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115 résultats pour “Marie-pierre nadal

Extrait de " Assikoi le secret de la tombe " de Robert Mondange

Publié le par Evy

Adoption 

L’adoption est une extraordinaire histoire d’amour. Trouver l’affection d’une famille  est un cadeau merveilleux pour un enfant et même un adolescent.  En Afrique de nombreux enfants sont sans parents ou même abandonnés dans un orphelinat quand les ressources économiques de la famille ou la maladie ne laissent pas d’autres choix. Voici l’histoire d’Olga une enfant née dans le village d’Assikoi en Côte d’Ivoire 

EXTRAIT DE MON LIVRE : ASSIKOI LE SECRET DE LA TOMBE

Olga Dangemon était à la fois émue, heureuse et anxieuse elle venait d’arriver en Côte d’Ivoire, ce pays où elle était née, il y a vingt-quatre ans. Elle ne se souvenait de rien. Elle savait qu’elle était née dans un village qui s’appelle Assikoi, qu’elle avait perdu ses parents alors qu’elle avait tout juste deux ans et qu’elle avait été adoptée. Ses parents adoptifs qui travaillaient dans l’enseignement l’avaient connue parce qu’à la mort de ses parents naturels une tante qui vivait à Abidjan l’avait prise en charge. Comme cette tante, qui était leur femme de ménage, l’amenait très souvent chez eux ils avaient fini par avoir beaucoup d’affection pour elle. Aussi, lorsque sa tante fut tuée dans un accident de la circulation, monsieur et madame Dangemon décidèrent d’adopter la petite Olga. Vu leur profession et leurs relations l’adoption ne prit pas longtemps. C’était une adoption plénière et c’est comme cela qu’Olga prit le nom de Dangemon. Elle avait cinq ans lorsqu’elle arriva en France.

Augustine

- je me souviens vaguement de toi, mais je me rappelle très bien de tes parents naturels. Veux-tu que je t’en parle.

    - avec plaisir. Je peux même te dire qu’en venant ici, faire ma thèse de sociologie, j’avais l’espoir d’apprendre quelque chose sur mes parents naturels et les deux années que j’ai passées avec eux à Assikoi.

    - c’est très simple répondit Augustine, demain je te montrerai la maison où tu es née et où tu as vécu. En ce qui concerne ce qui s’est passé, c’est très simple. Tes parents étaient très amoureux l’un de l’autre et très fiers d’avoir une petite fille. Malheureusement, un jour  ton père n’est pas rentré. L’on savait qu’il était allé travailler dans un champ, en pleine brousse, à plus de deux heures de marche du village. Le lendemain des hommes sont partis à sa recherche, celle-ci a duré deux jours, mais il fallait se rendre à l’évidence ton père avait disparu. De nombreuses hypothèses furent alors émises : ton père s’était égaré et perdu en brousse, ton père avait eu un accident. Il y en a même qui prétendaient que ton père avait volontairement quitté sa famille et était allé refaire sa vie ailleurs, mais cette dernière hypothèse ne tenait pas, ton père était très amoureux de ta mère et très attaché à toi. Malheureusement, quelques jours plus tard, ta maman qui était allée faire du bois en brousse a été mordue par un serpent et est décédée quelques heures plus tard. Le chef du village se souvenant que tu avais une tante à Abidjan, l’a tout de suite fait venir et t’a confiée à elle. La suite, tu la connais. Demain, avant d’aller à la chefferie voir le chef du village et les notables, je t’amènerai sur la tombe de ta maman au cimetière……..

 

Le lendemain matin de bonne heure Olga étudia les documents que lui avait remis le chef du village. Elle y lut :

    - le chef du village est élu par le conseil des sages pour une durée de cinq ans. De préférence, il doit savoir lire et écrire, il doit être marié.

Olga ne peut s’empêcher de remarquer la sagesse de l’organisation administrative du village. Ce règlement datait depuis longtemps à une époque où il n’y avait pas d’école à Assikoi.

Olga passa toute la matinée à étudier l’organisation administrative du village. C’était un ravissement. Toute la population adulte participait à la vie administrative et économique du village, les allogènes c'est-à-dire les étrangers avaient eux aussi leur place.     

Envie de le lire:à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi

mondange@aliceadsl.fr

 

 

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Extrait du livre "Ne me lâche pas la main" de l'Auteur Cathou Quivy...

Publié le par Evy

Pour votre Valentine, pour votre Valentin,

 

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

 
 

 

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

Extrait du livre "Ne me lâche pas la main" de l'Auteur Cathou Quivy...

 

Extrait du livre "Ne me lâche pas la main"

 

Les femmes Hmong sont de remarquables couturières et de merveilleuses brodeuses. Leur costume traditionnel que certaines avaient réussi à cacher (roulés très serrés dans un tissu de chanvre au fond de leurs bagages) et à emporter avec elles, depuis le Laos, est constitué d’une jupe coupée dans un tissu de chanvre qu’elles tissent elles-mêmes, teint en noir ( ou en blanc pour les Hmong blancs ) et dont il faut une dizaine de mètres pour n’en fabriquer qu’une seule, et d’une veste exécutée dans le même tissu noir, imprimée de minuscules motifs (avec la technique du batik) et croisée sur la poitrine. La jupe assez courte, accompagnée de jambières en coton noir, plissée très serrée, est de plus brodée sur toute sa hauteur, recouverte de points de croix minuscules et de tous petits morceaux de tissu bariolés, cousus à même l’étoffe de bas avec la technique de patchwork. La jupe est ouverte devant mais un long tablier brodé sur toute sa surface, simplement noué à la taille, la maintient fermée. Une large ceinture enroulée autour de la taille, également brodée, la maintient fermée. La veste est ornée pareillement. Les membres d’un même clan se reconnaissant par les couleurs des galons appliqués sur le bas des manches : Hmong blancs, noirs, bariolés, verts ou à fleurs. Il existe autant de variantes de costumes et de coiffes que de groupes ou de clans. Le col des vestes sont à eux seuls une véritable œuvre d’art, entièrement recouvert de broderies aux couleurs vives, il sert de code aux jeunes filles et aux femmes qui le portent : les dessins qui s’y étalent, expliquent aux hommes la condition de la jeune fille. Est-elle mariée, promise, fiancée ou au contraire libre de tout engagement ? Les costumes ; (dont il faut plus d’un an pour n’en réaliser qu’un seul) ; sont agrémentés de perles en verre multicolores, de minuscules pompons en laine de couleur et sont cousus de pièces de monnaie qui cliquettent au moindre mouvement. N’oublions pas que le Laos a été durant de longues années un protectorat français et que l’administration était en droit de frappée sa propre monnaie d’où cette habitude de coudre de petites pièces en argent sur les costumes !  

Dans le souci constant que notre équipe avait de susciter des échanges entre Cévenols et réfugiés, j’organisais des après-midi « couture » thème fédérateur, qui au-delà des mots et du vocabulaire, pouvait par l’échange des techniques et des savoirs, réunir des femmes pour les faire se rencontrer et se connaître. Mais une des femmes, lozérienne de souche saisit la main d’une jeune brodeuse Hmong et lui dit : « tu tiens ton aiguille à l’envers ! » Elle lui ôta l’aiguille des mains et la lui replaça dans ce qui était pour elle ; le seul bon sens possible. 

- « Savez-vous coudre ou broder comme elle ? » lui dis-je « non » répondit-elle.

- « Alors pourquoi affirmez-vous qu’elle tient son aiguille à l’envers ? »

Je pense que nous agissons trop souvent comme cette femme ; assurés de notre culture de notre savoir et de notre bon droit : c’est assurément l’autre qui tient son aiguille à l’envers ! Il nous faut admettre que cet autre qui nous nous est étranger dans sa culture, ses raisonnements, ses habitudes  sa langue mais que sa façon d’appréhender le monde est aussi valable que la nôtre...Alors la rencontre devient possible, l’échange est admissible et l’amitié recevable ... 

 

Lozère année 1979   

Envie de le lire idée cadeaux pour les fêtes ou pour le plaisir dédicacé

ci-dessous un lien pour d"autre choix...

http://auteurs-d-occitanie.over-blog.com/search/cathou%20quivy/

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Retour de Lecture ...Nicole yrle

Publié le par Evy

Critiques de huit livres sur Babelio

 

https://www.babelio.com/livres/Yrle-La-pierre-de-Rose/225218

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Les-Dames-de-Paulilles/225215

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Noces-de-lavande/252583

https://www.babelio.com/livres/Yrle-DUn-Rivage-lAutre/358896

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Eclats-de-vies/453990

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Couleur-Corail/548935

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Baisers-du-sommeil/1152645

https://www.babelio.com/livres/Yrle-Lignes-de-Cretes/1254486

 

Quelques commentaires de lecteurs (j’en ai perdu plus de 300, suite à un acte malveillant sur mon site d’auteur) :

 

Couleur Corail

E.J. Je viens de terminer la lecture de " Couleur corail ", un passionnant voyage à travers le temps. Je suis reconnaissante à l'auteur de m'avoir appris tant de choses sur l'histoire de ces îles, de la Sardaigne à Minorque, de m'avoir fait sentir, avec des mots toujours justes, les émotions des personnages, mais aussi les couleurs, les lumières et les senteurs qui les imprègnent. Un beau livre.

L. J’écris du bout du monde de l’Argentine. J’ai eu la chance de lire « Couleur Corail » de Nicole Yrle. Un livre passionnant du début à la fin.  La plume puissante de Nicole nous livre une histoire du Moyen-Âge à nos jours. Dans cette époque médiévale, entre superstitions, peste noire et sanglantes batailles, se déroule la vie de la Sardaigne. Cinq chapitres consacrés  pour le passé et cinq autres au 21ième siècle. Les personnages sont touchants et leur  sort nous angoisse.  Ce petit bout de corail, que Milena supposait un porte bonheur, arrivera dans les mains de Paul en 2003. Son histoire d’amour, de bonheur, de maladie et de mort, m’a touchée jusqu’aux larmes. Une Sardaigne avec un paysage qui donne envie de connaître, très documentée. Tous ceux qui avaient été chassés rêvaient du retour. Terre de mystères, d’étranges constructions datant  de la préhistoire. J’ai beaucoup aimé ce livre et comme toujours les personnages des livres de Nicole, resteront gravés dans ma mémoire. Le style impeccable comme d’habitude, mes compliments Nicole Yrle.

 

Eleonora

S.C. On peut lire Eleonora sans avoir lu Couleur Corail. Mais si on a lu le premier on a hâte de lire le second pour savoir ce que sont devenus nos héros.
Que dire de mon impression ? Je l’ai acheté dimanche soir et l’ai fini mercredi dans l’après-midi midi sans avoir pu (ou presque) le quitter. Outre l’écriture poétique et fluide, les parties historique et ethnologique m’ont énormément intéressée. J’ai beaucoup appris sur la Sardaigne, sa culture, son histoire, ses paysages, monuments et ses habitants.
J’ai aussi découvert une poétesse dont je n’avais jamais entendu parler : Christine de Pizan. Les personnages sont traités avec beaucoup d’humanité.

J’ai adoré !!!!!!!

 

Éclats de Vies

Dans cet ouvrage, la plume poétique et la touche d'humanité de l'auteur rendent ses histoires belles et attachantes. Ma nouvelle préférée s'intitule "Gratitude", mais j'ai également apprécié "Cadeau", "Boulevard Nord-Est" et "Trains à prendre".

Ne vous privez surtout pas de tous ces instants d'émotion, de plaisir et de partage, en ces temps particulièrement incertains…

 

Noses de lavande

Anon. C'est avec grand plaisir que je me suis plongée dans ce récit bien construit, au style fluide et simple, d'autant plus suggestif qu'il ne cède en rien aux modes langagières actuelles, trop souvent enclines à défigurer notre langue.(Merci pour les imparfaits du subjonctif que vous employez avec tant de naturel). Vous m'avez guidée dans les ruelles du vieux Collioure dont j'ai depuis parcouru tous les recoins, à la recherche de l'introuvable 26 rue Belle Vue... Tous ces lieux, éclairés par les points de vue et états d'âme des divers personnages(particulièrement Pierrette à qui va ma prédilection), resteront pour moi imprégnés du souvenir de cette touchante et troublante histoire. Comment pourrai-je revoir le promontoire de la plage St Vincent, sans penser à vos vieux " amants de Teruel " colliourencs ? Merci d'avoir adouci cette fin de mois d'août souvent nostalgique…

P.V. J'ai apprécié l'épaisseur humaine des personnages de ce roman qui n'est pas, du coup, seulement policier. Amour et sensibilité baignent tant de pages ! Le ton, parfois, me faisait penser à celui de certains écrits de Bernard Clavel. L’art du suspens bien dispersé tout au long de l’ouvrage ménage une découverte progressive des gens et de la solution de l'énigme habilement posée dès les premières pages. Je me suis même instruit à propos de la sardane et des lavandes. Qu'apprendrai-je encore dans le prochain roman? Sera-t-il explosif ?

 

François de Fossa

Nicole Yrle offre son talent, son style précis et subtil à la vie extravagante de ce jeune homme autodidacte et romantique avant l’heure. Elle dépeint avec brio cette période passionnante de notre histoire.

 

Nous nous sommes tout dit

L. Le livre fermé, je dois me remettre. Trop fortes les émotions ressenties.

Combien cette lecture touche les fibres de l’âme. L’amour d’une fille pour une mère proche de quitter ce monde, l’accompagner pendant quatre années où elles se sont tout dit .De l’amour,de la vie et de la mort.

 La p’ite maman, très âgée, fait un retour sur son passé, son enfance, son père qu’elle n’a pas connu. Des secrets  cachés se dévoilent. Chaque chapitre a son charme, sa lumière et son ombre. On ne sort pas indemne de ce livre, les rôles intervertis, la fille qui devient presque la mère de la vieille dame. Elle lui parle, entre tricots et souvenirs, entre gourmandises,   coquetteries, fleurs et parfums. Outre la qualité du livre, on apprécie  la sensibilité de l’auteur qui peut coucher sur le papier, tout son amour et sa  ferveur pour rendre bienheureuses les dernières années de sa mère.

F.S. Les mots sont simples. Mots de tous les jours. Les phrases courtes. Chuchotements, écoute de l’autre, attente de l’autre. Respect. Humilité. Et chance. Chance que l’une et l’autre, la mère et la fille, aient le même goût du Verbe. Que le souffle reste intact. Ont-elles toujours eu cette complicité ? Ou bien est-ce le cadeau offert par le temps, ces quatre années d’accompagnement réciproque. Ce précieux temps qui ne tolèrerait pas le mensonge, ni la perte de temps. Car il est dévoré aussi par le mystère, tout le mystère de l’au-delà que la vie même, illuminée de ces quatre années, a engendré, réalité de l’instant, quadrature du cercle. C’est toute la Poésie vécue.

Ce livre de Nicole, un long poème qui se lirait même sans ponctuation. L’eau de la source est là, fluide, fraîche et si nous n’avons pas eu la chance de vivre de pareils instants réellement, nous savons qu’au fond de nous ils existent pareillement et c’est cela tout le mystère, tout le miracle de la Vie, du Verbe qui rejoint l’innommable, le sacré.

 

Lignes de Crêtes

F. S. Il y a très longtemps que je n’avais reçu un tel livre ! Reçu hier à 18h… à 19h je m’installe, curieuse, pour goûter le style et lire un chapitre… Et je ne peux pas m’arrêter… à 1h30  je m’endors… pour me réveiller à 7h et… le terminer… à 9h je le ferme…. Ce livre-ci est pour moi le meilleur… écriture juste, chargée de tant de connaissance qui éveille notre humanité, malheureusement trop réelle car tous ces drames sont toujours présents en notre monde… mais Nicole Yrle sait trouver dans le cœur de ces montagnards le baume qui nous fait pleurer de cette tendresse à la vie indéfectible.

M.M. J'ai fini de lire depuis quelques jours "lignes de crêtes". Un régal ! un beau livre, vraiment ! une écriture fluide, claire, précise. J'ai appris des choses surtout sur l'aiguat... durant ces dernières années je me suis beaucoup documentée sur la guerre d'Espagne, et la Retirada... auparavant, on n'en parlait pas... En plus très heureuse surprise : je connais tous les lieux de montagne par lesquels passent les familles espagnoles du livre. Merci pour ce magnifique livre qui m'a replongée dans mon village natal et dans notre histoire. 

B. M. Ce roman m'a fait découvrir une partie de l'histoire, La retirada, que je ne connaissais pas. J' ai vécu avec les personnages de ce roman, leurs moments de doutes, de chagrin, de détresse.

La deuxième partie qui raconte l'aiguat est décrite d'une façon magistrale. J'y étais.
Un très bon roman, très abouti, écrit dans le style très pur de Nicole Yrle.

S.F. Un roman passionnant ou est racontée la vie de deux familles face aux horreurs de la guerre et des éléments déchaînés. Le tout avec beaucoup d'émotion et de sensibilité. Merci pour ce moment d'évasion. 


 

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Nicole BERNARD VILLA Genre : Roman

Publié le par Evy

 Nicole BERNARD VILLA  Genre : Roman

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

 
 

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

Auteur : Nicole BERNARD VILLA

Genre : Roman

 

Le roman POINT DE FUITE de N. BERNARD VILLA raconte l’histoire de trois personnages dont les destins amorcés il y a vingt ans  dans une belle perspective de vies vont tout à coup s’enchevêtrer et se télescoper de manière si imprévue qu’il ne va plus rester du savant dessin, qu’un jeune homme dans un train qui va rejoindre sa vie…

Louise a aimé Vincent, vingt ans plus tôt. Elle en a eu un fils Simon. 

L’histoire se déroule sur les trois jours de son enterrement qui va réunir Vincent et Simon qui ignorent tout des liens qui les lient chacun à Louise.

 

Voici trois extraits très différents du roman qui illustrent sa diversité.



 

L’enterrement de Louise dans un village d’Ariège.


 

Il faisait frais, avec cette odeur particulière de poussière minérale qui colle l’air dans les narines. Un air froid, un peu moite, comme dans toutes les églises fermées, parce que les églises sont toujours fermées.

Après l’énorme chaleur du dehors, il y avait eu comme un soulagement général de se retrouver dans cette ombre silencieuse et fraîche. Il y avait du bon dans cet enterrement d’été.

Bah ! C’est quand même moins triste un enterrement sous le soleil.

Bien sûr, elle était somme toute encore jeune pour mourir. Quarante-neuf ans, de nos jours, c’est quand même pas un âge pour mourir. Surtout pour une femme. Et bien conservée encore. Et gentille avec ça, pas bégueule pour un sou, même que c’était une artiste. Pour sûr, on n’avait jamais eu rien à redire de la Louise.

 

Quand elle est arrivée au village évidemment, avec ses grands cheveux n’importe comment, et toute seule avec son fils, qu’il s’appelait du même nom qu’elle et que donc, il n’avait pas de père, et qu’elle était quand même très jolie, les femmes se sont mises à critiquer sévère et les hommes ont fait mine de renchérir.

Mais on pouvait pas dire, pour la Louise, y’avait que sa peinture qui comptait et le gamin était bien éduqué, pas du tout comme ces hippies qui venait élever des chèvres en fumant des choses qu’il faut pas.

A part le toubib qui allait souvent à la maison aux volets bleus, alors qu’on voyait jamais Louise à la pharmacie et que le petit était robuste comme le mont Valier, on pouvait pas faire des histoires sur Louise. Et puis le toubib était divorcé depuis des années qu’on savait même plus le nom de sa femme, sauf les vieux qui n’ont plus que les généalogies comme souvenirs, et qu’en plus c’était un bon toubib, qu’on n’aurait pas aimé lui chercher noise.

Sans compter, que ça gardait les maris tranquilles.

 

Et maintenant, voilà qu’on allait porter la Louise en terre, et qu’il était là le toubib et qu’il n’avait rien pu faire avec toute sa science pour empêcher ça.

 

A côté du toubib, il y avait le fils de Louise. Un beau gars, pas beau comme on dirait d’un gars d’ici. Non, on voyait bien que c’était le fils d’une artiste et d’on ne sait qui de la ville, peut-être même de Paris.

Il était né ici, mais il n’était pas d’ici. Et sans doute, il ne resterait pas ici. 

D’ailleurs, il était déjà parti à la Capitale pour faire ses études. Pas même à Toulouse ou à Bordeaux, comme les jeunes gars d’ici, ou même à Lyon ou à Montpellier. Non, direct à Paris. A vingt ans. Comme si à vingt ans, on avait besoin d’aller tout de suite à Paris pour faire ses études ! Des études d’art ! Qu’on sait même pas à quoi ça ressemble, des études d’art ! Sa mère, elle, elle le faisait, l’art. 

Enfin, c’est comme ça maintenant, y’a des métiers, on ne sait même plus de quoi ils sont faits ! N’empêche, il est gentil quand même le petit, d’ailleurs, Camille a encore fait les confitures de myrtille pour qu’il emporte à Paris.

 

C’était presque fini. La cérémonie avait été courte. On ne savait même pas si Louise croyait au Bon Dieu, mais ici au village, on ne pouvait pas imaginer de porter quelqu’un en terre sans passer par le Bon Dieu, et encore plus une jeune femme, vous pensez, et puis le curé avait dit qu’elle était baptisée et que puisqu’elle était baptisée, il n’y avait pas de raison pour qu’on ne fasse pas comme d’habitude. 

Même la mort, c’est plus facile avec une habitude.

Même que ça ne s’appelle pas une habitude pour la mort, mais un rituel.

C’est comme quand tu embrasses ton môme avant de dormir et que ça l’empêche d’avoir peur et de faire des cauchemars. Parce que les enfants ont peur de la nuit, comme les adultes ont peur de la mort. 



 

Le JOURNAL de Louise, pour Simon son fils, après sa mort. Louise raconte l’amour unique et éphémère qu’elle a eu pour son père Vincent, dont il ignore tout.

 

Notre amour a été le point de jonction de nos différences quand elles n’étaient encore qu’au stade de l’identification.

Il s’en est nourri. Il a voulu croire que, puisque nous étions tous les deux différents du même monde, nous étions identiques.

Un africain noir et un asiatique jaune, sont très différents d’un blanc occidental. Mais cette différence par rapport au blanc, ne les fait en rien se rejoindre.

 

Il nous a fallu cinq ans pour nous rendre compte de cette évidence. 

Cinq ans de bel et bon amour, de jeunesse, de soleil, de rire, d’insouciance, de désirs, de vie sans avenir et sans passé, de vie réinventée…

Nous étions forts tous les deux, trop forts sans doute.

Il faut peut-être une inégalité dans l’amour, ou du moins une complémentarité. Ou peut-être, c’est la même chose.

 

Cette photo au bord du lac, c’était la dernière.

Nous ne nous sommes jamais revus.

 

Quand j’ai été retirer la photo dans le petit magasin jaune, une cloche s’est mise à carillonner gaiement à l’ouverture de la porte, comme les sonnailles des chèvres qui dévalent la montagne le soir, pour retourner au bercail.

Il faisait déjà frais en ce début de septembre.

 

Je l’ai posée là, juste à côté du cahier. Le temps s’est écrasé au point de cette mémoire retrouvée. Je sors de l’eau glacée, brûlée de soleil, je cours, je ris dans l’éblouissement de la lumière éclaboussée, je me jette sur lui, je suis contre sa peau, dans son odeur…

 

********

J’ai écrit sur la photo pour lui dire ma mort.

J’ai rajouté une carte parce que la photo était trop petite et je n’avais pas la place pour lui parler de toi.

Tu vois, un petit carton pour lui et un cahier entier pour toi.

Un cahier pour un grand passé que tu ignores, quand lui aura tout l’avenir pour te connaître.

Si tu veux. S’il veut.

 

Une fois satisfaite une curiosité légitime, il faudra que tu te poses les vraies questions :

Est-ce que tu veux vraiment adopter un père qui n’a jamais eu besoin de toi ?

Est-ce qu’il voudra vraiment adopter un fils qu’il aurait été incapable d’aimer ?

 

Si je vous donne l’un à l’autre, c’est aussi pour vous libérer facilement l’un de l’autre.

Ce ne devrait pas être trop difficile, maintenant que j’aurai disparu de vos vies. 

Ma mort rompt le lien ténu qui vous rapprochait. 

 

Je vous laisse libres.

Ta vie t’appartient, et la reconnaissance de ton origine n’en est certainement pas la clef.

 

J’ai mis la photo et le carton dans une enveloppe. Je vais la donner à Pierre, il l’enverra le moment venu. 



 

Vincent et Simon assistent à une conférence sur Van Gogh et ce qu’est un artiste.

C’est Simon qui parle, après le départ de Vincent.




Mais Vincent s’était soudain calmé, ses yeux devenus un seul trait noir enfoncé sous les arcades sombres, brillaient d’une étrange lumière. 

Il parla d’une voix serrée et rauque, comme si les mots étaient faits eux-mêmes d’une matière rêche et difficile à émettre :

« Se réaliser... se réaliser pour un artiste… mais c’est mourir, ou cesser de créer. Ce qui est sans doute la même chose. Parler de réalisation pour un artiste, c’est le nier. L’artiste, c’est celui qui cherche, celui qui va vers autre chose, celui qui ne possède jamais, celui qui va vers l’inaccessible désir… l’artiste est un homme qui marche… s’il s’arrête, c’est qu’il est mort… il ne faut pas vouloir arrêter un artiste… il faut qu’il marche… il faut accepter qu’il marche… il faut lui donner de le laisser marcher… »

Vincent s’est levé. Il est parti.

 

J’étais magnifiquement anéanti, je l’ai suivi, désespérément heureux, perdu, émerveillé.

Il marchait vite, sous une petite pluie fine et grasse. Je voulais lui dire que je l’aimais, que je comprenais, qu’il n’était pas tout seul et que moi aussi je savais tout ça exactement comme il l’avait dit, à cause de Louise. Je souffrais de n’avoir pas le courage de le rejoindre et cette souffrance en moi était terrible, et plus elle était terrible, moins je pouvais le rejoindre, et plus j’aurais voulu courir,  plus mes jambes devenaient raides. 

Je le suivais dans cet insupportable naufrage, comme l’homme perdu qui va couler s’accroche à l’infime lumière d’un phare improbable, sans avoir d’autre pensée que de se sauver.

 

Je l’aimais.

Je l’aimais comme un fou.

J’aimais cet homme au point de vouloir mourir avec lui sous cette pluie glacée, s’il fallait mourir pour rien, pour être différent et ne pas vouloir renoncer à cette différence.

Je le suivais comme une bête, sans rien savoir, sans rien comprendre, avec ce seul instinct sauvage de ne pas le perdre, quand ma vie entière tenait dans cette poursuite absurde d’un homme seul qui marchait dans la nuit glacée.

Il était arrivé à sa voiture. Il a ouvert la porte sans même se retourner, il est monté, il a démarré.

Je suis resté sur le trottoir gluant de pluie huileuse.

Il était parti.

Il n’était plus là.

 

La vie toute entière se résumait à cette petite pluie fine et tenace qui transperçait mon blouson de jean. Je ne bougeais pas. Le moindre geste et il aurait fallu que j’existe. Le moindre geste et il aurait fallu que je meure. 

Vincent était parti.

J’étais fixé à cet endroit précis, sans qu’aucune pensée ne puisse se greffer à cette seule évidence terrible.

Vincent était parti.

 

J’ai vu la voiture. Il est arrivé très vite. Il s’est arrêté juste devant moi. Il n’a pas stoppé le moteur.

Je suis monté.

Il faisait chaud, et j’ai essayé de calmer les battements de mon cœur en suivant le rythme régulier des essuie-glaces, comme si ma vie en dépendait.

 

Il fallait surtout que la pluie ne s’arrête pas.

 

Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail à
Vous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
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Tous ses livres, tous ses textes parlent d’un village de Côte d’Ivoire qui s’appelle Assikoi

Publié le par Evy

Tous ses livres, tous ses textes parlent d’un village de Côte d’Ivoire qui s’appelle Assikoi

Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.

D’un roman historique, d’amour ou même noir,

 
 

 

Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,

Étonnez votre amour en lui offrant un livre.

La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.

Une idée cadeau pour les fêtes dédicacé...
Une idée cadeau pour les fêtes dédicacé...

Une idée cadeau pour les fêtes dédicacé...

  Tous mes livres, tous mes textes parlent d’un village de Côte d’Ivoire qui s’appelle Assikoi. Je connais ce village depuis 1995 et j’y ai de nombreux amis. Il convient donc, que je vous le présente. En 2001, j’y suis allé avec l’ingénieur agronome Jean Robert, aujourd’hui disparu. J’ai emprunté une partie de son rapport sur la description du village.

Le pays d’Assikoi

A 120 km au Nord d’Abidjan sur la route d’Abengourou, le Pays d’Assikoi, sur le territoire de la Sous-Préfecture du même nom et de la Préfecture d’Adzopé, rassemble, autour du bourg principal d’Assikoi les terroirs agricoles et forestiers des villages d’Adonkoi, de Massandji et d’Apiadji. Sa superficie est d’environ 500 km².

 La forêt

Le paysage agricole de la région d’Assikoi est celui de la forêt subtropicale humide, recevant de 1 à 1,5 m d'eau par an en deux saisons des pluies, avec une humidité quasi permanente, même en saisons sèches. Cette forêt est composée de grands arbres de nombreuses espèces, d’un sous bois élevé et dense et d’une strate herbacée impénétrable. La décomposition organique est intense et cet horizon humifère important donne l'apparence de la fertilité et explique l'exubérance de la végétation du sous bois pourtant peu éclairé. Il s'agit d'une forêt secondaire transformée par les modes de vie des populations. C'est ainsi que la plupart des essences de bois de qualité et à grand développement ont disparu, remplacées par des espèces à croissance plus rapide mais de moindre intérêt. Certaines de ces essences sont toutefois intéressantes pour l'usage local, pour des bois d'oeuvre ou de menuiserie, ou pour l'alimentation des occupants (Karité, colatier…). Cette forêt secondaire, même appauvrie, concours encore au maintien d'un niveau moyen de fertilité et protège les arènes granitiques de l'action érosive des fortes pluies et des températures élevées. On peut dire que l'action de l'homme est devenue de plus en plus prédatrice au cours des périodes historiques d'occupation de ce territoire. Les forestiers et les planteurs de café et de cacao ont suivi les chasseurs et cueilleurs. Cette évolution s'est accélérée en raison des effets de la croissance démographique et du raccourcissement de la jachère forestière, qui peut aller jusqu'à la mise en cultures permanentes annuelles de certaines parcelles qui ne sont pas sans effet sur les équilibres naturels garants de la fertilité. Signalons notamment l'existence des voies de débardage des grumes qui quadrillent l'ex domaine forestier et qui peuvent servir encore pour l'accès aux champs. Le déplacement des groupes des cases familiales (campements), autrefois situées sur la zone défrichée est maintenant implantées en hameaux au carrefour des pistes desservant les plantations de café et de cacao.
   Relief, sol, hydrographie

   L’ensemble du territoire d’Assikoi est constitué de collines ou plateaux. Les dénivelées sont faibles (altitudes entre 80 et 120 mètres) et les pentes sont douces. Un réseau hydrographique serré de sous affluents et affluents de direction générale nord – sud alimente la rivière Massan au nord-ouest et la rivière Mé. En fin de grande saison sèche (de décembre à avril), les marigots n’ont pas d’écoulement de surface et le niveau de la nappe phréatique est bas  Seule la rivière Massan, qui arrose Assikoi présente quelque flaques d’eau dormante. Le lit majeur de l’ensemble des cours d’eau est faiblement creusé ce qui pose des problèmes en cas de fortes précipitations.

  Végétation et cultures

La forêt « dense » est aujourd’hui très éclaircie par les exploitations successives, toutes extractives voir destructrices des essences forestières initiales. Il s’agit en fait d’une forêt claire, profondément défrichée, mais avec des sous-bois peu pénétrables, Seuls quelques témoins isolés Iroko, Fromager, n’ont pas succombé à la hache ou au feu. Les bas-fonds sont peuplés de bambouseraies touffues, de palmiers et raphias et de plantes aquatiques enchevêtrées. Malgré la violence des orages tropicaux, les terres ne sont pas en général trop exposées à l’érosion pluviale ni au ravinement. L’occupation du sol est quasi continue, soit par des plantations pérennes, bien que dégradées qui sont parfois en jachère, soit par des cultures vivrières.

La poussée démographique, de 800 à 6000 habitants en un demi-siècle, le souci d’autosubsistance des populations rurales ont poussé à une reconversion vers les cultures annuelles au détriment des cultures de rente.

   Mode de faire valoir et système de production

Les grandes familles, héritières des quatre lignées fondatrices du village, se sont partagé le domaine forestier. L’exploitation est individuelle, sur des lopins concédés aux descendants ou collatéraux ou parfois loués. L’entraide est pratiquée pour les gros travaux d’abattage et de brûlis. Les mises en culture est plus conditionnée par le nombre de bouches à nourrir de la famille, et le nombre de bras, que par des considérations de maintien de la fertilité par une rotation appropriée. Il y a aussi la culture  du manioc (deux variétés), de la banane plantain, du maïs, de l’igname et des cultures maraîchères comme le piment, la tomate, l’aubergine, le concombre et le riz dans les bas-fonds. On notera l’absence de l’animal, seulement présent en élevage de case (volaille et mouton) et quelques taurins « Baoulés » en attente d’abattage. Les bovins et les chevaux ne peuvent pas être présents à cause de la mouche tsé-tsé. En fin de saison sèche, en l’absence d’une connaissance des ressources et des moyens de les mobiliser par des forages, des puits, des retenues, des citernes, l’on soulignera les difficultés liées au manque d’eau. En marge du système productif il existe à Assikoi d’autres activités : cueillette des sous-produits de la forêt fruits divers, vin de palme, raphia, bambou, chasse à l’agouti, aux biches, aux oiseaux, récolte du miel directement dans la nature. Pèche dans les cours d’eau les plus importants. Les conditions de travail sont celles du paysan d’autrefois, avec pour seuls outils la machette et la daba, pour moyen de transport, le panier ou la bassine en plastique sur la tête. L’accès aux parcelles en culture est un long et pénible cheminement sur les pistes en terre, puis sur les sentiers de la forêt. Les distances sont importantes  une heure à deux heures de marche, autant pour le retour avec un chargement de 30 kgs ou plus sur la tête.

Les produits sortis du champ ou cueillis en forêt pour faire vin de palme sont portés jusqu’au village et vendus sur place directement par les femmes. Quelques surplus sont transportés par minibus vers Adzopé.

   Le Centre du village.

Le village d’Assikoi est classé dans la catégorie « habitat dense traditionnel », non urbanisé. Il rassemble une grande majorité des populations, seules quelques rares familles continuant à habiter dans des « campements » en forêt. Le centre est organisé sur et autour d’un plateau culminant à environ 100 m. d’altitude, où se croisent les principales pistes carrossables vers Adzopé et Massandji au nord, vers Adonkoi à l’est, vers Apiadji au sud. L’habitat est encore partiellement traditionnel mur de terre et bambou ou raphia, toiture en palme, mais une grande partie du village est constituée de maison en dur. On trouve aussi quelques artisans : couturiers mais souvent planteurs le jour et couturiers la nuit, une menuiserie, un forgeron, des maçons, des fabricants de toitures en palmes. Quelques machines à usage domestique : broyeur de manioc et presse à « foutou ». Les fèves de cacao et les cerises de café sont traitées au village avant la vente ou l’expédition : séchage, tri et décorticage. L’huile de palme est extraite de façon traditionnelle, à la main (pression, ébullition dans l’eau, écrémage). Les bois abattus lors des défrichages sont utilisés en bois de feu pour la cuisine. Les bois d’œuvre, assez rares, ne sont pas exploités. Il existe une église catholique, des nombreuses églises évangéliques et une mosquée. Ces différentes convictions religieuses vivent en parfaites attente. Il y a une école maternelle, trois écoles primaires, mais sous équipées et un collège. De nombreux commerces depuis peu viennent de voir le jour. Avec l’arrivé du téléphone portable et d’internet le village est maintenant devenu une petite ville.

robert mondange - Auteurs Occitans & Catalans (over-blog.com)

 

 

Prix du livre : 10 € + frais d’envoi.

Vous pouvez les commander à :

Robert Mondange : r.mondange@aliceadsl.fr

ou à Marie Sabine Forest Mur : mariesabinemur@gmail.com 

Dédicacé...

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