Pour faire vivre la Littérature Régionale. Française sur d’autres pays, 74 Auteurs a ce jour : de fictions, Romanciers, Poètes, Auteurs de Théâtre, Terroir et Traditions, Patrimoine, Histoire, Jeunesse, Évènements... la création et l’interprétation de spectacles vivants (chanson, jeu dramatique, conte...) (Livre sur l'afrique Robert Mondange une bibliothèque pour Assikoi, Assikoi le secret de la tombe, l’enfant d’Assikoi et la mangouste et mémoire d’un tirailleur d’Assikoi sous le titre d’auteur Les Amis du Pays d’Assikoi.)
Si les orages veulent bien épargner Prats-de-Mollo ce samedi 7 août, nous serons présents au salon du livre, place du Foirail de 10h à 18 heures.
Thérèse Cau
Sylvie Sorgésa
Gérard Baylet
Nicole Yrle
Evelyne Genique
Marie-Pierre Nadal
Pour ce 14ème salon du livre avec la participation de l'auteure, réalisatrice et journaliste d'investigation Marie-Monique ROBIN. Venez nombreux, les dernières mesures sanitaires seront appliquées et nous informerons le public de tout éventuel changement à ce sujet.
Mon tout premier roman«L'album de l'exil», publié en 2014, traite de la guerre civile espagnole, une guerre qui m'a beaucoup affectée, étant fille et petite-fille de Républicains espagnols réfugiés en France. J'y raconte simultanément l'histoire de ma famille et celle du 4e Président catalan, Josep Tarradellas, au service duquel ma mère était entrée en 1934 et qui joua un rôle clef pour la Catalogne, puisqu'il réussit à rétablir le gouvernement autonome à Barcelone après la mort de Franco. Ce livre, j'ai tenu également à le traduire en catalan, ma langue maternelle sous le titre de«La filla de la Terra Alta a cals Tarradellas» (2019).
En 2018, avec: «Ils voulaient fusiller la liberté», je suis revenue sur le thème de la guerre civile pour dénoncer les exactions franquistes commises dans la décennie de l'après-guerre, à travers l'histoire authentique de Pepe, le maire républicain d'un village de la Mancha, emprisonné et condamné à mort, mais qui réussit à sauver sa peau en sautant du camion, sur le chemin du cimetière où il devait être fusillé.
J'ai également écrit quatre romans policiers, où je me plais à mélanger les genres, ainsi que fiction et réalité. Au premier plan, se déroulent l'enquête policière et la recherche des meurtriers, mais au second plan, je raconte parallèlement une autre histoire:
- dans «Saints de glace au Racou» (2015), celle de ce village de sable menacé par les tempêtes et l'érosion de sa plage depuis la construction de Port Argelès, tandis que des gendarmes enquêtent sur la mort d'un étranger tombé au pied d'une falaise
- dans «Mala sort» (2016), la vie forestière et les traditions dans le haut Vallespir, derrière le meurtre d'un bûcheron laurentin
- dans «Unport de déesse» (2017), l'arrivée massive des pieds-noirs à Port-Vendres après l'indépendance de l'Algérie, ainsi que les profonds bouleversements dans le port de commerce et le vieux port, où un pêcheur local est trouvé noyé
- dans «Pinzutu» (publié 2020), à travers la mort d'un professeur de français trouvé flottant entre deux eaux au nord d'Ajaccio, le climat de violence régnant en Corse dans les années 80 et les difficultés des Continentaux venus y travailler, face aux menaces et intimidations en tout genre.
L'écriture est pour moi à la fois une passion et une thérapie. Pour vous procurer mes livres, contactez-moi par courriel à cette adresse: cau.therese@wanadoo.fr
On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier
et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin...
Vos participations
La participation de l'Auteur Cathou Quivy...
La participation de Auteur Cathou Quivy
Les olives
Jadis vivait dans un petit village de Provence, Pierrot, un drôle de garçon que tout le monde disait simplet. Il était un peu contrefait, de petite taille, « maigroulet » et habillé été comme hiver d’une drôle de salopette élimée et d’un chapeau en toile kaki qui avait une forme bizarre. Les gens du village riaient de lui ; mais Pierrot n’en avait cure ! Il était seul depuis la disparition de ses parents ! La vente de la maison familiale dont il avait héritée lui avait rapporté quelque argent. Il n’avait gardé du domaine de ses parents qu’une jolie parcelle plantée d’oliviers où se tenait une petite bicoque couverte de tuiles, assez semblable à une maison dessinée par un enfant : une porte deux fenêtre avec un toit pointu et une cheminée sur l’une de ses pentes. Pierrot l’avait regardée sous toutes les coutures, examinée avec soin puis était descendu au village demander à son cousin artisan maçon de lui réaliser quelques travaux afin de la rendre habitable. Quand les travaux furent terminés il acheta un poêle à bois, y installa les quelques meubles qu’il avait, mit des rideaux aux fenêtres et tira sur le pas de la porte un vieux banc où il pourrait s’asseoir pour fumer sa pipe. Enfin il bâtit un bassin semblable à celui qui existait dans le jardin de ses parents pour pouvoir le remplir avec l’eau de la source qui coulait juste derrière la maison, car il avait besoin d’avoir toujours une réserve d’eau claire pour lui, son chien (un vrai bâtard mais un sacré chien de garde), son âne et la dizaine de poules qu’il avait achetées et enfermées dans un vaste poulailler à l’abri des renards. Il avait aussi le projet de planter un potager et surtout de cultiver ses oliviers. La découverte dans l’appentis qui s’appuyait sur le côté de sa maison, de plusieurs belles jarres à huile en grès, lui avait donné l’idée d’essayer de faire de l’huile à partir de ses arbres. Alors il avait acheté une charrue quelques outils et commencé avec l’aide de son âne, à débroussailler et à entretenir son terrain. Au début la végétation sauvage lui fut hostile mais Pierrot était opiniâtre dans son travail et savait abattre la besogne sans rechigner. Son âne, quant à lui, dévora les chardons ! Il lui fallut bien deux ans pour remettre la parcelle en état, tailler les arbres et planter son potager. Mais le soleil et l’eau de sa source étaient ses alliés. A l’automne de la troisième année il s’en fut avec son âne attelé à une charrette et chargée de paniers remplis à ras bord de ses olives, au moulin pour les presser afin d’en faire de l’huile. Il s’avéra que son huile était d’une belle couleur, odorante et extrêmement parfumée ! Très vite la nouvelle fit le tour du le village et on vit les gens monter chez Pierrot pour lui acheter son huile qu’il stockait dans les belles jarres dans l’obscurité de son cabanon. Plus personne ne se moquait de lui et beaucoup lui demandait ce qu’il allait faire de l’argent gagné. « Qu’est-ce ça peut bien vous faire ? » dit-il en clignant de l’œil « Je vais me marier ». L’histoire ne dit pas si Pierrot convola en justes noces mais ce qui est certain c’est que son huile est célèbre, bien des années après sa disparition. Certains s’obstinent à fouiller sa parcelle dans l’espoir d’y découvrir un hypothétique trésor qu’il y aurait enterré ! Ce qui est vrai, c’est qu’avant de mourir Pierrot s’était fait bâtir un énorme caveau en marbre, devant lequel pousse un olivier : c’est là qu’il repose !
Native de Port-Vendres, fille de Républicains espagnols, professeur d'anglais et écrivain, Thérèse Cau après "L'Album de l'Exil", "Saints de Glace au Racou", "Mala Sort" et "Un Port de Déesse...
Je le tiens de source sûre, puisque de mon ami Olivier, un oléiculteur passionné: peu importe l'argent qu'elle coûte ou la forme de la pizza, elle doit, pour être parfumée à souhait, toujours contenir un ingrédient indispensable. Dans la boutique d'Olivier, on le trouve, avec des dizaines d'autres, dans une jarre, semblable à un vase sacré. Si cet ingrédient venait à manquer, pour sûr que le convive regarderait sa pizza d'un œil hostile !
Ma participation
L'olivier
Autour de la Méditerranée
Là, pousse un arbre vert et argent.
Sa forme, son implantation,
C'est tout un art de dame nature.
Il faut prendre le temps de le regarder.
Sur son tronc tortueux, l’écorce épaisse et rugueuse se partage,
Ses souples branches dansent,
Variant du blanc gris au gris noir.
Ses petites feuilles argentées sont sources de lumière;
Elles recueillent le matin les gouttes de rosée.
Un petit vent court entre les branches,
Fait un bruit semblable à celui de la mer, des vagues.
Comment l'arbre peut-il être si beau
Quand ciel et terre lui sont hostiles?
De la branche d'acier jusqu'à la jarre d'argile,
L'olive coule entre cent mains.
C’est cette huile d’or que l’olivier exsude.
Arbre sacré par excellence,
On le voit partout en Provence,
Sa culture est transmise de génération en génération,
De civilisation en civilisation.
Nul autre arbre ne nous a autant comblés de bienfaits.
Il offre depuis toujours
Ses fruits et son huile parfumée.
Depuis l'Antiquité, l'olivier est lié aux légendes et aux croyances.
Dans son septième roman « Pinzutu », Thérèse Cau aborde, à travers une fiction mi-policière, mi-épistolaire, son vécu d'enseignante continentale à Ajaccio de 1977 à 1987 et elle s'inspire largement de faits et d'événements bien réels.
Juin 1986. Un climat de violence règne en Corse. Les attentats se multiplient contre les Continentaux. Les Insulaires rejettent les « Pinzuti », ces étrangers venus du continent. Lettres de menaces, appels anonymes, racket et plasticages sont leur lot quotidien. Dans ce contexte, Bruno Conte, professeur de français, est trouvé flottant entre deux eaux dans un golfe de Corse-du-Sud. Le jeune homme s’y livrait à son loisir préféré : la chasse sous-marine. L’inspecteur principal Jean-Yves Guenel, un Breton récemment affecté au commissariat d’Ajaccio, refuse la thèse de l’accident. Pour élucider cette mort suspecte il parcourt les lettres adressées par la victime à ses parents durant les quatre années de son séjour sur l’île, à la recherche d'un indice. Une plongée en eaux troubles au cœur de la Corse profonde entre règlements de comptes, intérêts mafieux et politiques.
1er extrait de « Pinzutu » (enquête):
Un peu avant neuf heures, les quatre policiers arpentaient déjà le sentier balisé de cairns et bordé d'asphodèles menant à la pointe du cap, où se dressaient encore les vestiges d'une tour génoise, entre l'anse de Minaccia ourlée de criques sauvages et le golfe de Lava formant un vaste ovale sablonneux. La mer étale se moirait de nuances allant du bleu indigo au vert émeraude, contrastant avec le gris anthracite des rochers. On avait envie de se plonger dans cette eau transparente. Un cadre idéal pour y vivre au plus près de la nature, loin de la fureur de la ville; pour y vivre et peut-être même pour y finir ses vieux jours, mais certes pas pour y mourir en pleine jeunesse! Les policiers franchirent les rubans de sécurité disposés à trois mètres de la falaise, selon les instructions du procureur; l'entrée de l'anse avait également été fermée par un cordon de bouées. Cinq ou six gars de la scientifique, arrivés sur les lieux en bateau, étaient déjà à l’œuvre, prélevant des algues sur les roches et fouillant les moindres recoins des criques. Tous s'affairaient, ayant reçu la consigne de rendre les plages aux vacanciers à partir de midi. L'inspecteur discuta brièvement avec eux, pour ne pas les retarder. Il se fit notamment préciser l'endroit exact où le corps avait été repêché, la direction des courants et il essaya avec ses hommes de déterminer quels avaient pu être les points d'impact du corps sur les rochers. Après avoir examiné avec soin les alentours et ramassé quelques mégots et autres menus objets coincés entre les galets, ils remontèrent.L’œil de Guenel fut alors attiré par les dizaines de petites crottes de bique qui jonchaient le sol, telles des olives noires desséchées, et qui luisaient entre les plantes à fleurs jaunes, sous le soleil maintenant assez haut.
2e extrait de « Pinzutu » (leçon de corse)
.É vurtatu hóddie di a mattia= il est revenu aujourd'hui du maquis
Ici, il est probablement fait allusion à un élément du folklore corse: le bandit, ou «seigneur du palais vert»; tel est du moins le surnom que j'ai lu dans un article retraçant la vie et les forfaits de François B., le dernier bandit corse qui avait écumé la région avec un comparse, mais qui n'avait écopé que de 5 ans de prison, et qui vient de mourir paisiblement dans son lit.
. Ci suódui ommi; dammi u fucile= il y a deux hommes; donne-moi le fusil.
Drôle d'accueil, qui montre bien la méfiance générale. Apparemment, le fusil ne sert pas que pour la chasse aux merles et aux sangliers! Pierre, un syndicaliste du SNES, m'a narré un rituel bien ancré dans les mœurs locales, à savoir tirer des salves en l'air pour saluer les événements les plus divers: matches de football, processions, funérailles - surtout de nationalistes d'ailleurs, fêtes profanes ou même religieuses, élections gagnées. Le coup de fusil remplacerait ici le jaillissement du champagne coutumier sur les podiums des Grands Prix automobiles! Glissons prudemment sur le symbole!
Cette tradition, m'a-t-on dit, a été respectée l'an dernier, à l'annonce de la victoire de Mitterrand; elle s'est ajoutée au concert de klaxons dans les rues. Les passagers des voitures roulant sur le cours Napoléon tirant des coups en l'air, au risque d'abattre des riverains penchés à leur balcon: peut-on imaginer une scène identique sur le continent?
L'écriture est pour elle à la fois une passion et une thérapie. Pour vous procurer ses livres, contactez-la par courriel à cette adresse:cau.therese@wanadoo.fr
On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier
et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin.
Merci de participer pour faire vivre le blog
Vos participations
Symbiose
Je voudrais vous raconter l’histoire
de la pluie sans couleur qui coule
immuable et stérile comme un exutoire
à l’inexplicable ennui où roulent
en une savante et mortelle alchimie
les rêves mélancoliques de l’esprit
mêlés aux violentes extases du corps
au rythme des phases successives
de mon âme ballotée entre espoir et malheur
avant de s’échouer aux vagues de la rive
où son éternité de dissout dans la peur
de vivre
Nicole Bernard Villa
SYMBIOSE
Et il venait me voir,
Après le déjeuner,
À l'heure où la torpeur
Brouille un peu les esprits ;
S'allongeait à mes pieds,
Sans histoire, sans un bruit,
N'attendant, je le sais,
Qu'une câlinerie.
Ni lui ni moi n'avions
Besoin de nous parler,
Pour nous sentir en phase,
En paix, en harmonie.
Il me fixait d'un regard
De la plus pure extase,
Jusqu'à ce que mes tensions,
Disparaissent par magie.
Sa présence suffisait
À me rasséréner.
Nous goûtions tous les deux,
Inexplicable alchimie,
Le rythme sourd de la mer
Et du vent essoufflé;
Les couleurs des embruns
Ou l'odeur de la pluie.
Nous aimions à nous taire,
Laisser le temps couler;
Nous livrer à l'envi
À cette douce paresse.
Il m'étonnait toujours.
Jamais je n'ai trouvé,
Chez un chien, un colley,
Une telle sagesse!
On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier
et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin...
Vos participations
La participation de l'Auteur Bernad Cazeaux
Parler de rien ne tait pas tout.
Parler de tout, ça n’est pas rien.
Souvent nous nous plaignons de tout
Devant tous ceux qui n’ont plus rien.
Acheter tout pour trois fois rien,
Pour certains représente tout.
Par leurs achats ils oublient tout
En remplissant leur vie de rien.
Aux yeux des pauvres qui n’ont rien.
Aux yeux de ceux privés de tout.
Les paroles ne font pas tout.
Il suffirait d’un petit rien.
Un petit rien, peut valoir tout.
Avec un don de trois fois rien
À ceux qui sont des moins que rien,
On peut parfois apporter tout.
Oui mais voilà, ce n’est pas tout.
Face au besoin d’un petit rien
Les mots émus ne valent rien.
Et pour un rien… on oublie tout.
Moi je dis ça… je ne dis rien !
Bernard Cazeaux
Ainsi que ce texte
Texte de Raymond Devos
Parce qu'on m'a demandé de faire un discours
Je vous signale tout de suite, mesdames et messieurs... Que je vais parler pour ne rien dire.
Oh! je sais! Vous pensez: "S'il n'a rien a dire... Il ferait mieux de se taire !" Ouais c'est trop facile ! ... mais c'est trop facile !
Vous voudriez que je fasse comme ceux qui n'ont rien a dire Et qui le gardent pour eux ? Et bien, non ! Mesdames et messieurs. moi quand je n'ai rien a dire Je veux qu'on le sache ! Je veux en faire profiter les autres ! Et si vous mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez rien a dire, Eh bien, on en parle, on en discute ! Je ne suis pas ennemi du colloque. Mais, me direz-vous, si on parle pour ne rien dire, De quoi allons nous parler?
Eh bien, de rien ! ... De rien ! Car rien, ce n'est pas rien ! La preuve, c'est que l'on peut le soustraire ...
Rien moins rien = moins que rien ! Alors si l'on peut trouver moins que rien, C'est que rien vaut déjà quelque chose ! On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant ! Une fois rien... C'est rien ! Deux fois rien... Ce n'est pas beaucoup ! Mais trois fois rien... Pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose Et pour pas cher !
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien: Rien multiplié par rien = Rien. Trois multiplié par trois = neuf. Ça fait: rien de neuf !
La participation de l'Auteur Thérèse Cau
Parler de tout et de rien,
De la douce musique qui rythme nos journées,
Un mélange de rock, de soul ou de reggae,
Ou des sons de la nuit qui viennent nous troubler,
Sinistres hululements, bruits sourds, étouffés.
Parler de tout et de rien,
De ce confinement qui peut se prolonger,
Des gestes quotidiens sans cesse recommencés,
De notre inspiration qui semble s'épuiser,
Ce travail cérébral qu'on nous a imposé !
Thérèse Cau
La participation de catherine Pitat
non d'auteurCachou Quivy
Pour l'atelier d'écriture j'ai tout de suite penser à Raymond Devos
avec cette citation extraordinaire
"Une fois rien, c'est rien;
deux fois rien, ce n'est pas beaucoup;
mais pour trois rien, on peut s'acheter quelque chose, et pour pas cher "