendu les cris et galéjades des joueurs de pétanque ou de belote « coinchée ». Il a assisté impuissant aux drames de la Haute Vallée de l'Aude, tels la mort du « blanquetaïre », ou les souffrances de Linos, le valeureux combattant pour la liberté...

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L'Auteur Jean-Louis Sanchez...Jean-

Publié le par Evy

L'Auteur Jean-Louis Sanchez...Jean-

LE SANGLIER DE PHILEMON

 

Aux chasseurs de la famille......

Un cers glacé chargé de la fraîcheur des crêtes pyrénéennes, du Canigou au Saint Barthélémy, courait dans les ruelles de Véraza charmant petit village de la Haute Vallée de l’Aude situé en dessus d’Alet Les Bains, dont les habitants sont réputés pour leur générosité et leur sens de l’hospitalité.

Après avoir traversé le barri  (quartier) d’en haut, le vent arriva sur la placette du village et s’amusa à décrocher quelques feuilles jaune pâle, marbrées de rouille, d’un platane centenaire qui virevoltèrent lentement et vinrent se poser doucement sur l’asphalte. Continuant sa progression la bise s’attaqua à un groupe de chasseurs et s’immisça sous leurs manteaux en les faisant frissonner.

Philémon semblait insensible à cette fraîcheur matinale et se disputait avec le capitaine:

- Cela fait plus de trois ans que vous évitez de me poster au « pas du loup »! Aujourd’hui, je ne me laisserai pas faire et j’irai coûte que coûte!

Le capitaine, un ancien du maquis de Picaussel qui avait baroudé en Indochine, n’était pas habitué à voir son autorité ainsi mise en cause et marmonnait dans sa barbe. Toutefois, il convint intérieurement que la requête de Philémon était fondée et qu’il se devait de réparer une injustice.

- D’accord Philémon, tu iras au « pas du loup ». Jean et Noël, vous l’accompagnerez et vous prendrez les deux postes situés en dessus.

Philémon exultait. On le prenait souvent pour un imbécile mais, en se rebellant, il leur avait montré, à tous ces tartarins d’opérette, ce dont il était capable. Il était tellement euphorique, qu’il n’eut aucune peine à suivre ses deux jeunes compagnons de chasse malgré la charge de son sac à dos et la dureté des raidillons à gravir.

Il atteignit rapidement le poste convoité, et il dut quitter avec regrets ses accompagnateurs. Lorsqu’ils se séparèrent, Noël le plus espiègle des deux lui lança:

- J’espère que tu n’as pas pris une gourde trop pleine!

Philémon ne répondit pas à cette discourtoise insinuation et toisa son interlocuteur avec mépris d’un air qui signifiait: « Toi le morveux occupe toi de tes affaires! ».

Pendant que les deux jeunes gens continuaient leur ascension, Philémon s’installa précautionneusement derrière un gros buis ventru de l’extérieur et creusé de l’intérieur. Les chasseurs l’avaient si souvent piétiné qu’il s’était adapté, par tropisme, aux formes du corps humain.

Le pas du loup! Le plus beau poste de la région, situé à un carrefour stratégique où se croisaient deux chemins très fréquentés. De là, on supervisait toute la chasse et l’on était réceptif au moindre bruit qui émanait de la vallée.

Philémon chargea son Darne de deux balles, puis, il épaula visant un point du croisement. C’était ici, pour sûr, que l’Honoré avait réussi son doublé sur deux sangliers de plus de cinquante kilos! Il abaissa son arme, avisant un petit  furol  (passage à gibier) il épaula à nouveau en s’interrogeant. Et si c’était là que la grosse laie de près d’un quintal avait échappée au Baptistou? Il recommença la manoeuvre un nombre incalculable de fois, enfin, il se jugea fin prêt. Le sanglier pouvait déboucher d’où il voulait, il aurait de toute façon affaire à lui!

Pour se rasséréner, il entrouvrit son sac à dos, se saisit de sa gourde et but  à galet (à la régalade) une grande rasade de vin rosé qui lui réchauffa le coeur.

Le vent avait tourné brutalement comme cela arrive si souvent dans ces contreforts occitans. Un marin tiède et gras, porteur des senteurs de thym, de romarin, de lavande, de fenouil sauvage de la garrigue des Corbières voisines, succédait au vent du nord.

Philémon huma l’air goulûment en s’imprégnant de tout son être de cette douceur méditerranéenne et, par crainte de se déshydrater, il but longuement une deuxième rasade de l’élixir si délicatement parfumé.

Il écouta quelques instants espérant entendre le lancer des chiens, mais, pas un bruit susceptible de troubler sa paisible quiétude ne montait de la vallée. Alors, il se saisit à nouveau de son fusil et mit en joue des sangliers imaginaires. Jean qui était placé juste au-dessus de lui, l’observait avec stupeur et le voyait tantôt épauler son arme, tantôt lever sa gourde face au soleil levant...

Il était maintenant près de onze heures du matin; l’astre avait presque achevé sa courbe ascensionnelle et dardait ses rayons sur Philémon qui, à force de se désaltérer, voyait son appétit grandir. Il décida donc d’ouvrir la  saquette (contenu de la musette) que son épouse, la douce Clarisse, avait confectionnée avec amour. Il déplia son Laguiole et se mit à taster (goûter) le tripoux, ce boudin noir fait maison qui embaumait les plantes aromatiques et qui se mariait à la perfection avec le rosé fruité. Puis il goûta un morceau de  cambajou (jambon), une relique du dernier cochon saigné la saison dernière qui s’était bonifié en vieillissant. Enfin, il attaqua avec gourmandise la fromette, cette tome de vache mitonnée patiemment par son épouse et qui fleurait bon le lait fermier.

Il accompagna sa dernière bouchée d’une nouvelle gorgée de breuvage qui embrasa ses papilles. Tout en refermant son couteau, il laissa sa langue s’égarer, de manière gourmande, vers les encoignures de ses lèvres, afin de recueillir une dernière goutte du précieux liquide.

Il était bien le Philémon!

Le soleil était maintenant à son apogée et l’entourait d’une sorte de cocon moelleux. Le marin soufflait sur son visage un air iodé, doux et apaisant....

Il était bien le Philémon!

Il s’allongea, positionnant sa tête à l’ombre ténue d’un argelats (ajonc) qui se parait de tardives fleurs d’or, pour éviter toute insolation et il se détendit lentement. Alors, tout doucement, il franchit la frontière. Frontière entre le temporel et l’intemporel; le réel et le virtuel .....

Il n’était plus dans cette somptueuse forêt de châtaigniers dont le soleil automnal mettait en exergue les ocres, les pourpres ou les bruns prononcés. Il ne sentait plus l’odeur âcre de l’humus du sol, ni celle plus épicée des mycéliums de cèpes ou de girolles. Il ne percevait plus les jacassements des  agasses  qui se querellaient sans cesse pour la possession d’un hypothétique territoire.

Il était là-bas, près de la grande bleue, dans ces pinèdes du massif de La Clape, bercé par le chant de milliers de cigales et cigalons. Il respirait à plein nez l’odeur de la résine qui se mêlait aux senteurs de l’étang de l’Ayrolles tout proche, formant un mélange capiteux. Les teintes rubis des plumages des flamants avaient remplacé le bleu roi de la parure des geais....

Il était bien le Philémon!

Il n’entendit pas Clairon, un vieux limier au corps couvert de cicatrices, lancer un énorme solitaire au fond de la vallée. Il ne perçut pas plus la symphonie de la meute d’où émergeaient les graves et les aigus, monter crescendo vers le pas du loup. Il fut indifférent aux cris de détresse des merles et au bruit des broussailles qui gémissaient sous la charge du cochon sauvage.

Il était bien le Philémon!

Ce fut le grelot de Finette, une petite beagle qui avait pris du retard sur le reste de la meute qui le sortit de sa torpeur. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il vit Jean qui le dévisageait, hilare, tandis que Noël tenait dans les mains sa gourde flasque ou perlait une larme vermeil de vin rosé.....

 

 

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André Pages Auteur ...

Publié le par Evy

André Pages Auteur ...
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Après avoir entraîné les jeunes lecteurs dans la forêt équatoriale, dans la pampa argentine, en Laponie et aux Caraïbes, André Pagès, écrivain local, narre cette fois les aventures hors du commun de Kim et Aila dans les environs de Bénarès, en Inde, et celles d'Abor et d'Evone, aborigènes subsistant pauvrement dans le bush australien. Ces deux contes pour enfants, écrits en français et en occitan, se terminent, comme les précédents, dans la joie et le bonheur pour les héros. Ils sont toujours joliment illustrés par sa fille Véronique. «E tric et trac, mos contés son acabats», conclut de façon rituelle, André Pagès.

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andre.pages10@orange.fr

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Marie-Pierre NADAL Laissez-moi vous emporter au-delà de l'imaginaire

Publié le par Evy

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Texte de Marie-Pierre Nadal Auteur ....

Publié le par Evy

Le cœur sur la main

Johanna était différente. Jeune fille de seize ans, des cheveux raides tombant sur ses reins, des yeux noirs toujours tristes et un sourire absent. Introvertie,elle était la risée de ses camarades de classe qui ne se privaient pas de déverser leur mal-être sur elle, la malmenant dès qu’une occasion s’y prêtait.

Ce fut le cas ce matin-là.Il y avait cours de natation. La jeune adolescente avait une horreur viscérale de la piscine. Se mettre en maillot était déjà une épreuve,et l’eau n’était pas vraiment son élément. L’ambiance, l’odeur de chlore, tout l’angoissait. Les autres en avait conscience.

L’une de ces autres se prénommait Monica,la plus populaire de la bande,qui attisait l’esprit de ses complices plus qu’amies,pour infliger les pires humiliations aux plus fragiles.

Monica, le monstre qu’elle redoutait le plus, tel un cauchemar sans réveil, se tenait droite, la toisait et se moquait d’elle, restée à l’écart.

Le professeur encouragea son élève apeurée, insista pour qu’elle monte sur le perchoir et saute enfin,comme l’exercice l’exigeait. C’était un jeune homme blond aux yeux émeraude. Il était si doux, si gentil avec elle. Son regard la rendait fébrile.

L’amour qu’elle lui portait lui donna le courage de grimper le long de l’échelle. Sans qu’elle s’en aperçoive, Monica la suivit.

Une fois sur la planche, elle s’approcha de son bord et stoppa net, paralysée par la hauteur qui la séparait de l’eau si hostile à ses yeux.

Monica s’avança et d’un rire presque irréel,la poussa dans le vide. Le plongeon surprit la jeune fille qui coula à pic. Le professeur, stupéfait par la scène, n’hésita pas à plonger à son secours.

De retour sur le sol dur et froid de la piscine, Johanna ouvrit les yeux. Lejeune professeur aux cheveux d’or était penché sur son visage, l’eau ruisselant sur ses joues telle une eau bénite.

— Ça va aller?lui demanda le beau prince.

La naufragée lui sourit, imaginant le bellâtre ponctuant son sauvetage d’un baiser langoureux. Il n’en fut rien,bien évidemment.

Elle acquiesça de la tête. Il l’aida à se relever et la pria d’aller se reposer dans les vestiaires.

Assise sur le banc devant la succession de casiers métalliques, elle pensait. Elle rêvait à cet homme qui venait de lui sauver la vie. L’amour l’envahit comme une brume bienfaisante.

Le cours terminé, les autres jeunes filles pénétrèrent dans le vestiaire. Monica vint à sa rencontre, affichant un sourire haineux et malsain. Johanna baissa la tête comme si elle accusait une faute impardonnable.

Regardez-moi ça!mademoiselle est amoureuse. T’aurais voulu qu’il te fasse autre chose hein?mais t’es trop laide ma pauvre! qui voudrait de toi? t’es maigre et moche.

Ces mots percutèrent les armoires tant ils étaient durs. Les rires fusaient, les moqueries continuaient dans le même discours.

— Elle en a perdu sa langue ! continua la méchanceté incarnée.T’aurais bien aimé la fourrer dans sa bouche hein ?

Les rires redoublèrent.

Les cheveux noirs tombant sur son visage fermé, Johanna leva les yeux. Sa tête bougea à peine, ses lèvres étaient pincées comme pour retenir un cri.Son regard était empli d’une haine bouillonnante qui ne demandait qu’à jaillir sur le visage de sa tortionnaire.

Cette dernière ressentit la tension qui transpirait de sa victime désignée,une tension et une colère accumulées depuis des mois. La jeune fille, déroutée et visiblement effrayée, retourna auprès de ses amies, sans mot dire.

—On s’en va, ordonna-t-elle, une fois à leur hauteur.

La saint Valentin affichait ses cœurs et autres chocolats à offrir à son ou sa bien-aimée. L’ambiance était au beau fixe, engluée de miel et de bons sentiments.

Monica n’y échappait pas. Elle venait de rejoindre son ami sur le terrain de foot où il avait préparé des friandises pour deux. Ils étaient seuls, libres de laisser leurs cœurs battre à l’unisson et s’exprimer à volonté.

Seuls? pas autant qu’ils l’auraient souhaité.

Johanna les observait, réfugiée sous les gradins. Elle pensait à son prof de sport, son petit prince blond. Son esprit l’emporta dans un tourbillon de visions imaginaires où tout lui était permis. Elle pouvait se donner à lui sans retenue, laissant les quolibets aux malheureux solitaires.

La fin d’après-midi annonçait une belle soirée. Monica quitta pour un temps son ami qui se dirigea vers l’opposé du stade. La jeune fille s’approcha des gradins et passa devant son bouc émissaire sans la voir. Cette dernière émergea de sa rêverie et entreprit de sortir de sa cachette.

Monica se tourna et la remarqua. Elle était vêtue de noir de la tête au pied, un manteau recouvrant son corps dans sa totalité et arborait un visage presque déformé par la haine.

—C’est toi ? qu’est-ce que tu fais ici ? cracha l’ignominie.

Sûrement pas ce que tout le monde fait un jour de Saint-Valentin ! Je suppose que t’as personne ! moi je rentre chez moi me préparer pour passer la plus belle soirée de l’année. Je vais couper par la forêt, j’irai plus vite. Salut !

Malgré ses paroles tranchantes, sa voix reflétait une certaine crainte. Johanna ne répondit pas, la suivant de plus près dans un silence lourd de rancœur.

—Mais qu’est-ce que tu veux ? s’inquiéta Monica, pressant le pas.

Sa question s’envola tel un voile dans le vent et ne rebondit sur aucune réponse. La jeune femme jusqu’ici moqueuse et condescendante, céda à la panique. Elle accéléra le pas

pour courir et pénétrer dans la forêt. Sa poursuivante, toujours à ses talons, toujours silencieuse.

Monica trébucha sur la racine d’un arbre géant, face contre terre. Elle se tourna,resta sur le dos car ne pouvant plus bouger,figée d’effroi.

La jeune brune se tenait debout.

—Dégage! fous-moi la paix ! hurla Monica avec l’énergie du désespoir.

Johanna s’approcha jusqu’à ses pieds. Ses yeux étaient vides de toute âme. Seule la rage s’y reflétait.

La jeune fille leva son bras et fondit sur sa victime, un couteau de cuisine en main. L’agresseur n’était désormais plus le même. La haine venait de changer de camp.

L’arme pénétra à plusieurs reprises, dans l’épaule, le bassin, le visage.

Johanna se releva. À ses pieds s’étalait un corps sans vie, presque haché, illustration d’une amertume longtemps retenue et enfin libérée.

La jeune fille contempla son œuvre comme un artiste vérifie s’il a bien tout exprimé dans son art.

Elle rebroussa chemin en direction de la ville, dans un état hypnotique. Elle sourit de satisfaction, de soulagement. Elle venait d’apposer le point final d’un mauvais roman dont elle avait été l’héroïne malheureuse.

La nuit étendait son ombre dans le calme et les joies lointaines.

Le professeur de sport préparait le cadeau pour son épouse qui n’allait pas tarder à rentrer.

On sonna à la porte.

Tout heureux, il laissa là les rubans et cadeaux empaquetés, et alla ouvrir. Il se demandait bien qui lui rendait visite en ce début de soirée. Son amoureuse avait ses clés, elle n’aurait pas sonné.

Une forme noire se dessinait à travers la vitre de l’entrée. Il se dirigea vers l’objet de sa curiosité aiguisée.

Il tira la porte et sa surprise fut totale. Son élève se tenait face à lui, souriante comme jamais, les yeux pétillants d’un plaisir non dissimulé, heureuse du cadeau qu’elle allait lui offrir.

Il ne put qu’ouvrir une bouche béante avant de lancer un cri d’horreur.

Johanna lui tendait ses mains contenant un cœur encore tout chaud.

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