
Catherine Pitat
« La croqueuse de mots » : C’est un recueil de 7 nouvelles
dont le fil rouge est l’usage et la compréhension que l’on fait
des mots. Car les mots peuvent tour à tour réconforter,
anéantir, glorifier ou détruire…suivant l’affectation ou
l’emploi que a décidé de leur accorder. Dans ce livre vous
découvrirez une voleuse de mots , un passeur de livres, une
collectionneuse de mots, une restitueuse de mémoire, un
homme qui écrit sur des galets …et vous dans quelle catégorie
vous situez-vous ?
« Jeanne de la Périgouse » : J’ai mis plus de 2 ans pour
recueillir la parole de Jeanne une vieille institutrice qui
voulait témoigner de sa vie en Lozère dans des paysages
magnifiques certes mais arides et froid en hiver. Jeanne a
remplacé du jour au lendemain l’instituteur de Gros Garnon
sur le Causse Méjean parce qu’il partait à la guerre comme
soldat ; on était en 1939 et Jeanne n’avait que 19 ans ! Elle a
été toute sa vie institutrice dans de minuscules écoles à
classe unique qui ont fermé les unes après les autres …Ses
conditions de vie seraient inimaginables aujourd’hui, mais
Jeanne était une femme de conviction qui croyait que seule la
culture peut contrer l’obscurantisme !
« Potins de rue » Quand on a habité durant 40 ans dans un
hameau de 15 âmes en pleine Lozère ; dont la seule route
d’accès termine sa course dans la forêt, que seuls les cris des
chevreuils ou des renards et les chants des oiseaux de nuit
berçaient notre sommeil et qu’on est obligé tout à coup de
vivre en plein centre-ville dans une maison sans jardin ni
terrasse, le changement est brutal. Ce petit recueil de 3
nouvelles témoigne sur un ton humoristique de mes
découvertes sur les habitudes de vie nos contemporains en
ville ...
« Ne me Lâche pas la main » Récit de l’accueil de réfugiés
Hmong en sud Lozère, illustré des très beaux dessins de mon
ami Tchou Vang artiste peintre. Les Hmong originaires du
nord Laos s’étaient engagés auprès des Français dans la
guerre d’Indochine. Quand les Français puis les Américains
sont partis, on a abandonné ces gens qui ont dû fuir les
exactions commises à leur encontre en se réfugiant en
Thaïlande, où ils ont été emprisonnés dans des camps. En 1975
la France a accepté de les accueillir. En 1979 j’ai été
embauchée par une association chargée de les héberger mais
aussi de leur apprendre le français car leur très ancienne et
extraordinaire culture est traditionnellement orale et ils ne
savaient ni lire ni écrire... Le choc entre deux mondes, deux
modes de vie, deux façons de penser et de vivre ! Ce dont je
ne me doutais pas c’est que naîtrait une solide et belle amitié
qui perdure toujours ; au point que mes amis Hmong
m’affirment que j’étais Hmong dans une autre vie !
« Trois destins » : Un livre puisé dans ma propre histoire
puisque le 1er destin est un récit de vie de ma grand-mère
maternelle née à Nîmes et fille de pasteur protestant ; elle
s’est devenue infirmière, elle s’est rendue sur les champs de
bataille de la guerre de 14/18 pour soigner les blesser. Elle a
fini sa vie seule dans une petite maison en Normandie un
différend entre ma mère et elle, l’ayant éloignée de sa fille !
Le 2e destin est celui de mon beau père maréchal-ferrant en
Cévennes, un homme qui savait tout faire de ses mains qui ne
supportait pas qu’on dise du mal
des gens et qui avait un amour immodéré pour sa petite fillenommée par tous « la petite fille du maréchal » Le 3e destin est celui de mon père un homme sévère et droit qui a été ingénieur chimiste dans un grand groupe laitier que tout opposait au maréchal-ferrant mais qui avait un point commun : l’amour de leurs petits enfants
Envie de le lire: à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi
mimap@hotmail.fr




