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ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL 5ème partie

Publié le par Evy

ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL 5ème partie
ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL 5ème partie

ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL

L’œuvre est protégée par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt auprès de Copyright-France.

Crédit photos : LH K-rine

Episode 5

Le commandant eut une lueur d’espoir. Il reprit son sang-froid. 

— Je vais faire venir le médecin. 

— Il y a combien de lits à l’infirmerie ? demanda ironiquement le lieutenant.

— Quatre je crois, répondit naïvement le chef de bord.

— Je plaisantais commandant, mais, entre nous, je pense qu’il va falloir trouver un endroit un peu plus grand et froid, si vous me comprenez.

— Eh bien, il y a la chambre froide, où nous entreposons les vivres. Ce sera loin d’être glamour si on y entasse des cadavres. Mais la morgue fera l’affaire, il me semble. 

Ce fut au tour du commandant de bord de s’amuser du jeune policier. 

— Vous avez votre propre boîte à refroidis ? mazette ! quel luxe ! s’étonna le jeune homme.

— Le terme est un peu singulier, mais exact. Oui. Hélas, nous ne sommes pas un endroit épargné par la mort, il arrive des accidents, la preuve ! je vais avertir notre médecin, pour sa première croisière parmi nous, on peut dire qu’il est gâté ! il ne s’attendait pas à ça !

— Personne, Roy. Bon. Il va falloir penser aux passagers. Quand leurs tables vont se vider, il va y avoir des questions et un vent de panique si elles restent sans réponse. 

— Vous êtes bien pessimiste lieutenant. Il ne va tout de même pas tuer tout le monde avant qu’on arrive à Porto Rico !

— Ah mais on ne va pas à Porto Rico, commandant. On fait demi-tour voyons ! la croisière est terminée, nous sommes sur le Titanic version Stephen King ! arrêtez de vous croire sur la croisière s’amuse ! quelque chose me dit qu’elle va pas rigoler plus que ça !

Le commandant était totalement dépassé. Après réflexion, il clôtura la conversation.  

— Nous ne pouvons faire demi-tour, vous allez enquêter, trouver le meurtrier et nous le débarquerons à Porto Rico. 

— La croisière va durer sept jours, nous en sommes déjà à deux morts. Nul besoin de s’appeler Pascal pour faire le compte. 

— Nous ferons escale comme prévu à Nassau, dans deux jours. Nous verrons à ce moment-là.

— Nous verrons quoi !? cria le lieutenant. Vous espérez qu’il quitte le navire et parte chasser ailleurs ? vous fuitez de la cafetière Roy ! nous sommes sa réserve à sex-toys pour ses orgasmes criminels, il va profiter comme jamais !  Mais c’est vous le patron après-tout ! 

Le policier en colère passa devant son hôte et se dirigea vers la porte d’un pas pressé.

— Où allez-vous ? s’enquit Roy. 

— Chercher mon arme. Je vais en avoir besoin à ce qu’il semble. 

Avant de sortir, il fit volte-face. 

— Sans vous commander, il me faudrait la liste des passagers, avec leur profession si possible, leur place à table et l’endroit où ils crèchent à bord. Dans un premier temps, ceux qui occupaient les tables des deux morts. J’espère que vous trouverez l’identité de celui-là. Je veux savoir qui ils sont. Peut-être ont-ils un rapport, un ami commun qui aurait mal digéré une drôlerie. Dans ce cas, les meurtres s’arrêteront là, mais j’en doute. Vous pouvez faire ça ? 

— Bien évidemment ! c’est Halona qui a ces renseignements. Nous sommes loin d’être au complet, c’est une période creuse, mais il y a quand même près de cinq cents passagers !

— On est pas sortis du rafiot ! il nous faudrait aussi un lieu, un PC où se retrouver pour faire le point. 

— Ici si vous voulez. 

— Ça marche. Mais…faites enlever ce pauvre type, il jure avec le décor.

Tout un panel de sentiments négatifs phagocytait le visage du commandant. Il était empreint de lassitude, d’incertitude et surtout, de terreur.

Scott le remarqua et tenta de radoucir l’ambiance. 

— Roy, relax !! Halona sera un atout pour nous, elle est la plus proche des passagers, elle sera d’une grande utilité. Ne vous inquiétez pas, je la collerai comme un morpion à une moquette. Il est trop sûr de lui ce fumier, c’est ce qui va le perdre ok ? 

Le commandant afficha finalement un sourire. 

La légèreté semblait avoir refait surface chez le jeune officier de police. Ce n’était qu’une apparence.  

 

 

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ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL 4ème partie

Publié le par Evy

ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL  4ème partie

ROUGE OCEAN – Marie-P. NADAL

L’œuvre est protégée par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt auprès de Copyright-France.

Crédit photos: LH K-rine

Episode 4

Le commandant devint plus blanc qu’un drapeau de reddition.

C’est lui, à présent, qui entraîne le jeune Scott à l’écart de la salle à manger.

— Venez avec moi ! s’écria-t-il, nous allons dans mon bureau. 

Les deux hommes parcoururent les nombreuses coursives jusqu’aux quartiers du commandant, jouxtant son bureau.

La porte de ce dernier était entrouverte, ce qui étonna le propriétaire du lieu. 

— Je ne me souviens pas l’avoir laissée ouverte, je n’étais pas si pressé que ça d’aller dîner.

Scott passa devant sans rien dire, et s’avança lentement. 

Il poussa délicatement la porte, pour découvrir, assis sur le fauteuil et affalé sur le bureau, un homme visiblement … mort. 

Scott accourut auprès de lui, vérifiant son pouls.

Le commandant le suivit, lâchant un cri de stupeur.

— Oh seigneur ! il est ??

— Cané ! lança le lieutenant.

L’officier de bord ouvrit une bouche de laquelle aucun son ne put s’échapper. Toutefois, après quelques secondes : 

— Vous êtes certain ? et c’est un meurtre ?

— Commandant, si j’en crois le couteau planté entre ses omoplates et à moins que ce type fût un contorsionniste à la ramasse, on peut affirmer que oui, on l’a tué.

Le new-yorkais se moquait à peine du pauvre homme, totalement dépassé, qui n’était pas vraiment coutumier des frasques meurtrières, contrairement à lui, qui les connaissait si bien.  

— Ça fait deux en une soirée !

— Bien compté ! lança le jeune homme, et vous savez quoi ? 

— Je vous écoute.

— J’espère que vous aurez assez de vos dix doigts, parce que quelque chose me dit que nous partageons la croisière avec un tueur en série. Ces mecs prennent rarement des vacances. Et comme pas grand monde ne sautera pour nager vers les côtes portoricaines, cette croisière va devenir un vrai buffet naviguant. 

Le commandant, à la limite de l’apoplexie, s’appuya sur un meuble proche, baissant la tête comme sous un fardeau trop lourd.

Scott reprit son sérieux et devint plus amical au regard de ce qui s’annonçait. Il s’approcha de l’officier et posa la main sur son épaule. 

— Roy, Roy, il faut appeler les secours, les gardes côtes, ce que vous voulez, pour éviter un carnage.

Le commandant se redressa et fit face au lieutenant. 

— Scott. Je me demandais si vous ne pourriez pas enquêter sur mon navire. Je vous le demande comme service. On ne peut pas rester sans rien faire et j’avoue que je ne connais rien quant au déroulement d’une enquête criminelle. Je suis perdu.

Le jeune homme ne fut pas surpris. Cependant, il n’avait pas autorité en dehors de New-York et dût refuser la sollicitation, à regret. 

— Je regrette, je ne suis pas du FBI, et on n’est même plus dans les eaux territoriales. Je ne peux pas vous aider. 

- Nous sommes sur un navire privé, lieutenant. Ici, je suis souverain et je peux donner le pouvoir à qui je veux. J’ai besoin de vous.

Le policier réfléchit. Il était là pour se détendre et profiter d’une semaine de calme. En aucun cas pour commencer une investigation sur une probable série de meurtres. Son regard se posa à nouveau sur le cadavre. Il se dit qu’il n’était pas flic par hasard. Il aimait son métier. Il l’avait choisi pour servir son prochain. La devise de la police américaine n’était-elle pas « Servir et Protéger » ? Le crime ne connaît pas de frontières, mais la justice non plus. Il prit sa décision. 

— Très bien. Si vous en prenez la responsabilité, je veux bien vous aider. Il faudra faire exactement ce que je vous dirai. J’ai ma propre manière d’enquêter, je vous demanderai de ne pas être étonné, tout ce que je vais faire sera bien considéré. Pas très orthodoxe, mais bien pesé.

— Pas de problème, je vous suis.

Le commandant tendit la main pour sceller cet accord. 

— On va le chopper ! lança le lieutenant. 

La soirée continuait ses festivités dans la salle à manger. Les passagers goûtent à des instants heureux, sans se douter de ce qu’il se passait. Nul ne savait ce que présageait la belle balade. 

À part un.

 

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Retours de Lectures Marie Ader ...

Publié le par Evy

Retours de Lectures Marie Ader ...


 

Commentaires des lectrices et lecteurs

 

J. V. (juillet 2020)

Je viens de finir ton roman. C’est facile et agréable à lire. C’est tout toi ! On retrouve ton côté humaniste où la bonne volonté de chacun doit faire boule de neige et permettre d’améliorer le monde. Dire que tu as même réussi à glisser les échanges scolaires franco-allemands !!!!
Tu devrais le proposer à la télé c’est tout à fait le style de « Meurtre à.... »

 

T. O. (juillet 2020)

J’ai terminé ma lecture, laissant tomber les autres livres entamés car je me suis laissée prendre bien sûr par l’intrigue, l’enquête, ses rebondissements et autres surprises ! Il y a des passages qui pour moi rappelaient ce que je connais de ta vie réelle, et bien sûr j’ai apprécié le petit couplet de défense de l’enseignement de l’allemand au passage ! Moi qui ne connais rien à cette agriculture fruitière, sinon le pommier qui est sous ma fenêtre et que le spécialiste taille tous les ans (enfin je suppose qu'il s’y connaît !!!), j’ai découvert pas mal de choses sur ces récoltes et les différentes étapes à respecter etc...

Le nombre de personnages m’a parfois dérouté car je ne m’y retrouvais pas toujours dans les prénoms. Et j’ai retrouvé le côté féministe dans le personnage de l’enquêtrice, beaucoup de femmes fortes d’ailleurs dans ce livre !



 

U.S. (juillet 2020 – Allemagne)

Félicitations encore une fois !

La lecture de La parcelle du sang m'a fait très plaisir.

Indépendamment du fait que j'aime toujours lire en français, j'ai trouvé la langue soignée, le style élégant, le ton cultivé, plein d'esprit, même et surtout dans les nombreux dialogues. 

Ce sont des Français traditionnels qui parlent là, le genre de personnes que j'ai toujours aimées et appréciées ...

Il y a évidemment du suspense dans ce roman, c'est indispensable pour un polar, et il augmente encore considérablement vers la fin.

 Ce que j'ai aimé en plus :

- La description de la région - la Corrèze, la ville de Brive - à ne pas oublier les spécialités de la région ! Cela me rappelle mes multiples séjours dans ces lieux. Même le lycée Georges Cabanis est mentionné ! 

- Puis la description d'une enseignante modèle dévouée - Mme Czeremcha-Bélinier - qui, à côté de son travail normal exécuté consciencieusement organise aussi des voyages avec ses élèves, y rencontrant pas mal de problèmes qui accentuent la lourde responsabilité qu'elle porte. Là, tu puises dans ton expérience personnelle, Marie !

 Le village de Corzerac n'existe sûrement pas, mais je pense que tu as dû prendre exemple sur un village existant réellement.

 

M. M. (17.08.2020)

Un très bon point pour ton intrigue qui se déroule en Corrèze. J’apprécie les policiers qui ont un goût de terroir, cela amène toujours de l’authenticité à l’histoire. Petit bémol cependant (mais cela est totalement personnel et n’engage que moi), j’ai trouvé qu’il y avait trop de descriptions sur la technique de cueillette des pommes. 

J’ai bien aimé ta capitaine. Elle est intelligente et a de la personnalité, et j’aurais souhaité en apprendre plus sur sa vie professionnelle et personnelle. Elle aurait (peut-être ?) mérité d’être plus mise en avant. Les femmes flics à des postes de commandement sont trop rares dans les romans policiers.  As-tu prévu pour elle d’autres aventures ?

 

F. A. (6.09.2020)
Très prenant, on voit la façon dont tu nous fais tirer la langue en ajoutant des descriptifs sur la culture des pommes, ou l’Allemagne pour la fille ! Les personnages prennent bien, vraiment sympa et pas moyen de voir qui est l’assassin jusqu’à assez tard.

 

F. A. (6.09.2020)

Très prenant, on voit la façon dont tu nous fais tirer la langue en ajoutant des descriptifs sur la culture des pommes, ou l’Allemagne pour la fille ! Les personnages prennent bien, vraiment sympa et pas moyen de voir qui est l’assassin jusqu’à assez tard.

 

S. K. (22.01.2021 - Allemagne)

Bonsoir Mme Ader 😉Je viens de finir la lecture de ton livre. Terminé en deux après-midis. J‘ai adoré 😀👍🍾Bravo. Décor attirant et palpable, détails bien choisis, intrigue très passionnante, personnages bien dessinés. Je me sentais sur place. Toutes mes félicitations ! J‘aurais aimé continuer... Hâte de lire le prochain 😀

 

M. E. (22.01.2021)

Je viens de terminer ton ouvrage. J'ai passé un agréable moment dans ces vergers corréziens que tu as dépeints avec un talent narratif certain. L'intrigue est bien menée et le dénouement inattendu. Bravo et à bientôt 👍👍 

 

 

Marie Le Guyader

24, avenue Général De Gaulle

66400 – Céret

leguyadermarie@gmail.com

2020 : roman policier ‘La parcelle du sang’

ISBN – 979-10-699-5510-3

Prix : 18 € - en vente à Céret (Librairie Le Cheval dans l’arbre, Maison de la presse) et en commande par mail à l’auteure.

 

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Ne manquez pas l'enregistrement radio " Rue des Arts sur le site Rcf Pays d'Aude "

Publié le par Evy

Marie-Andrée Balbastre reçoit, toutes les deux semaines, des artistes audois : chanteur, sculpteur, peintre, écrivain.... le spectre est large !

 
Ne manquez pas l'enregistrement radio avec Bernard Cazeaux 
pour écouter les deux émissions  les dates.
 
l'émission passera la semaine prochaine :
Mercredi 3 Février à 11h30 et samedi 6 Février à 9h30
Le lien ci-dessous
 
Rue des Arts sur le site RCF Pays d'Aude :
 

 

 

 

 

Publié dans Enregistrement radio

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Revues de Presse Marie Ader

Publié le par Evy

Revues de Presse Marie Ader


Marie Ader avec dans ses mains son premier ouvrage lors de la fête du livre.

Revues de presse

 

L’Indépendant – 27.09.2020

Céret : un premier roman pour Marie Ader

 

Pour son premier roman "La parcelle du sang", l’auteur fait voyager le lecteur en Corrèze. 

C’est l’histoire d’un meurtre qui se passe dans un verger près de Brive-la-Gaillarde, dans la parcelle du sang, selon le nom donné à cette partie de l’exploitation. Une femme, réputée dans sa profession, la capitaine Aline Bélars, va enquêter dans l’entourage de la victime et découvrir petit à petit à quel point sa vie est imbriquée de multiples façons dans le petit village de Corrèze où elle habite. Du coup, pour l’enquêtrice, il y a de nombreux suspects potentiels. Qui est l’auteur.e du crime ? 

 

Marie Ader écrit là son premier roman policier. Habitante de Céret, d’abord de 1990 à 1996, lorsqu’elle enseignait au lycée Déodat de Séverac et depuis 2016, à l’heure de sa retraite, elle a toujours été passionnée par les romans policiers. Alors pourquoi ne pas transformer sa passion en action : écrire à son tour une histoire criminelle, dans un décor qu’elle connaît bien, les vergers de Corrèze. A vous de découvrir cette enquête classique écrite dans un style simple et littéraire qu’elle a eu l’occasion de présenter aux visiteurs et visiteuses de la Fête du livre et des éditeurs le 6 septembre dernier à Céret…

Le roman est en vente à la librairie Le Cheval dans l’arbre et à la Maison de la presse de Céret.

(Prix : 18 €)

 

Bulletin de l’ADEAF (Association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France)

 

Octobre 2020


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Biographie Marie Ader ...

Publié le par Evy

Biographie Marie Ader ...


Marie Ader avec dans ses mains son premier ouvrage lors de la fête du livre.

Biographie de l’auteure

 

Après un baccalauréat littéraire, Marie Ader travaille dans différents secteurs et reprend des études universitaires à Nantes, sa ville natale. Quelques années plus tard, elle devient professeure d’allemand, enseigne d’abord à Paris (pendant une année), puis dans les Pyrénées- Orientales pendant une dizaine d’années, à Perpignan (pendant 3 ans), et à Céret (pendant 6 ans). Puis elle est nommée en Corrèze, où, entre Egletons (pendant 3 ans), Brive et ses environs (pendant 16 ans), elle se consacre avec passion à l’enseignement de l’allemand du primaire à la classe préparatoire.  C’est au lycée Georges Cabanis, à Brive, qu’elle effectue la plus grande partie de sa carrière.

Marie Ader est mariée, mère de trois enfants et vit aujourd’hui avec son mari, également auteur, à Céret, dans les Pyrénées-Orientales.

 

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Bivouac et campement Africains raconté par Robert Mondange ...

Publié le par Evy

Bivouac et campement Africains raconté par Robert Mondange ...

BIVOUAC ET CAMPEMENT AFRICAINS 

Vous savez tous ce que sont des bivouacs et des campements mais savez vous ce qu’ils sont pour des planteurs africains et plus particulièrement pour ceux qui vivent de la terre et des ressources de la brousse dans le village d’Assikoi en Côte d’Ivoire.

Quand les plantations de brousse sont trop éloignées du village, certaines sont à plusieurs heures de marche du village, les planteurs sont obligés de rester sur leurs plantations plusieurs jours, pour cela ils doivent s’organiser pour vivre en toute sécurité en brousse, pour s’abriter, pour se nourrir et pour se soigner. Ils s’abritent dans des cabanes faites avec de la terre mouillée ou avec des bambous qu’ils recouvrent d’un toit en toile. Pour dormir, ils font des lits en paille ou en bambou à même le sol. Pour s’éclairer la nuit, ils utilisent des lampes à pétrole et ils les gardent allumées toute la nuit pour se protéger des prédateurs. Pour se nourrir, ils amènent du village de l’attiéké et du foutou mais pour une semaine seulement et très souvent du riz et du poisson qu’ils mangent avec des oignons. Ils boivent l’eau des rivières parfois d’un puits. Femmes, hommes et enfants restent au campement au moins une à deux semaines. Quand la nuit arrive, ils se regroupent  autour d’un feu et se racontent des histoires. Ils se soignent par la médecine traditionnelle : par exemple des écorces de manguier mélangées avec du piment servent à lutter contre les infections, des racines de papayers écrasées avec du piment sont un médicament contre le paludisme. En brousse pendant la saison des pluies, il y a beaucoup de moustiques. Du fait des conditions de vie en forêt tropicale, il y a un risque important de morsures par les serpents et un risque élevé de blessures avec les machettes qui servent au nettoyage des parcelles. De plus l’harmattan qui est un vent très chaud le jour, plus froid la nuit, très sec et le plus souvent chargé de poussières souffle vers le sud ouest en provenance du Sahara et en direction du golfe de Guinée de fin novembre et jusqu’au milieu du mois de mars. Il rend les conditions de travail en brousse dure à supporter. Il est la cause de  migraines, d’hypertension artérielle et de bronchites. Après cela vient la saison des pluies qui n’arrange pas les choses. En fait, il y a deux saisons sèches, une de janvier à mai, une autre en septembre et deux saisons humides juin, juillet, août et octobre. Au milieu de tout cela, il faut placer le travail des planteurs en brousse. Pour le café cueillette en janvier et février, désherbage en avril, désherbage plantation en juin et juillet, cueillette en décembre. Pour le cacao plantation en avril mai et juin, désherbage en juin juillet août, cueillette en septembre, octobre, novembre et décembre. Pour le manioc brûlé en janvier et décembre, plantation en janvier, février, mars, avril, récolte en octobre. Pour la banane fruit et la banane plantain plantation en janvier février, récolte en août et septembre. Certains autres fruits comme les mangues et la tomate se plantent et se récoltent toute l’année. Avec ce planning de travail vous comprendrez la nécessité des bivouacs et des campements.  

Robert Mondange

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" Roman Policier " Sylvette Faisandier ...Liste

Publié le par Evy

" Roman Policier "  Sylvette Faisandier ...Liste

 

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" Nouvelles " Sylvette Faisandier...

Publié le par Evy

" Nouvelles "  Sylvette Faisandier...

Envie de le lire, n’hésitez pas passer commande directement auprès de l'auteur : sylvette.faisandier.auteur@sfr.fr. Indiquez vos coordonnées par mail, ainsi que votre adresse.

 

Publié dans Listes Des Nouvelles

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Livres Jeunesse " est Enfants " Sylvette Faisandier

Publié le par Evy

Livres  Jeunesse " est  Enfants " Sylvette Faisandier

 

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