Pour faire vivre la Littérature Régionale. Française sur d’autres pays, 74 Auteurs a ce jour : de fictions, Romanciers, Poètes, Auteurs de Théâtre, Terroir et Traditions, Patrimoine, Histoire, Jeunesse, Évènements... la création et l’interprétation de spectacles vivants (chanson, jeu dramatique, conte...) (Livre sur l'afrique Robert Mondange une bibliothèque pour Assikoi, Assikoi le secret de la tombe, l’enfant d’Assikoi et la mangouste et mémoire d’un tirailleur d’Assikoi sous le titre d’auteur Les Amis du Pays d’Assikoi.)
Dans le cadre d’exception de l'Abbaye de Saint Polycarpe, aux portes de Limoux,chargé de pierres, d'Histoire et de traditions aura lieu le 4ème salon du livre avec écrivains de la région Occitanie, mais aussi nationaux pour une journée de dédicaces.
En partenariat avec Aude Culture avec Chérie fm Carcassonne sur 99,6 avec le journal le Limouxin, le Lions Clubs International la Sémillante de Limoux... .Cet évènement a reçu le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Une trentaine d'écrivains seront présents notamment Sylvie Alibert Sorgesa des auteurs d'Occitanie.
Après des études de psychologie, elle oriente sa carrière vers l'enseignement et exerce le métier de professeur des écoles dans le village de Campagne-sur-Aude.
C'est en 2016 que naît son premier roman : La Légende du Bracelet d'Argent (tome 1)
Récompenses
1er prix du Salon International du Livre de Mazamet (2017)
Le 4ème Salon du livre aura lieu dimanche 12 septembre à l' Abbaye de St Polycarpe, aux portes de Limoux 11. (Avec les règles sanitaires en vigueur) Dans le cadre d’exception de l'Abbaye chargé de pierres, d'Histoire et de traditions aura lieu la quatrième rencontre avec des écrivains de notre région pour une journée de dédicaces. Des écrivains, des maisons d'édition, stands de bouquinistes... En partenariat avec Aude Culture, Pyrénées F.M ,la presse locale, le journal le Limouxin, le Lions Club International la sémillante, les Éditions ACALA, Sydney Laurent... Possibilité de restauration sur place au jardin avec paella. Une belle journée de rencontres en perspective.
Il y a de temps en temps de belles surprises. Je ne résiste pas au plaisir de partager ce commentaire reçu par mail aujourd'hui. Il provient d'un lecteur rencontré au salon du livre d'Espéraza dans l'Aude.
Bonjour Bernard, en prolongement de notre rencontre à Espéraza et après la lecture de "la vengeance du facteur", conscient de l'abîme littéraire qui nous sépare, l'amour des mots nous rapproche et le parcours de cette histoire bien de chez nous et de notre époque un peu plus encore. Votre style, l'enchaînement, l'articulation et le rythme nous font avaler les phrases avec gourmandise pour ne plus les lâcher. Je viens ici simplement vous dire merci et évidemment, je vais continuer à lire les fruits de votre imagination et de votre maîtrise de cette belle langue, nous la rendant accessible par une écriture épurée, limpide et agréable avec, en prime, une étude des comportements et des caractères d'une fameuse époque ou, la nostalgie de notre enfance nous en a quelque peu adouci la rudesse.
Pour son premier roman "La parcelle du sang", l’auteur fait voyager le lecteur en Corrèze.
C’est l’histoire d’un meurtre qui se passe dans un verger près de Brive-la-Gaillarde, dans la parcelle du sang, selon le nom donné à cette partie de l’exploitation. Une femme, réputée dans sa profession, la capitaine Aline Bélars, va enquêter dans l’entourage de la victime et découvrir petit à petit à quel point sa vie est imbriquée de multiples façons dans le petit village de Corrèze où elle habite. Du coup, pour l’enquêtrice, il y a de nombreux suspects potentiels. Qui est l’auteur.e du crime ?
Marie Ader écrit là son premier roman policier. Habitante de Céret, d’abord de 1990 à 1996, lorsqu’elle enseignait au lycée Déodat de Séverac et depuis 2016, à l’heure de sa retraite, elle a toujours été passionnée par les romans policiers. Alors pourquoi ne pas transformer sa passion en action : écrire à son tour une histoire criminelle, dans un décor qu’elle connaît bien, les vergers de Corrèze. A vous de découvrir cette enquête classique écrite dans un style simple et littéraire qu’elle a eu l’occasion de présenter aux visiteurs et visiteuses de la Fête du livre et des éditeurs le 6 septembre dernier à Céret…
Le roman est en vente à la librairie Le Cheval dans l’arbre et à la Maison de la presse de Céret.
(Prix : 18 €)
Bulletin de l’ADEAF (Association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France)
Lien pour ma deuxième émission de radio avec Marie -Andrée Balbastre passera demain samedi.
Bernard CAZEAUX habite Foix en Ariège. Il est auteur d'une vingtaine de livres dans différents genres : roman, policier, terroir, histoire, poésie, conte.....
Après avoir fini sa carrière comme enseignant, c'est avec passion qu'il se consacre à l'écriture et publie chaque année un nouvel ouvrage. Il est aussi secrétaire de l'association "les Auteurs d'Occitanie". Dans la première émission, il présente ses 3 derniers romans : Victor, Florentin, La reine et le fou. Puis Chroniques du Sud-Ouest, Le facteur amoureux, Arthur et autres contes. Disponibles en e-book et sur les site FNAC et Amazon.
[...] —Je te raconterai l’histoire de La Pierre, celle de l’homme et la femme tournés vers les étoiles, avec les jambes prises dans le socle de marbre, celui de la réalité, avec les yeux ouverts sur l’avenir en friche. La pierre de prophétie, celle des runes magiques ou bien prémonitoires.
—Toi ? Un homme de science ? Tu cèderais au mysticisme ? ironisa-t-elle gentiment.
—Peut-être faut-il céder pour accepter d’apprendre ? Peut-être... » [...]
Dans la cité de Tuur, les intrigants fourbissent leurs armes et la révolte gronde. Pendant que l’eau supplante toute richesse bien au-delà de l’or et du pétrole, que des gamins détroussent les marchands, que les Guptas préparent leurs navires, les Oïrats, leurs victoires, d’autres s’essaient à conquérir leur dignité dans les îlots perdus de quelques utopies.
Thèse
L'Homme devient bon si la satisfaction de ses besoins élémentaires est couverte (sécurité, alimentation, abri). Si tel n'est pas le cas, il se barbarise.
Antithèse
L'Homme est mauvais par nature et ne peut que le rester dans la mesure où il ne se satisfait jamais de son état. L'envie, la convoitise, la jalousie, le prestige le meut sans cesse.
Synthèse
L'homme ne peut atteindre la pleine conscience de lui-même que :
– si ses besoins élémentaires sont garantis;
– s'il est capable de limiter ses besoins;
– s'il examine de façon critique, périodiquement, sa condition.
Caractéristiques
362 pages
Format: Broché, 16x24
N° ISBN : 2-9522185-3-6
Prix: 9€
Envie de le lire:à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi
Pierre et Paul naquirent au cœur de notre belle cité templière pratiquement le même jour de la même année. En sus de leurs prénoms d’apôtre, ils se ressemblaient énormément. D’une corpulence et d’une intelligence identiques, ils avaient usé leurs culottes sur les bancs de la communale, pratiqué ensemble tous les jeux des gamins de leur âge et, plus tard, courtisé les mêmes filles...
Pourtant, très tôt, il fallut se rendre à l’évidence, ils possédaient un trait de caractère qui les différenciait totalement. Pierre était un gros travailleur ! Levé tous les matins avant l’aube et couché bien après le soleil, il œuvrait tous les jours avec opiniâtreté et persévérance. Jamais il ne semblait las. Pire ! Il avait la passion de son ouvrage. Tel le savetier de La Fontaine il sifflotait tout en semant, taillant ou labourant….
Lorsque l’un des malheurs, si fréquents dans le monde agricole survenait, il affrontait l’adversité avec courage, sans se départir de son éternel sourire disant à qui voudrait l’entendre “qu’après la pluie vient toujours le beau temps”.
Son jardin semblait inspiré par Lenôtre tant les formes y étaient harmonieuses ; les couleurs chatoyantes s’y entremêlaient à souhait pour former des arcs-en-ciel végétaux. Le rouge provenait des arbres à fruits : cerisiers ou graciles groseilliers, de quelques touffes de géraniums, il s’étalait sur les sauges, les tomates ou sur les feuilles de vigne à l’orée de l’hiver. Les citrouilles rebondies et de taille respectable apportaient une touche orangée complétée durant la saison par l’éclat de petits plans de soucis disséminés sur toute la parcelle. Le violet naissait au cœur des giroflées ou des tulipes, il se répandait sur les dodues aubergines, et, vers la fin de l’été, il colorait les ceps de vigne afin de rendre Bacchus impatient... Le rose s’évadait, pétale par pétale, des fleurs portant son nom en répandant autour de lui des senteurs sucrées. Il venait parfois taquiner les framboises ou les fraises en annonçant les prémices de l’été. Les tournesols, les blés, les chaumes ou... les genêts, faisaient valser sur la planète l’or déversé à profusion par l’astre incandescent. Le bleu du ciel et de l’onde se mirait dans les myrtilles, la dentelle des myosotis ou l’âme des pensées. Le vert s’appropriait la quasitotalité de l’espace, du tendre des jeunes pousses à celui plus prononcé des courgettes ou des joufflues salades...
Lorsque le moment des récoltes venait et qu’il fallait moissonner les blonds épis, ou couper les lourdes grappes gorgées de nectar parfumé, Pierre éprouvait le bonheur simple de ceux qui connaissent la valeur des choses de la terre. Il se satisfaisait amplement de la générosité de la nature et se montrait insensible aux mesquineries des villageois. Il ne s’accordait qu’une journée de repos par semaine le dimanche, jour du seigneur, qu’il passait en compagnie de sa famille et de ses nombreux amis et encore, profitait-il de cette trêve hebdomadaire pour établir le planning de ses futures activités...
Paul était à l’opposé de son ami d’enfance. La Catinou, l’aurait sûrement affublé du sobriquet de balen manquat ! (vaillant manqué!) Il avait pourtant fait d’énormes efforts. Il s’embaucha aux PTT à Paris, trompé par les publicités mensongères de l’administration qui omettent de préciser qu’après une rue, il y toujours... une autre rue, ce qui rend la distribution du courrier harassante, d’autant, que lorsqu’on a achevé une tournée il faut impérativement recommencer le lendemain ! Cette vie parisienne ruina son métabolisme et le contraignit à démissionner après quatre mois d’activité intense. Son père essaya alors de le traîner dans les blanquetières mais le calvaire parisien recommença : après la première rangée de vigne, il y a toujours une autre rangée de vigne... Il testa par la suite d’autres métiers réputés moins pénibles comme standardiste dans une clinique ou veilleur de nuit mais ce fut peine perdue. Un jour, il dut se rendre à l’évidence, il était atteint de la maladie incurable qui ravage les comptes de la sécurité sociale : l’allergie au travail ! Il abandonna alors toute velléité de résistance et se résigna totalement. Puisqu’il était né ainsi, que pouvait-il faire contre la génétique ? Son quotidien fut alors immuable. Levé très tard il passait la matinée à décortiquer scrupuleusement le journal dans le bistrot du village. Il se révélait ainsi l’un des habitants les plus avisés de l’actualité locale ou internationale. Il n’hésitait pas d’ailleurs à informer bénévolement, en homme serviable et dévoué, ses congénères des toutes dernières nouveautés. Ensuite, il tuait la matinée autour d’un tapis de carte ou sur le terrain de pétanque. Il fut d’ailleurs l’un des premiers à utiliser l’aimant pour ramasser les boules... L’après-midi, après une sieste bienheureuse, il reprenait les parties interrompues en fin de matinée. Parfois il déambulait en bordure de la belle Aude pour taquiner dame truite, mais la pêche qu’il pratiquait n’était pas des plus sportives. Il dédaignait le “toc” ou le “fouet” et se contentait de pêcher “à fond” et à attendre, en rêvassant, la touche prometteuse qui agiterait le bout de son sillon... Ses journées passaient de manière quasi immuable et rien ne semblait devoir bouleverser ce bel ordonnancement. Il détenait toutefois une vision aiguë du travail et ne rechignait jamais à donner de bons conseils... aux autres. Il ne pouvait bien sûr jamais les mettre lui-même en pratique, du fait de son allergie chronique et dévastatrice, ce qui le désolait sincèrement.
Un jour pourtant, Paul se rendit chez Pierre, la mine décomposée et l’air terriblement préoccupé : – Pierre, tu dois absolument me rendre service, il faut que tu me prêtes un bigos (pioche à deux branches utilisé dans le midi pour le ramassage des pommes de terre)! Son ami le dévisagea d’un air éberlué et incrédule. Un bigos ! L’instrument de torture des fainéants ! Il n’en croyait pas ses oreilles. Il s’empressa de dépanner son ami et lui présenta sa collection d’outils précautionneusement alignés, du plus petit au plus grand, sur une poutre de son établi. Leurs dents brillantes et affûtées à l’extrême semblaient dévisager les deux protagonistes. Sans hésiter, Paul désigna le plus gros de la série, un engin de plus de dix livres, aux pointes terrifiantes. Ce choix désarçonna encore plus Pierre qui lui proposa d’effectuer la tâche à sa place, inquiet de la tournure que prenaient les événements. Mais son ami refusa catégoriquement et partit son instrument sur l’épaule, le dos voûté, le visage décomposé...
Soixante-douze heures plus tard, Paul était de retour, mais il arborait cette fois un large sourire. – Je viens te rendre ton bigos. Sans toi, j’étais perdu, je crois bien que tu m’as sauvé la vie ! Pierre ne savait que répondre et l’interrogeait du regard. Son ami continua : – Voilà, comme tu l’as sans doute constaté, l’autre jour j’étais malade, j’avais attrapé une grippe carabinée. Pour me soigner, j’ai utilisé une médecine douce. J’ai posé ton outil sur la tablette de nuit bien en face de moi. La nuit, lorsque je me réveillais frissonnant de fièvre, je voyais ces deux pointes qui luisaient et me regardaient fixement. Alors, transi d’angoisse, je suais, je suais… Je fus ainsi rapidement débarrassé de mes microbes et, grâce à toi, je suis totalement guéri en un temps record ! !
Croyez-le si vous voulez mais Pierre resta totalement estabousi (éberlué) et, ce fut sans doute, l’une des rares fois, dans l’histoire de l’humanité, où un fainéant se servit d’un outil pour impressionner un honnête travailleur, jardinier de surcroît .
Extrait de l'ouvrage « la vallée du bonheur »
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Gabriele Russier chez Claude Simon à Salses, par Raymond Jean Grâce à ces petites bibliothèque de rue alimentées par la foule anonyme des lecteurs qui veulent faire partager leurs coups de fou...
**Gabriele Russier chez Claude Simon à Salses, par Raymond Jean
Grâce à ces petites bibliothèque de rue alimentées par la foule anonyme des lecteurs qui veulent faire partager leurs coups de foudre, je me suis emparé des Lettres de G.Russier, publiées dans la collection Points (éditions du Seuil).
A l'époque de cette tragédie -le suicide d'une jeune agrégée de Lettres d'Aix-en-Provence, qui allait être nommée prof de linguistique à l'université, après sa liaison avec un élève de 16 ans, la cabale des parents, de la société, de la morale hypocrite et de l'indifférence du président Pompidou...- je n'avais pas lu le recueil des lettres, éditées avec i-une longue et belle préface de R. Jean.
Celui-ci, écrivain raffiné, prof de Lettres à l'Université de Provence, a voulu aider sa jeune collègue. Il le fit mais, hélas, la dépression conduit la jeune femme au suicide, à 41 ans...
Ses lettres sont remplies et d'émotion et sont un appel au dialogue, à la justice, sans colère, mais avec désespoir, dans une solitude extrême. La préface explique le contexte. J'ai été intéressé par les deux pages consacrées à la venue de G. Russier en Roussillon pour rendre visite au futur prix Nobel de littérature. R. Jean connaissait l'auteur de Salses et, comme G.Russier préparait une thèse sur le Nouveau Roman, il lui proposa de se rendre à Salses.
Le texte est admirable, dans sa simplicité même : "Claude Simon; Il se trouve que, de tous les romanciers qu'elle étudiait, il était celui dont l'oeuvre le fascinait le plus..."
JEAN retrace ce voyage en auto d'avril 1965; il décrit avec naturel le soleil de printemps sur l'étang de Leucate, la maison du vigneron, les conversations, la simplicité de C.Simon et de Rhéa Axelos, leur cordialité, les photos et collages de l'écrivain, le paravent aux montages érotiques...
Il faut revenir à ces pages 19/21 de l'édition de poche, modeste amis combien émouvante...
Jean-Pierre Bonnel – le blogabonnel sur ouverblog :