Pour faire vivre la Littérature Régionale. Française sur d’autres pays, 74 Auteurs a ce jour : de fictions, Romanciers, Poètes, Auteurs de Théâtre, Terroir et Traditions, Patrimoine, Histoire, Jeunesse, Évènements... la création et l’interprétation de spectacles vivants (chanson, jeu dramatique, conte...) (Livre sur l'afrique Robert Mondange une bibliothèque pour Assikoi, Assikoi le secret de la tombe, l’enfant d’Assikoi et la mangouste et mémoire d’un tirailleur d’Assikoi sous le titre d’auteur Les Amis du Pays d’Assikoi.)
Il y a un livre tyrannique osant prétendre à sa propre existence, et s'ingéniant à le démontrer en maintes occasions. Un livre se targuant de manipuler son auteur, jaloux de son héros, prêt à toutes les compromissions avec le client / lecteur afin d'être lu par le plus grand nombre ; à se faire une place au soleil du marché tout-puissant et qui n'a jamais tort, afin de perdurer même au-delà de l'ultime recyclage.
Il y a un déménageur chatouilleux, une traductrice qui couche avec des livres, une Solange qui se prostitue par militantisme, un jeune journaliste en bois brut qui rêve d'arriver, un Voisin de rayon prétentieux, un flic littérateur et révolutionnaire cocu de toute part, l'Idéosphère, le calcul / non-calcul, un idéaliste redoutable rétheur, une cour de justice dévoyée, un interrogatoire musclé, une avocate à la faconde triviale, un dépotoir du futur et... beaucoup d'illusions.
Satire romanesque ou roman satirique ? Qu'importe puisque le livre, la marchandise, le produit, une fois dans le circuit, ne s'appartient plus, sans cesse sous la férule de l'oubli en maraude...
Thèse
On est ce qu'on a. Je possède donc je suis. La marchandisation sous toutes ses formes est l'empreinte du progrès d'aujourd'hui. Ceux qui s'y opposent sont des archaïques.
Antithèse
Le capitalisme mondial et la société de consommation qui va avec, détruisent les relations humaines, stigmatisent les laissés pour compte, propagent la violence et la frustration.
Synthèse
Il n'y a d'avenir possible qu'en considérant le présent à l'aune des bénéfices et des pertes qui ont occasionné son avènement. Cette prise de conscience ne peut être légitime que si elle est orchestrée par le peuple lui-même, souverainement, par le débat, la confrontation d'idées contradictoires, bref, par la démocratie directe et surtout pas représentative!
Nous avons appris à poser sur le territoire l'œil géographique et le regard historique. Nous savons qu'il peut être appréhendé de façons multiples par le géomètre, le géologue, le botanis...
Soudain, ils s’immobilisèrent. Ils étaient encerclés par six énormes garks, juchés sur les plus grosses branches.
Ils voyaient pour la première fois ces hideuses créatures en chair, en écailles, et en os. Comme les hologrammes du Centre, elles mesuraient environ deux mètres, et étaient recouvertes de plaques verdâtres. Des ailes diaphanes de couleur brunâtre dépassaient de leurs épaules musculeuses. Leurs petits yeux injectés de sang fixaient les trois proies, qui, au vu de la bave qui s’échappait des horribles gueules, remplies de dents pointues et aiguisées comme des rasoirs, leur paraissaient succulentes.
Zya fut la première à réagir, elle encocha calmement une flèche et visa le monstre le plus proche entre les orbites. Il tomba sans un cri, en entraînant les branchages sur son passage.
Natan, instinctivement, utilisa son don pour faire tournoyer une des ramures cassées qui percuta un second gark. Il en profita pour le diriger dans sa chute sur un tronc brisé où il s’empala.
Zak restait tétanisé devant le spectacle d’horreur qui se déroulait face à lui.
Les quatre créatures descendirent prestement de leur perchoir, et atterrirent dans un bruit sourd sur le lit de feuilles qui recouvrait le sol.
Zya laissa partir son deuxième trait, mais celle-ci n’atteignit que la large épaule de son adversaire. Il poussa un hurlement de douleur si strident que les poils des aventuriers se hérissèrent. Il chargea instantanément la jeune fille.
Zak réagit alors, son cœur prenant le relais de son cerveau défaillant. Il se plaça devant l’amazone, et se transforma en un gark aussi grand que le malotru qui s’attaquait à son amie. Ce dernier stoppa net, et regarda, quelque peu désorienté, ce nouveau venu qui s'interposait entre lui et son repas. Natan en profita pour donner une impulsion psychique au jet toujours fiché dans l’articulation. Il dévia sous la clavicule et transperça le cœur de la créature qui s’écroula à son tour.
Mais il en restait encore trois, et ils n’avaient pas l’air de vouloir lâcher leur futur festin. Leurs compagnons de combat gisaient entre eux et leurs proies et ils s’apprêtèrent à contourner ce malencontreux obstacle.
— Fuyez ! Cria Zya en encochant sa troisième flèche."
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En scène : le parcours émouvant d’un homme lancé presque malgré lui à la recherche de sa vérité. Patrick Lambrot, 42 ans, marié, deux enfants, est cadre technique dans une société qui fabrique et commercialise des volets roulants. Il a une passion : le théâtre, qu'il pratique en amateur avec un réel talent. Lorsque dans sa vie quotidienne, il se trouve confronté à une difficulté, il sait à merveille, et mieux que quiconque, utiliser les ficelles du comédien pour s'en sortir. Sa vie s'écoule
donc plutôt agréable, sous le signe de la réussite. Jusqu’au jour où, rattrapé par ses émotions, il se
met à s'interroger : en transformant son entreprise, sa maison en des scènes qui ne seraient autres
que celles du grand théâtre de la vie, ne passe-t-il pas à côté de l'essentiel ? Et viendra le jour où le
jeune cadre dynamique sera tenté de cesser de jouer cette comédie…
Tout au long de ce roman sincère, on suivra le parcours chaotique, douloureux même, de Patrick – à
la recherche de son authenticité.
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Claude ROUGE
412, route de la Grange Dimière
38730 – LE PIN
tél : 04 76 06 68 96
courriel : claude.rouge@free.fr
site internet : http://claude.rouge.free.fr/
Auteur de plus de 250 chansons, c'est un peu par hasard qu'un premier roman est sorti sous ma plume : deux phrases, correspondant à deux images, l'envie d'écrire sur ce qui les relie, le constat que
Tous mes livres, tous mes textes parlent d’un village de Côte d’Ivoire qui s’appelle Assikoi. Je connais ce village depuis 1995 et j’y ai de nombreux amis. Il convient donc, que je vous le présente. En 2001, j’y suis allé avec l’ingénieur agronome Jean Robert, aujourd’hui disparu. J’ai emprunté une partie de son rapport sur la description du village.
Le pays d’Assikoi
A 120 km au Nord d’Abidjan sur la route d’Abengourou, le Pays d’Assikoi, sur le territoire de la Sous-Préfecture du même nom et de la Préfecture d’Adzopé, rassemble, autour du bourg principal d’Assikoi les terroirs agricoles et forestiers des villages d’Adonkoi, de Massandji et d’Apiadji. Sa superficie est d’environ 500 km².
La forêt
Le paysage agricole de la région d’Assikoi est celui de la forêt subtropicale humide, recevant de 1 à 1,5 m d'eau par an en deux saisons des pluies, avec une humidité quasi permanente, même en saisons sèches. Cette forêt est composée de grands arbres de nombreuses espèces, d’un sous bois élevé et dense et d’une strate herbacée impénétrable. La décomposition organique est intense et cet horizon humifère important donne l'apparence de la fertilité et explique l'exubérance de la végétation du sous bois pourtant peu éclairé. Il s'agit d'une forêt secondaire transformée par les modes de vie des populations. C'est ainsi que la plupart des essences de bois de qualité et à grand développement ont disparu, remplacées par des espèces à croissance plus rapide mais de moindre intérêt. Certaines de ces essences sont toutefois intéressantes pour l'usage local, pour des bois d'oeuvre ou de menuiserie, ou pour l'alimentation des occupants (Karité, colatier…). Cette forêt secondaire, même appauvrie, concours encore au maintien d'un niveau moyen de fertilité et protège les arènes granitiques de l'action érosive des fortes pluies et des températures élevées. On peut dire que l'action de l'homme est devenue de plus en plus prédatrice au cours des périodes historiques d'occupation de ce territoire. Les forestiers et les planteurs de café et de cacao ont suivi les chasseurs et cueilleurs. Cette évolution s'est accélérée en raison des effets de la croissance démographique et du raccourcissement de la jachère forestière, qui peut aller jusqu'à la mise en cultures permanentes annuelles de certaines parcelles qui ne sont pas sans effet sur les équilibres naturels garants de la fertilité. Signalons notamment l'existence des voies de débardage des grumes qui quadrillent l'ex domaine forestier et qui peuvent servir encore pour l'accès aux champs. Le déplacement des groupes des cases familiales (campements), autrefois situées sur la zone défrichée est maintenant implantées en hameaux au carrefour des pistes desservant les plantations de café et de cacao.
Relief, sol, hydrographie
L’ensemble du territoire d’Assikoi est constitué de collines ou plateaux. Les dénivelées sont faibles (altitudes entre 80 et 120 mètres) et les pentes sont douces. Un réseau hydrographique serré de sous affluents et affluents de direction générale nord – sud alimente la rivière Massan au nord-ouest et la rivière Mé. En fin de grande saison sèche (de décembre à avril), les marigots n’ont pas d’écoulement de surface et le niveau de la nappe phréatique est bas Seule la rivière Massan, qui arrose Assikoi présente quelque flaques d’eau dormante. Le lit majeur de l’ensemble des cours d’eau est faiblement creusé ce qui pose des problèmes en cas de fortes précipitations.
Végétation et cultures
La forêt « dense » est aujourd’hui très éclaircie par les exploitations successives, toutes extractives voir destructrices des essences forestières initiales. Il s’agit en fait d’une forêt claire, profondément défrichée, mais avec des sous-bois peu pénétrables, Seuls quelques témoins isolés Iroko, Fromager, n’ont pas succombé à la hache ou au feu. Les bas-fonds sont peuplés de bambouseraies touffues, de palmiers et raphias et de plantes aquatiques enchevêtrées. Malgré la violence des orages tropicaux, les terres ne sont pas en général trop exposées à l’érosion pluviale ni au ravinement. L’occupation du sol est quasi continue, soit par des plantations pérennes, bien que dégradées qui sont parfois en jachère, soit par des cultures vivrières.
La poussée démographique, de 800 à 6000 habitants en un demi-siècle, le souci d’autosubsistance des populations rurales ont poussé à une reconversion vers les cultures annuelles au détriment des cultures de rente.
Mode de faire valoir et système de production
Les grandes familles, héritières des quatre lignées fondatrices du village, se sont partagé le domaine forestier. L’exploitation est individuelle, sur des lopins concédés aux descendants ou collatéraux ou parfois loués. L’entraide est pratiquée pour les gros travaux d’abattage et de brûlis. Les mises en culture est plus conditionnée par le nombre de bouches à nourrir de la famille, et le nombre de bras, que par des considérations de maintien de la fertilité par une rotation appropriée. Il y a aussi la culture du manioc (deux variétés), de la banane plantain, du maïs, de l’igname et des cultures maraîchères comme le piment, la tomate, l’aubergine, le concombre et le riz dans les bas-fonds. On notera l’absence de l’animal, seulement présent en élevage de case (volaille et mouton) et quelques taurins « Baoulés » en attente d’abattage. Les bovins et les chevaux ne peuvent pas être présents à cause de la mouche tsé-tsé. En fin de saison sèche, en l’absence d’une connaissance des ressources et des moyens de les mobiliser par des forages, des puits, des retenues, des citernes, l’on soulignera les difficultés liées au manque d’eau. En marge du système productif il existe à Assikoi d’autres activités : cueillette des sous-produits de la forêt fruits divers, vin de palme, raphia, bambou, chasse à l’agouti, aux biches, aux oiseaux, récolte du miel directement dans la nature. Pèche dans les cours d’eau les plus importants. Les conditions de travail sont celles du paysan d’autrefois, avec pour seuls outils la machette et la daba, pour moyen de transport, le panier ou la bassine en plastique sur la tête. L’accès aux parcelles en culture est un long et pénible cheminement sur les pistes en terre, puis sur les sentiers de la forêt. Les distances sont importantes une heure à deux heures de marche, autant pour le retour avec un chargement de 30 kgs ou plus sur la tête.
Les produits sortis du champ ou cueillis en forêt pour faire vin de palme sont portés jusqu’au village et vendus sur place directement par les femmes. Quelques surplus sont transportés par minibus vers Adzopé.
Le Centre du village.
Le village d’Assikoi est classé dans la catégorie « habitat dense traditionnel », non urbanisé. Il rassemble une grande majorité des populations, seules quelques rares familles continuant à habiter dans des « campements » en forêt. Le centre est organisé sur et autour d’un plateau culminant à environ 100 m. d’altitude, où se croisent les principales pistes carrossables vers Adzopé et Massandji au nord, vers Adonkoi à l’est, vers Apiadji au sud. L’habitat est encore partiellement traditionnel mur de terre et bambou ou raphia, toiture en palme, mais une grande partie du village est constituée de maison en dur. On trouve aussi quelques artisans : couturiers mais souvent planteurs le jour et couturiers la nuit, une menuiserie, un forgeron, des maçons, des fabricants de toitures en palmes. Quelques machines à usage domestique : broyeur de manioc et presse à « foutou ». Les fèves de cacao et les cerises de café sont traitées au village avant la vente ou l’expédition : séchage, tri et décorticage. L’huile de palme est extraite de façon traditionnelle, à la main (pression, ébullition dans l’eau, écrémage). Les bois abattus lors des défrichages sont utilisés en bois de feu pour la cuisine. Les bois d’œuvre, assez rares, ne sont pas exploités. Il existe une église catholique, des nombreuses églises évangéliques et une mosquée. Ces différentes convictions religieuses vivent en parfaites attente. Il y a une école maternelle, trois écoles primaires, mais sous équipées et un collège. De nombreux commerces depuis peu viennent de voir le jour. Avec l’arrivé du téléphone portable et d’internet le village est maintenant devenu une petite ville.
Martine Magnin est essayiste et romancière. Elle a toujours été captivée par ce qui se cachait sous les mots et les formules les plus banales. Fille de l’historienne et écrivaine Maguelonne Toussaint Samat, elle a vécu toute son adolescence à L’Isle-Adam. Elle partage aujourd’hui sa vie entre sa Provence natale et Paris.
Martine Mangnin est passionnée de sémantique, de philosophie, de psychologie et d’antiquités. C’est donc après avoir voué sa carrière à la communication sous toutes ses formes qu’elle se consacre aujourd’hui à l’écriture.
Elle traite avec sensibilité et humour de sujets souvent intimes et graves sans jamais tomber dans l’amertume.
Heureuse, Martine Magnin, Meynoise depuis vingt-cinq ans, autrice qui partage sa vie entre Paris et le Gard, "avec une préférence pour ce dernier", précise-t-elle.Issue d'une famille d'écrivain...
L’œuvre est protégée par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt auprès de Copyright-France.
Crédit photos : LH K-rine
Episode 6
La machine était en route et pas seulement celle du paquebot. Le navire voguait comme si la sérénité et l’amour de son prochain faisaient partie intégrante de l’ambiance.
Scott inséra son glock dans son étui de cuir qu’il passa tel un gilet, sur son tee-shirt.
Halona frappa à la porte de la cabine restée ouverte. Scott se tourna vers elle, surpris dans ses pensées.
— Tu comptes t’en servir ? Dit la belle, posant ses yeux sur l’arme un peu trop visible.
— On n’a pas affaire à un enfant qui mérite une fessée ! S’il le faut, bien sûr, je m’en servirai.
— Comment dire, il est très visible, mets un sweat dessus ou une veste, tu vas effrayer les passagers. Et puis, tu es certain que c’est un meurtre ?
Le jeune homme s’exécuta. Il prit un léger blazer et l’enfila.
— Ça va comme ça ? Dit-il, écartant ses bras.
— Parfait !
— Si j’en suis sûr ? Le commandant va te demander un service. Il va falloir que tu me donnes la liste des passagers, et surtout les noms de ceux qui étaient à la même table que les morts.
— Les ? Morts ?
— Oui, y’en a un autre dans son bureau. Ça va être la foire aux macchabées !
La jeune femme ne sut que répondre, abasourdie par l’information. Scott la prit par le bras et tous deux sortirent de la cabine.
— Allons dans ton bureau, proposa le jeune homme.
— Mon bureau ? C’est ma cabine, rétorqua la belle indienne.
— Allons-y !
Le duo changea de pont pour se rendre à l’étage du personnel.
Scott vit une connaissance qui s’approchait entre deux couloirs.
— Ah merde ! Lança-t-il, avant de coincer Halona contre une cloison pour l’embrasser avec la fougue d’un puceau en rut.
La jeune femme se dégagea… Après avoir tout de même apprécié le baiser.
— Qu’est-ce qui t’a pris ? S’insurgea-t-elle.
— Désolé, la femme au chapeau, elle est passée ?
— La capeline rouge là-bas ?
— C’est ça ! C’est une veuve que j’ai serrée pour meurtre. Elle me kiffe, depuis. On peut dire que cette femme a le deuil fantasque.
— Quoi ?
— Le jarret nerveux, une nympho quoi !
— Je vois. Mais, elle est dehors ?
— Elle n’est jamais « entrée » si tu veux savoir. Un excellent avocat, quelques jeux de jambes, et je suis poli, un bénéfice du doute et hop ! Acquittée ! Je suis persuadé qu’elle a flingué son mec. Une balle dans le caisson, adieu ! Au suivant, j’ouvre de bonne heure !
— Délicieuse !
La discussion les amena à la porte de la cabine. Ils entrèrent et Scott put admirer la féminité qui se dégageait des murs. Il en fut émoustillé.
— Ferme la bouche Scott ! C’est juste quelques bibelots pour donner une note personnelle.
La belle avait déjà allumé son ordi et recherchait les listes.
— Filtre par table ! S’écria Scott.
— Pas de souci.
Elle s’arrêta sur celle qui contenait la première victime.
— Le pauvre gars qui a été empoisonné était un colonel à la retraite, affirma la jeune indienne.
— Quand on saura qui est le second et ce qu’il foutait dans le bureau du patron, on aura déjà une piste… Ou pas !
— Les passagers de cette table n’ont pas l’air de tueurs en puissance. Il y a un commercial, une enseignante, un club d’échecs de six personnes, un mannequin et son photographe.
— Tu sais, personne ne peut soupçonner un tueur en série. C’est un mec ou une femme à l’apparence tout à fait normale, jusqu’à ce qu’ils ondulent du bulbe.
— Ils sont fous ?
— Ben, en général non, ils savent très bien ce qu’ils font. Ça peut être une pulsion ou un jeu. Ils savent pourquoi, nous non. Il n’y a qu’eux pour connaître le mobile. C’est pas comme si un mec en tue un autre pour du fric ou parce qu’il en pince pour sa femme. Non, là c’est autre chose et c’est plus compliqué.
— Tu as l’air d’en savoir un brin sur les tueurs en série.
— Disons que j’ai flirté avec un copain de Jack l’Éventreur. J’ai connu plus sympa !
Un regard admiratif se posa sur le jeune homme, visiblement secoué par un souvenir encore bien présent.
— Merci Halona ! La liste est longue, mais avec un peu de logique et beaucoup de travail, on va y arriver.
Le portable de la jeune femme signifia sa présence par une musique douce.
— C’est le commandant qui va t’annoncer une bonne nouvelle, souffla Scott.
— Oui, commandant, je suis avec lui, nous avons commencé à éditer les listes. J’arrive.
Elle raccrocha et prit les documents.
— Je t’accompagne, dit Scott, il doit savoir qui est le second cané.