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34 résultats pour “Robert Mondange

Cette histoire m’a été rapportée par des amis d’Assikoi, elle est vraie...

Publié le par Evy

Cette histoire m’a été rapportée par des amis d’Assikoi, elle est vraie...

Cette histoire m’a été rapportée par des amis d’Assikoi, elle est vraie. Pour protéger l’anonymat des acteurs  de ce récit,  j’ai changé les prénoms, mais l’héroïne de cette histoire  se reconnaîtra.  

 

Traversée dangereuse.

 

Nous sommes fin juillet, la rivière Massa commence à être considérablement gonflée par les pluies tropicales. Marthe  et son papa doivent pourtant la traverser pour aller chercher des fèves de cacao qui risquent de pourrir à cause de l’humidité. La traversée est dangereuse, mais tout se passe bien. C’est au retour que les choses vont se gâter. Le papa de Marte un mètre soixante-treize porte sur sa tête quinze kilos de cacao, Marte, douze ans n’en transporte que dix kilos. L’eau de la rivière est encore montée et le courant est devenu plus fort. Koffi, le papa de Marte décide tout de même de traverser : c’est extrêmement dangereux. Au milieu de la rivière, Marte a la tête sous l’eau. En tendant un peu le cou, elle arrive à avoir un peu d’air, son père qui la prend contre lui, lui crie de ne pas lâcher le sac de cacao car si elle le lâche, elle sera plus légère et le courant pourra plus facilement l’emporter. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller de l’avant, essayer de faire demi-tour serait suicidaire. Son père la pousse de son mieux de sa main droite, tandis qu’il maintient de sa main gauche le sac de cacao qu’il a sur sa tête. Fort heureusement, le papa et sa fille réussissent à traverser. Marte n’oubliera jamais ces terribles instants où la tête sous l’eau, luttant contre le courant, à la limite de l’asphyxie,  elle a cru qu’elle allait mourir.

 

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Histoire qui est arrivé à Robert Mondange...

Publié le par Evy

Histoire qui est arrivé à  Robert Mondange...

C’est mon histoire et ça m’est arrivé.

C’était lors de mon premier voyage à Assikoi. Il nous manquait quelques éléments de quincaillerie pour construire les étagères d’une bibliothèque et quelques provisions. Comme je ne suis pas particulièrement bricoleur et que nous travaillons avec des outils manuels, mes amis m’avaient désigné pour aller à Adzopé, avec Martin un jeune du village,  acheter ce qu’il nous fallait. Adzope est une ville située à dix huit kilomètres d’Assikoi. Pour  s’y rendre, il faut prendre le taxi brousse, sorte de mini bus, qui ne part que lorsqu’il est complet et qui emprunte souvent la petite piste qui passe par Adonkoi, un petit village à trois ou quatre kilomètres d’Assikoi. Dans ce cas, le trajet est plus long.

Il n’était pas loin de 17 heures, la nuit allait tomber et nous avions pris place dans le taxi brousse pour Assikoi qui se remplissait peu à peu. Il faisait une chaleur épouvantable mais nous ne pouvions quitter nos places de peur de se les faire prendre. Enfin, le taxi brousse était complet. Mais nous ne partions toujours pas. Tout d’un coup arriva un homme tenant au bout d’une corde ce qui me semblait être un tout petit agneau. Avec trois de ses compagnons, ils le hissèrent dans une cage qui se trouvait fixée sur la galerie. Cage que nous n’avions pas vu car elle était située en bordure de la galerie, mais sur le côté opposé à l’entrée dans le taxi brousse.  Puis, nous sommes enfin partis. Le taxi n’avançait pas très vite, il nous semblait entendre des piétinements au-dessus de nous, peut-être étaient-ils dus à l’animal qui cherchait son équilibre. Puis au fil des kilomètres, nous n'entendons plus rien, il est vrai qu’avec les chocs occasionnés par les trous de la piste, il était difficile de savoir d’où venaient les bruits. Vers dix huit heures, nous arrivions enfin à Adonkoi. Ouf ! Plus que quelques kilomètres et nous allions enfin pouvoir quitter ce véhicule. Nous étions très fatigués, nous n’avions pratiquement rien mangé à midi et nous étions assoiffés car nous n’avions bu qu’une petite bouteille de flag, cette délicieuse bière africaine. De plus, nos pieds étaient coincés entre nos colis. Mais que s'est-il passé ? Le chauffeur et son arpète, c’est-à-dire le jeune garçon qui fait payer les gens et qui est chargé d’ouvrir et de fermer la porte du taxi brousse, levaient les bras au ciel et s’injuriaient mutuellement : la cage qui contenait le porcelet avait disparue. En conséquence, le chauffeur et son arpète devaient payer la cage et l’animal. Aussi prirent t-ils la décision de faire immédiatement demi tour pour essayer de retrouver la cage et l’animal. Tous les passagers protestent en disant qu’ils pouvaient nous amener à Assikoi qui n’était qu’à trois ou quatre kilomètres, puis qu’ils pouvaient repartir et faire des recherches. Mais rien n’y fit. Le chauffeur s’appuyant sur le fait, que si quelqu’un trouvait la cage et l’animal il s'empressera de se l’approprier, d’autre part si la cage s’était ouverte en tombant, l’animal qui pouvait être blessé ne pouvait pas être loin, d’autant plus que s’il essayait de fuir en brousse il n’avait aucune chance de s’en sortir. Il fallait donc retrouver le point de chute au plus vite. C’est ainsi que nous fîmes demi-tour, mais à vitesse très réduite. A l’aide de lampes de poches l’arpète et un passager scrutaient les bords de la piste et la lisière du bois. A l’entrée d’Adzopé, il fallut se rendre à l’évidence la cage et l’animal étaient introuvables. Nous partîmes toujours à vitesse réduite et toujours en scrutant les bords de la piste jusqu’à Adonkoi. Là, il n’y eut aucun doute, la cage et l’animal étaient irrémédiablement perdus. Le taxi brousse nous dépose vers 21 heures à Assikoi. Nos  amis nous accueillent avec  beaucoup de soulagement, ils commençaient à se faire beaucoup de soucis pour nous. Nous leur racontâmes brièvement notre aventure, puis pendant que nous prenions une bonne douche, ils nous firent chauffer notre repas que nous mangions avec une bonne flag bien fraîche. Ce trajet qui en principe ne dure pas plus d’une heure trente avait duré quatre heures. .

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Bivouac et campement Africains raconté par Robert Mondange ...

Publié le par Evy

Bivouac et campement Africains raconté par Robert Mondange ...

BIVOUAC ET CAMPEMENT AFRICAINS 

Vous savez tous ce que sont des bivouacs et des campements mais savez vous ce qu’ils sont pour des planteurs africains et plus particulièrement pour ceux qui vivent de la terre et des ressources de la brousse dans le village d’Assikoi en Côte d’Ivoire.

Quand les plantations de brousse sont trop éloignées du village, certaines sont à plusieurs heures de marche du village, les planteurs sont obligés de rester sur leurs plantations plusieurs jours, pour cela ils doivent s’organiser pour vivre en toute sécurité en brousse, pour s’abriter, pour se nourrir et pour se soigner. Ils s’abritent dans des cabanes faites avec de la terre mouillée ou avec des bambous qu’ils recouvrent d’un toit en toile. Pour dormir, ils font des lits en paille ou en bambou à même le sol. Pour s’éclairer la nuit, ils utilisent des lampes à pétrole et ils les gardent allumées toute la nuit pour se protéger des prédateurs. Pour se nourrir, ils amènent du village de l’attiéké et du foutou mais pour une semaine seulement et très souvent du riz et du poisson qu’ils mangent avec des oignons. Ils boivent l’eau des rivières parfois d’un puits. Femmes, hommes et enfants restent au campement au moins une à deux semaines. Quand la nuit arrive, ils se regroupent  autour d’un feu et se racontent des histoires. Ils se soignent par la médecine traditionnelle : par exemple des écorces de manguier mélangées avec du piment servent à lutter contre les infections, des racines de papayers écrasées avec du piment sont un médicament contre le paludisme. En brousse pendant la saison des pluies, il y a beaucoup de moustiques. Du fait des conditions de vie en forêt tropicale, il y a un risque important de morsures par les serpents et un risque élevé de blessures avec les machettes qui servent au nettoyage des parcelles. De plus l’harmattan qui est un vent très chaud le jour, plus froid la nuit, très sec et le plus souvent chargé de poussières souffle vers le sud ouest en provenance du Sahara et en direction du golfe de Guinée de fin novembre et jusqu’au milieu du mois de mars. Il rend les conditions de travail en brousse dure à supporter. Il est la cause de  migraines, d’hypertension artérielle et de bronchites. Après cela vient la saison des pluies qui n’arrange pas les choses. En fait, il y a deux saisons sèches, une de janvier à mai, une autre en septembre et deux saisons humides juin, juillet, août et octobre. Au milieu de tout cela, il faut placer le travail des planteurs en brousse. Pour le café cueillette en janvier et février, désherbage en avril, désherbage plantation en juin et juillet, cueillette en décembre. Pour le cacao plantation en avril mai et juin, désherbage en juin juillet août, cueillette en septembre, octobre, novembre et décembre. Pour le manioc brûlé en janvier et décembre, plantation en janvier, février, mars, avril, récolte en octobre. Pour la banane fruit et la banane plantain plantation en janvier février, récolte en août et septembre. Certains autres fruits comme les mangues et la tomate se plantent et se récoltent toute l’année. Avec ce planning de travail vous comprendrez la nécessité des bivouacs et des campements.  

Robert Mondange

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Texte de l'Auteur Robert Mondange une histoire vrai ...

Publié le par Evy

Cette histoire est vrai, elle m'a été envoyée par l'auteur elle-même par discrétion j'ai changé les prénoms.

Première cuisine

Première expérience culinaire d'Olga 25 ans remonte au mois de septembre 1994, alors qu'elle avait tout juste 14 ans. jusqu'alors elle n'était qu'une petite fille obéissante qui aidait sa maman à préparer les repas.Cette année là, sa maman Cendrine est frapée par une forte crise de paludisme qui l'oblige à rester couchée.

Il faut donc que quelqu’un s’occupe de nourrir la famille. Son frère Romuald n’a que 12 ans et son autre frère Firmin n’a que 8 ans. Débora, sa sœur aînée est chez son fiancé pour la durée des vacances. Il appartient donc à Olga de jouer le rôle d’aînée et de prendre les choses en main. A cette époque elle est en quatrième au collège d’Assikoi. Aujourd’hui, elle est en deuxième année de lettres modernes à Abidjan.

Pour la petite adolescente c’est un bouleversement, de sa paisible vie d’élève au collège, elle doit brusquement passer au rôle de maman dans la maison familiale. Lorsqu’elle se lève le matin, le brouillard de la nuit flotte encore au-dessus de la brousse, car à cette heure là, le soleil commence à peine à se lever, il n’est pas encore six heures.

Son premier travail, après avoir nettoyé la cour, est de chauffer l'eau pour sa maman et ses frères puissent se laver et déjeuner.Son premier travail, après avoir nettoyé la cour, est de chauffer l’eau pour que sa maman et ses frères puissent se laver et déjeuner. Son deuxième travaille est de partir au marché faire les provisions. Il faut y aller de bonne heure car après 8 h00 on ne trouve presque plus rien à acheter.


Olga se souvient très bien du premier repas qu’elle a préparé pour la maisonnée : un foutou banane en sauce. Le premier travail à faire est de nettoyer le poisson en prenant bien soin d’enlever les branchies et les écailles, puis de le faire cuire 15 minutes avec un mélange composé de piment, de tomates fraîches écrasées, de concentré de tomates, d’ail, d’oignons et d’un cube de concentré de bœuf. Après cela, arrive la phase délicate de la préparation du foutou banane qui consiste à faire cuire ensemble du manioc et des  bananes préalablement épluchés et coupés en morceaux.

Puis une fois cuit de les écraser avec un pilon pour obtenir une pâte homogène.C’est un travail pénible surtout pour une jeune néophyte. La pâte prête, il ne lui restait plus qu’à faire la même chose avec le poisson et ses ingrédients et de mélanger-le tout avec des aubergines bouillies dans l’eau de cuisson du manioc et écrasées elles aussi avec un petit pilon. Le repas prêt, Olga a commencé par servir sa maman puis ses frères.

Elle se souvient encore de l’angoisse qu’elle avait en présentant ce premier repas. Le succès fut total.
 Olga pouvait être fière. Au cours de  cette première journée, elle venait brusquement de passer de l’insouciance de l’adolescence à l’âge adulte.


Le rôle de maman qu’elle a joué pendant plusieurs mois, en nourrissant sa famille et en participant pleinement à l’éducation de ses frères a été pour elle une expérience inoubliable.
Elle sait depuis ce temps là, quelle peut gérer un foyer et éduquer convenablement des enfants.

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Mémoire d'un tirailleur d'Assikoi...

Publié le par Evy

L’ASSOCIATION PLUMES DE MEMOIRE

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Un livre de 44 pages de texte pour enfant, adolescent et adultes

 

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Daniel et Pierre.. Affabulation ou récit légèrement arrangé...

Publié le par Evy

DANIEL ET PIERRE..

Comme chaque fois, j’ai changé les prénoms des « héros ». Affabulation ou récit légèrement arrangé.  Voici l’histoire dont je me suis d’ailleurs inspiré pour l’un de mes livres. 

 

 LA PEUR DE LEUR VIE.

 

Nous sommes un jeudi du mois de décembre de l’année 2000 et il est huit heures du matin. La journée s’annonce belle, le soleil brille. Daniel et Pierre, douze ans, décident de partir à la chasse, mais pas n’importe où, dans une forêt sacrée, là où il y a des génies, là où il est interdit d’aller, mais là où il y a le plus de gibier aussi. Le génie sort, en principe une fois par semaine et précisément le jeudi avec ses serviteurs, Le jeudi est un jour férié pour lui. Daniel et Pierre empruntent maintenant une piste qui conduit à la forêt sacrée. Plus ils s’en approchent, plus la végétation se resserre, plus les arbres deviennent grands, plus il y a de grandes lianes et il fait de plus en plus sombre. La forêt où ils se rendent est à trois kilomètres du village et fait plus d’un hectare.

Bientôt, ils sont à pied d’œuvre, et à peine ont-ils pénétré qu’ils voient un animal fuir devant eux. C’est un rat rouge, qui peut être assimilé à un lapin. Il en existe aussi des noirs qui ressemblent à des souries. Aussitôt, ils se lancent à sa poursuite. L’animal suit de petites pistes et en courant vite, il est aisé de le suivre. Mais très vite l’animal trouve refuge dans son terrier. Les enfants sortent alors de leur sac une petite  bouteille d’essence et la versent dans le trou. Puis ils soufflent dessus pendant cinq minutes pour que les vapeurs pénètrent bien dans le terrier. Ensuite, ils craquent une allumette qu’ils présentent devant le trou, une détonation s'ensuit qui tue le rat. Ils creusent alors rapidement, récupèrent l’animal et poursuivent la chasse. Ils ont maintenant deux rats et continuent leur chasse. C’est alors que les choses se gâtent. Une voix, venue de nulle part, les interpelle en langage local : que faites-vous ici ? Daniel, saisie d’effroi, se tourne  alors vers Pierre et dit : qui parle ? Qu’a tu dit ? Les deux enfants s’accusent alors l’un l’autre. Quand, tout à coup, apparaît en face d’eux, un homme avec des cheveux longs. Il est habillé de feuilles, à de très grandes jambes et d’énormes yeux rouges. Daniel perd connaissance. Pierre qui est le neuvième enfant de la famille sait que selon la coutume, il a des dons pour résister aux attaques des génies. Il fait face et crie pour l’effrayer. Mais l’homme qui au départ semblait de petite taille grandit. Pierre commence à avoir très peur et finit lui aussi par perdre connaissance. 

Au même moment, au village, le temps s’assombrit brutalement. Le chef du village et quelques anciens qui comprennent immédiatement ce qui se passe dans la forêt sacrée se précipitent vers elle en poussant des cris terrifiants qui ont pour but d’effrayer le génie. Lorsque les anciens arrivent enfin près des enfants, ils les trouvent toujours sans connaissance, couchés sur le sol avec des feuilles de palmier dans les mains. Selon la tradition, le génie voulait attacher les enfants puis les emporter dans sa demeure pour en faire ses esclaves. Ils auraient alors disparu à tout jamais. Les enfants sont transportés au village et des consignes sont données pour que plus personnes, adultes ou enfants ne pénètrent plus jamais dans cette forêt. Ceux qui ont une parcelle de terrain juste à côté doivent même l’abandonner. Une grande fête de reconnaissance est donnée pour remercier les anciens qui ont permis le sauvetage des enfants.

Au dire des anciens, cette forêt regorge d’animaux mystérieux et sauvages. Il y a aussi une rivière mystérieuse, dont on ne connaît pas la source et dont ne sait pas où vont les eaux. Dans cette rivière pullulaient des poissons avec des mamelles, des poissons à deux têtes, des poissons avec des plaies sur tout le corps. 

Aujourd’hui, cette forêt a été détruite et transformée en champs d’hévéa. On ne sait pas où est parti le génie, ni où sont partis les étranges poisons. Par contre on sait où se trouve la source de la rivière et où vont les eaux. Daniel et Pierre qui nous ont raconté cette histoire sont remis de leur frayeur et vont bien..

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Extrait de " Assikoi le secret de la tombe " de Robert Mondange

Publié le par Evy

Adoption 

L’adoption est une extraordinaire histoire d’amour. Trouver l’affection d’une famille  est un cadeau merveilleux pour un enfant et même un adolescent.  En Afrique de nombreux enfants sont sans parents ou même abandonnés dans un orphelinat quand les ressources économiques de la famille ou la maladie ne laissent pas d’autres choix. Voici l’histoire d’Olga une enfant née dans le village d’Assikoi en Côte d’Ivoire 

EXTRAIT DE MON LIVRE : ASSIKOI LE SECRET DE LA TOMBE

Olga Dangemon était à la fois émue, heureuse et anxieuse elle venait d’arriver en Côte d’Ivoire, ce pays où elle était née, il y a vingt-quatre ans. Elle ne se souvenait de rien. Elle savait qu’elle était née dans un village qui s’appelle Assikoi, qu’elle avait perdu ses parents alors qu’elle avait tout juste deux ans et qu’elle avait été adoptée. Ses parents adoptifs qui travaillaient dans l’enseignement l’avaient connue parce qu’à la mort de ses parents naturels une tante qui vivait à Abidjan l’avait prise en charge. Comme cette tante, qui était leur femme de ménage, l’amenait très souvent chez eux ils avaient fini par avoir beaucoup d’affection pour elle. Aussi, lorsque sa tante fut tuée dans un accident de la circulation, monsieur et madame Dangemon décidèrent d’adopter la petite Olga. Vu leur profession et leurs relations l’adoption ne prit pas longtemps. C’était une adoption plénière et c’est comme cela qu’Olga prit le nom de Dangemon. Elle avait cinq ans lorsqu’elle arriva en France.

Augustine

- je me souviens vaguement de toi, mais je me rappelle très bien de tes parents naturels. Veux-tu que je t’en parle.

    - avec plaisir. Je peux même te dire qu’en venant ici, faire ma thèse de sociologie, j’avais l’espoir d’apprendre quelque chose sur mes parents naturels et les deux années que j’ai passées avec eux à Assikoi.

    - c’est très simple répondit Augustine, demain je te montrerai la maison où tu es née et où tu as vécu. En ce qui concerne ce qui s’est passé, c’est très simple. Tes parents étaient très amoureux l’un de l’autre et très fiers d’avoir une petite fille. Malheureusement, un jour  ton père n’est pas rentré. L’on savait qu’il était allé travailler dans un champ, en pleine brousse, à plus de deux heures de marche du village. Le lendemain des hommes sont partis à sa recherche, celle-ci a duré deux jours, mais il fallait se rendre à l’évidence ton père avait disparu. De nombreuses hypothèses furent alors émises : ton père s’était égaré et perdu en brousse, ton père avait eu un accident. Il y en a même qui prétendaient que ton père avait volontairement quitté sa famille et était allé refaire sa vie ailleurs, mais cette dernière hypothèse ne tenait pas, ton père était très amoureux de ta mère et très attaché à toi. Malheureusement, quelques jours plus tard, ta maman qui était allée faire du bois en brousse a été mordue par un serpent et est décédée quelques heures plus tard. Le chef du village se souvenant que tu avais une tante à Abidjan, l’a tout de suite fait venir et t’a confiée à elle. La suite, tu la connais. Demain, avant d’aller à la chefferie voir le chef du village et les notables, je t’amènerai sur la tombe de ta maman au cimetière……..

 

Le lendemain matin de bonne heure Olga étudia les documents que lui avait remis le chef du village. Elle y lut :

    - le chef du village est élu par le conseil des sages pour une durée de cinq ans. De préférence, il doit savoir lire et écrire, il doit être marié.

Olga ne peut s’empêcher de remarquer la sagesse de l’organisation administrative du village. Ce règlement datait depuis longtemps à une époque où il n’y avait pas d’école à Assikoi.

Olga passa toute la matinée à étudier l’organisation administrative du village. C’était un ravissement. Toute la population adulte participait à la vie administrative et économique du village, les allogènes c'est-à-dire les étrangers avaient eux aussi leur place.     

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Idée cadeaux pour les fêtes de fin d'année, un anniversaire,ou simplement pour le plaisir d'offrir

Publié le par Evy

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Evelyne Genique

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Thérèse Cau

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Brigitte Farines

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Extrait du livre " Une bibliothèque pour Assikoi " de l'Auteur Robert Mondange...

Publié le par Evy

Extrait du livre " Une bibliothèque pour Assikoi " de l'Auteur Robert Mondange...
Extrait du livre " Une bibliothèque pour Assikoi " de l'Auteur Robert Mondange...
Extrait du livre " Une bibliothèque pour Assikoi " de l'Auteur Robert Mondange...

Quoi de plus beau pour Noël que de faire connaître la vie, les petits secrets et les rêves des enfants d’un village africain. Dans une bibliothèque pour Assikoi, les enfants du village d’Assikoi vont vous faire découvrir tout cela. 

Extrait du livre :

 

L’ECOLE ASSIKOI 2

L’école Assikoi deux

Ce matin là, Florence 12 ans terminait à peine de manger l’attéké qui  restait du repas de la veille au soir lorsque Romuald 12 ans lui aussi, l’interpella :

- dépêche-toi, Florence, il est l’heure d’aller à l’école.

    Florence rejoignit immédiatement Romuald et les deux amis prirent le chemin de l’école Assikoi 2 qui était située à un kilomètre du centre du village. Un peu plus loin, ils furent rejoint par Cendrine et Pirène âgées elles aussi d’une douzaine d’années. Sandrine et Pirène vivaient chez leur tante Augustine avec Félicité et Alphonsine qui étaient bien plus jeunes qu’elles. Il y avait aussi Francis 12 ans. Les cinq enfants avaient été recueillis par Augustine car ils étaient sans parents. Florence quant à elle, vivait dans sa famille avec sa grande sœur Jeannette. Romuald vivait lui aussi dans sa famille avec deux grands frères et une petite sœur. 

 

    Nous étions au milieu du mois de janvier, en pleine saison sèche et pendant les jours les plus chauds de l’année. Pour aller à l’école, il fallait avoir beaucoup de courage, mais les enfants en avaient, car ils savaient que dans quelques mois, ils devraient passer l’examen d’entrée en sixième et que, s’ils ne réussissaient pas, ils resteraient au village et seraient obligés d’aller aux champs tous les jours et, cela ne les enchantaient pas beaucoup. Dans le groupe, on disait que Florence était très forte en français et que Romuald était un champion en mathématiques, et c’était vrai, Florence obtenait toujours de très bonnes notes en français et Romuald était le premier de la classe pour les mathématiques…l

 

L’ENFANT MALADE

- On est venu te saluer pour te dire que l’on pense à toi et que l’on t’aime beaucoup dit Florence. 

- Je suis sûre que tu es bien soignée ajouta Sandrine. 

- Je suis sûre que tu iras bientôt mieux crut bon de rajouter Pirène. 

    Le cœur de Lydie France battait de joie, car malgré la fièvre, elle s’ennuyait beaucoup et cette visite inattendue venait rompre la monotonie des journées à l’hôpital. La maman de Lydie France prise par les travaux dans les champs et les charges familiales ne pouvait venir voir sa fille que deux fois par jour le matin avant d’aller aux champs et le soir en rentrant, le reste du temps les seules personnes que voyait Lydie France était le médecin qui passait une fois le matin et une fois le soir et l’infirmier qui venait lui faire les soins et un peu de toilette. Comprenant que sa petite amie s’ennuyait Florence lui proposa de passer quelques instants avec elle et de lui raconter une histoire. Pour seule réponse, un sourire éclaira le visage de Lydie France, Florence comprit qu’elle avait vu juste et commença

68 pages de texte

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LES ENFANTS AFRICAINS ET LES PROVERBES.

Publié le par Evy

LES ENFANTS AFRICAINS ET LES PROVERBES.

Les personnages de cette histoire sont le fruit de mon imagination. Cependant, le proverbe est un vrai proverbe ivoirien.

LA CHÈVRE BROUTE LA OU ELLE EST ATTACHÉE.

Ce jeudi matin, monsieur Brou professeurs de lettres modernes au collège d’Assikoi, commençait son premier cours de la matinée par une leçon de morale en se servant d’un proverbe. Ce n’était pas au programme des classes de troisième, mais cela permettait à monsieur Brou d’expliquer aux enfants, comment interpréter un texte.

« La chèvre broute là où elle est attachée », après avoir inscrit au tableau cette phrase, monsieur Brou engagea la discussion. Mais avant tout, il donna aux enfants quelques explications sur les chèvres.

La chèvre, dit-il est un mammifère herbivore ruminant appartenant à la famille des bovidés. Elle est domestiquée, mais il existe aussi des chèvres sauvages. La chèvre ne peut pas vivre seule et doit être élevée au milieu d’autres animaux. Il lui faut deux repas par jour, de l’eau potable environ une dizaine de litres et une bonne litière pour dormir. Voilà ce que vous devez savoir sur les chèvres, reste maintenant à essayer de comprendre ce que nous dit le proverbe.

Moi, dit Romuald, je comprends que si la chèvre est attachée, elle ne peut manger que l’herbe qui est autour d’elle et que quand elle aura tout mangé elle n’aura plus rien. De plus, si on ne lui apporte pas d’eau, elle mourra de soif donc elle est dépendante des humains et est très malheureuse, car comme elle est attachée, elle ne peut pas avoir des relations avec d’autres animaux.

Très juste, lui répondit monsieur Brou, mais je voudrais maintenant que vous réfléchissiez pour savoir si ce qui est dit dans ce proverbe nous concerne.

Moi, je pense dit Cendrine que lorsqu’on nous fait croire certaines choses, nous sommes un peu comme la chèvre, qui attachée à son poteau ne peut brouter que l’herbe qui est devant elle, ne peut survivre que si ses maitres lui apportent ce qu’il faut et ne peut avoir des amis du fait qu’elle est attachée. Pour nous, c’est la même chose, lorsque l’on nous fait croire ou nous impose une façon de vivre et de penser. On nous coupe aussi de la relation avec les autres.

Très juste, répondit monsieur Brou, mais j’aimerais que vous alliez plus loin dans votre réflexion.

Moi, dit Florence, je pense que ceux qui commettent des mauvaises actions, par exemple tous ces jeunes qui trainent dans les rues qui volent, se battent et tuent pour de l’argent ou pour dominer les autres sont comme la chèvre. Ils font tout cela, car ils sont comme attachés à un mode de vie et comme la chèvre ils se servent de ce qui est à leur porté.

Très juste, mais allez plus loin dans vos analyses.

Je pense dit Marthe que certaines idées politiques ou religieuses peuvent entrer dans ce cas. Il y a malheureusement des extrémistes qui racontent n’importe quoi et endoctrinement les gens. De ce fait, les gens sont comme la chèvre, attachés à des fausses idées. Bien entendu, quand je vous dis cela, je ne critique surtout pas les croyances catholiques, évangéliques, musulmanes et autres qui toutes disent, de très belles choses et des très belles vérités. Il en est de même sur le plan politique, chacun parti exprime ses convictions. Mais il y a dans les deux cas religieux ou politique des extrémistes qui propagent leurs idées, de ce fait ceux qui les écoutent sont comme la chèvre, ils ne croient que ce que l’on veut leur faire croire et restent attachés à cet endoctrinement comme la chèvre est attachée à son poteau.

Il y a aussi, dit François, la sorcellerie. Bien entendu, comme le dit Marthe à propos de la politique et de la religion, il y a de bons sorciers qui par leurs connaissances de la médecine naturelle soignent beaucoup de gens. Mais il y a aussi des sorciers qui endoctrinent les gens pour les exploiter et là, c'est un peu comme la chèvre attachée à son poteau.

Très bien conclut monsieur Brou, je crois que vous avez tous comprit l’enseignement de : la chèvre broute là où elle est attachée. La semaine prochaine, nous étudierons un autre proverbe.

Histoire de Robert Mondange

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