La Cécilia – Extrait N°2 : de L'Auteur Sylvette Faisandier...

Publié le par Evy


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Idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir

La Cécilia – Extrait N°2 :

 

Violette ouvrit la porte et comprit tout de suite que la situation était grave. Son amie était pâle et des larmes effacées avaient laissé des sillons de mascara sur ses joues. 

— Tu peux m’héberger pour cette nuit ? 

— Oui, bien sûr, mais que se passe-t-il ? C’est Victor ? Y a de l’eau dans le potage ? — De l’eau dans le "gaz", dans le potage c’est des cailloux. 

— Comme tu veux, allez, entre.  

Violette installa son amie dans un studio attenant à la maison. C’est là qu’elle logeait sa marraine lorsqu’elle venait lui rendre visite. L’espace était constitué d’une chambre avec salle de bains et d’une petite cuisine séparée. 

 — Voilà miss, ici tu seras bien. Tu peux rester autant que tu le souhaites. Et maintenant, tu veux me raconter ? 

Séverine entreprit de relater les derniers évènements. Le séjour dans la capitale réduit d’une journée, son retour sans prévenir Victor et le spectacle qu’elle avait trouvé en arrivant chez elle. Vers la fin de ses explications, la jeune femme se remit à pleurer. Elle eut du mal à terminer. Violette était effondrée. Quelle histoire ! Victor qui semblait si épris, si amoureux de sa femme !  

— Tu es sûre ? Il ne peut pas y avoir une autre explication ? 

— Et laquelle ? Tu trouves ton mari enlaçant une blondasse, tout en buvant du champagne ! Tu penses quoi ? Tu fais quoi ? 

— Je le bute ! Et elle aussi. Je les tue, tous les deux ! 

Malgré son chagrin et ses larmes, Séverine sourit. 

—  Évidemment, aux grands maux les grands remèdes ! Moi, je préfère m’en aller. — Bon, et après, qu’est-ce que tu vas faire ? Tu peux rester ici autant que tu veux, ce n’est pas le problème. Tu vas demander le divorce ? 

— Je vais réfléchir. J’ai besoin de me reposer. Tu vois bien, tout débloque ! Déjà au bureau, ce n’était pas la joie. Et ça maintenant ! 

— Séverine se remit à pleurer.  

— C’est trop pour une seule personne, tu comprends ? J’ai besoin de faire un break. 

— Prends des congés. 

— Oui, mais de grandes vacances, je vais demander un congé sans solde. Six mois pour commencer. Après, on verra. 

— Tu es sûre de toi ? Tu crois que c’est la solution ? Et dans six mois ? Et puis, un congé sans solde, ça ne s’obtient pas comme ça ! 

— Je vais demander un entretien au DRH. Si je lui parle des difficultés que je rencontre au travail, si je lui dis qu’en plus j’ai des problèmes personnels, il comprendra. Du reste, il n’aura pas le choix. Si je lui dis que je suis à deux doigts de faire une dépression parce que je suis victime de harcèlement au travail… Imagine, je suis venue le trouver, je lui ai demandé de l’aide et il n’a rien fait ! Non, il n’a pas le choix. Il va m’écouter et il va m’accorder ce congé ! 

— Bon, admettons, et tu fais quoi pendant six mois ? 

— D’abord, je vais en Ardèche. J’ai besoin de me retrouver seule pour faire le point, réfléchir. Et puis, j’aviserai. Cela fait plus de vingt ans que je bosse. Je peux m’accorder une pause !

 

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