Le 12 septembre, l'Abbaye de Saint Polycarpe, aux portes de Limoux...
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Pour faire vivre la Littérature Régionale. Française sur d’autres pays, 74 Auteurs a ce jour : de fictions, Romanciers, Poètes, Auteurs de Théâtre, Terroir et Traditions, Patrimoine, Histoire, Jeunesse, Évènements... la création et l’interprétation de spectacles vivants (chanson, jeu dramatique, conte...) (Livre sur l'afrique Robert Mondange une bibliothèque pour Assikoi, Assikoi le secret de la tombe, l’enfant d’Assikoi et la mangouste et mémoire d’un tirailleur d’Assikoi sous le titre d’auteur Les Amis du Pays d’Assikoi.)
Le 12 septembre, dns le cadre d’exception de l'Abbaye de Saint Polycarpe, aux portes de Limoux, chargé de pierres, d'Histoire et de traditions aura lieu le 4ème salon du livre avec écrivains de la région Occitanie, mais aussi nationaux pour une journée de dédicaces.
Quelques mots sur ma personne : Passionnée de philosophie, de psychologie et de sémantique. Après une carrière dans la Communication et les Relations Presse, puis le commerce des Antiquités, j...
https://www.amazon.fr/Martine-Magnin/e/B00RSAIAI4%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share
Petite biographie
Née à Nantes (1955) – trois enfants. Professeure d’allemand à Paris, Perpignan, Céret, Egletons, Brive, en lycée, collège, post-bac et primaire.
Fan de romans policiers, tous styles, auteurs français, allemands, scandinaves, italiens, espagnols…
Retour à Céret pour la retraite. Ecriture d’un premier roman policier.
Petit résumé de La parcelle du sang – Marie Ader
C’est l’histoire d’un meurtre qui se passe dans un verger près de Brive-la-Gaillarde, dans la parcelle du sang, selon le nom donné à cette partie de l’exploitation. Une femme, réputée dans sa profession, la Capitaine Aline Bélars, va enquêter dans l’entourage de la victime et découvrir petit à petit à quel point sa vie est imbriquée de multiples façons dans le petit village de Corrèze où elle habite. Du coup, pour l’enquêtrice, il y a de nombreux suspects potentiels. Qui est l’auteur.e du crime ?
C’est une enquête classique, écrite dans un style clair et littéraire.
Pour un petit cadeau
Fêtes de fin d’année : si vous aimez les romans policiers ou souhaitez en offrir à l’un.e de vos proches, n’hésitez pas !
Le roman est en vente à la librairie Le Cheval dans l’arbre et à la Maison de la presse de Céret.
Et si vous souhaitez qu’il soit dédicacé, commandez-le à mon adresse mail :
leguyadermarie@gmail.com. Indiquez-moi le nom de la personne destinataire du cadeau. Paiement par chèque ou virement (18€ + 2€ frais d’envoi), je vous indiquerai les coordonnées lors de la commande.
Marie-Andrée Balbastre
publie un nouveau recueil de poésie :
" A chaque saison sa chanson."
Idée cadeau pour les fêtes
ou pour le plaisir dédicacé
C'est le troisième livre de la chanteuse qui depuis toujours
alterne poésie et chanson, et délaisse, par ces temps de
confinement, sa guitare pour l'écriture de textes sans
musique. Poésie libre, parfois courte, parfois plus
développée, qui fait suite à son premier recueil "La terre ce
jardin", hymne à la nature et aux quatre éléments, l'eau, la
terre, l'air, le feu. Cette fois, MA Balbastre observe la
métamorphose du paysage d'une saison à l'autre, et offre un
éphéméride qui déroule son cours, du printemps à l'hiver :
fuite du temps qui ne revient jamais en arrière même si le cycle des ans est un éternel recommencement. Mais si chaque poème est semblable à la page du calendrier que l'on enlève jour après jour, il dit aussi la mélancolie d'automne, la solitude et les amours perdus, ou l'émerveillement des couleurs estivales et le bonheur d'être un vivant. Le monde extérieur est devant nos yeux en correspondance avec nos états d'âme. Le recueil est agrémenté de proverbes occitans qui annoncent chaque saison comme une invitation musicale à rester à l'écoute de la nature et des jours qui fuient.
"A chaque saison sa chanson" est illustré des pastels de
Françoise Chemla,
Une idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir dédicacé
disponible 12 € chez l'auteur tél. 06 76 77 52 78, site www.mabalbastre.fr.
Photos revues de presse :
Prix littéraire
Juin 2016, sur le Lydia du Barcares, lors de la remise du prix fantasy
Revues de presse
Remise du Prix du récit fantasy pendant le Festival méditerranéen du polar et de l'aventure 2017.
Prix fondé par Olivier Lusetti conseiller littéraire de Fantasy-editions.rcl, organisé par la mairie de Port-Bacarès et le CML d'André Bonet.
Les lauréats sont : Gabriel Féraud, Alain Bérard, Alexandre Bordzakian, Catherine Barcelonne et Guy Bosschaerts coup de coeur du jury et le grand Lauréat Fabrice Pittet.
Écoutez-les nous parler de leur oeuvre sous le regard de Marie Duffaud ajointe à la culture.
Voilà la page d'intro :
Idée cadeau pour la Fête des mères
Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.
D’un roman historique, d’amour ou même noir,
Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,
Étonnez votre amour en lui offrant un livre.
La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.
… Il avance sans bouger
Lentement
très lentement
Il avance sur l’eau de sable sèche
couleur de miel et de jade vert
Il marche vers moi sans bouger
Je sais que je l’attends
immobile
figée dans cet énorme élan du désir
qui me projette toute entière vers lui
l’homme inouï
Il n’a pas de visage
et son regard a la couleur
des horizons perdus
je sais seulement qu’il est beau
absurde et magnifique
pétri de sable d’ocre et de fontaines
ruisselantes d’ambre bleue
Il porte au cou une pierre de jade
où frémit le reflet de la mer
d’où il vient
parce qu’il vient de la mer
seulement de la mer
Je sais qu’il vient de la mer
une mer de sable d’ocre
aux fontaines d’ambre bleue
dont l’écume noire projetée
mime le vol des lourds albatros
en ombre inverse de la lumière
dans l’odeur âcre
du sel et des algues vert jade
Frisson sur la peau
frémissement des paupières
le doux remue-ménage de la mer
au profond du ventre
frémissement du désir
dans le lent déploiement
des longues ailes de l’oiseau blanc
dont le vol lourd et superbe
suit voluptueusement la courbe
de la vague abandonnée sur le sable
Désir
désir obscur et tenace
désir interdit
de l’homme inouï
qui marche lentement
si lentement
sans bouger
figé dans mon rêve
comme le désir fou d’aimer
Il ne reste plus que le vent
un vent sec acharné aride acéré
un vent minéral de sable brut
l’homme inouï est debout
sans bouger dans sa marche lente
qui ne va nulle part
une ombre de sourire
sur son absence de visage
une brûlure de sourire
dans mon ventre liquide
où ruissellent des fontaines
d’ambre bleu
aux étincelances d’ocre blond
Des vagues de petits grains de désir
acérés
soulevés par l’aigu du vent
déchirent mon ventre gonflé
Le désir a le goût fade du sang
La pierre de jade bleue
qu’il porte autour du cou
s’est mise à brûler
d’un étrange feu de cobalt
où se dissout la dernière lumière
de vie
jusqu’à ce que mon désir inassouvi
soit entièrement consumé
et qu’il ne reste plus à son cou
qu’un collier de cendres grises
et de plomb
un petit cercle de cendres grises
sans couleur
la mémoire de la mer
à jamais desséchée
dans l’implosion du désir
refusé
de la cendre de désir mort
L’homme inouï
s’est approché sans bouger
je sais qu’il s’est approché
parce que sa nuit m’a enveloppée
jusqu’à l’oubli même du désir
jusqu’à l’inconscience même d’être
je suis dans son odeur
je suis l’algue et le limon
le tabac et l’oiseau mort
la terre mouillée et le pourpre
je suis la cendre de jade brûlée
il est autour de moi
comme le vent
comme la mer
je l’entends rire
de son rire inouï
irisé d’éclats vifs d’ambre bleu
comme mémoire de la mer
d’où il vient
car il vient de la mer
seulement de la mer
je sais qu’il vient de la mer
qu’il est là
autour de moi
traçant de son rire impérieux
la ligne infernale
du dixième cercle de l’amour
où viendra enfin se perdre
et mourir
l’indicible volupté
d’un désir
inouï
Pour vous procurer ce roman, il suffit d'en faire la demande par mail ànicole.bernard.villa@gmail.comVous le recevrez avec une petite dédicace et l'adresse de l'auteur pour paiement.
La Cécilia – Extrait N°1 :
Séverine arrêta sa voiture devant la maison. Elle ouvrit la portière, aspira un grand bol d’air et sourit. Ici, tout irait mieux. Ce coin d’Ardèche avait le don de l’apaiser. Elle ne savait pas pour quelle raison, mais dès qu’elle pensait à sa maison, un sentiment de plénitude, de bien-être l’envahissait. Elle allait vite se retaper, recharger ses batteries ! Plus tard, elle repenserait à tout ça. Elle était partie sur un coup de tête. Depuis quelque temps, rien n’allait plus au boulot et voilà qu’à la maison, cela n’allait pas non plus !
Séverine travaillait depuis 25 ans déjà dans une banque de Montpellier. Son bac en poche, filière scientifique, elle avait présenté divers concours dont celui permettant de devenir banquier. Elle avait brillamment remporté les écrits, comportant du français et des mathématiques. L’épreuve d’oral avait été une simple formalité. Elle avait également remporté deux autres concours, l’un lui permettant d’accéder à une école d’infirmières réputée, l’autre à une formation en deux ans au diplôme de manipulateur en radiologie. Mais Séverine avait soif d’indépendance.
Bien que cela fût tout à fait dans ses compétences (la jeune fille n’avait-elle pas obtenu son bac avec la mention bien ?), elle n’avait pas voulu s’inscrire à la fac. Elle voulait gagner sa vie. Elle ne savait pas du tout en quoi consistait le métier de banquier, mais il lui permettrait d’acquérir rapidement son indépendance, d’empocher tout de suite ses premiers salaires.
Elle rêvait déjà de Victor… Ils allaient pouvoir s’installer ensemble et ne plus se quitter toute leur vie durant.
Victor ! Séverine secoua la tête. Elle ne voulait pas penser à Victor pour l’instant. Elle avait besoin de temps pour pouvoir songer à son mari sereinement.
Elle sortit du coffre de l’auto le sac de voyage qu’elle avait rempli à la hâte avant de quitter le domicile conjugal. Elle sentit son téléphone portable vibrer dans la poche de son jean. Elle déplia le Samsung et jeta un coup d’œil sur l’écran.
C’était un message de Violette.
Aujourd’hui au bureau, Pierre, leur directeur, et Christiane, la responsable du département dont dépendait Séverine, leur avaient appris que la jeune femme avait obtenu un congé sans solde de quatre mois.
Envie de le lire, n’hésitez pas passer commande directement auprès de l'auteur : sylvette.faisandier.auteur@
Le péché de gourmandise
A André, grand maître de la confrérie du foie gras à Mazéres ancien adhérent des auteurs d'Occitanie et aujourd'hui disparu ….
Lorsqu’il se présenta aux portes du paradis, l’Augustou n’en menait pas large, d’autant qu’à quelques mètres de là crépitaient les flammes de l’enfer et qu’une forte odeur de roussi venait effleurer ses narines.
Saint Pierre l’attendait sur le perron du purgatoire et arborait un air avenant:
- Bonjour manhac (gentil garçon), as tu fait un bon voyage?
- Très bon seigneur, mais ....... vous parlez patois?
- Mais oui, pitchon notre religion rayonne sur toute la planète et je suis obligé de connaître toutes les langues de mes paroissiens. Je parle usuellement le Russe, les dialectes africains ou le Chinois ainsi que le basque, le breton et le catalan.
- C’est stupéfiant! Parlez vous également le Corse?
- Euh ..... le Corse ..... Là, vois tu,........ je ne peux pas te répondre car je suis soumis au secret professionnel! Mais, revenons à nos préoccupations, tu sais que je dois décider de ton avenir et nous devons passer en revue ton existence antérieure pour voir si tu mérites d’atteindre le paradis. As tu commis les sept péchés capitaux?
- Seigneur, je n’ai jamais tué personne, mis à part quelques perdigals (perdreaux) ou lapins forains et encore très peu car j’étais malaisit (maladroit) au fusil.
- As tu volé?
- Oh non, je n’ai jamais pris l’avion!
- As tu volé quelque chose?
- Jamais de ma vie, sauf, peut être, quelques figues ou cerises dans les vergers de mes voisins.
- Je vois, il s’agit de quelques larcins sans importance majeure. As tu souvent menti?
- Vous savez seigneur, mentir dans le midi c’est comme respirer, tout le monde ment du plus petit au plus âgé. Le mensonge nous est aussi nécessaire que l’EPO au coureur cycliste. Dire la vérité serait comme jouer aux cartes sans tricher, quelque chose d’inconcevable!
- Je le sais bien Auguste! J’ai à ce sujet de gros problèmes avec mes pensionnaires originaires du Sud de la Loire.
- Je me mets à votre place, mais vous ne pouvez pas nous envoyer tous griller en enfer pour ce simple motif, cela accroîtrait inexorablement votre stock de farine humaine en ces temps de vache folle.
- N’épiloguons pas, veux tu! Et le péché de chair, as tu commis ce terrible péché?
Visiblement mal à l’aise, l’âme d’Augustou ne put qu’avouer:
- Aie Seigneur! Celui là, je crois bien l’avoir commis souvent et ..... avec beaucoup de plaisir encore! Mais voyez vous, je pense avoir des circonstances atténuantes. En effet, comme vous devez le savoir, ma parcelle jouxtait celle de la Baptistine. Entre nos deux propriétés n’existait qu’un muret de pierres que j’avais assemblées unes à unes en son temps, avec, tout au bout un piboul (peuplier) qui procurait une ombre bienfaisante. Lorsque nous étions chacun au bout de la rangée de vigne, nous nous réfugions sous l’arbre où nous parlions et puis un jour, on avait rien à se dire alors ...... Je me dois de vous préciser que sans moi, la Baptistine, elle n’aurait pas eu deux beaux garçons, car son mari n’était guère prolifique. Grâce à moi, ils ont eu une famille comme tout le monde et le Mathurin explique à qui veut l’entendre, que ces enfants sont son portrait tout craché, donc....... je n’ai pas fait trop de mal.
- Et les autres? Parle moi un peu des autres.
- Les autres? Questionna à son tour le prévenu de plus en plus mal à l’aise.
- Oui, petit, les autres? Répondit Saint Pierre d’une voix douce et mielleuse.
Décidément son interlocuteur connaissait tout sur son passé et il allait falloir jouer serré pour éviter d’être damné.
- Voyez vous, Seigneur, là également ce n’était pas de ma faute. J’ai été pendant longtemps conseiller municipal et mes administrées me faisaient mander pour quelques problèmes d’extrêmes urgences et importances que je devais solutionner sur le champ. Et puis, j’ai toujours aimé rendre service...... C’est d’ailleurs dans ces occasions, que j’ai constaté que seules les voies du seigneur sont impénétrables!
- Ne blasphème pas malheureux, car cela n’arrange pas du tout ta situation! Parle moi plutôt du péché de gourmandise.
(A ce stade du récit nous nous devons de préciser que l’âme d’Augustou était plutôt du genre enveloppé. En effet, notre homme, durant son existence, dépassait allègrement le quintal et était réputé pour son goût de la bonne chère. Or - peu d’études ont été effectuées sur ce point nous nous devons d’en convenir- lorsque l’âme quitte son enveloppe charnelle, elle en conserve néanmoins son apparence d’origine.)
Cette question n’arrangeait visiblement pas l’ami Auguste qui essaya de biaiser en répondant:
- Oh! Vous savez le plus souvent je me contentais d’un petit mossèc (morceau).
- Parle moi donc du dernier banquet de la pétanque?
- Je ne crois pas avoir commis le péché auquel vous faites allusion, car c’est Isidore, notre Président qui avait élaboré le menu et les recettes n’étaient point amphigouriques. En entrée, nous avions du foie gras d’oie. Une tranche épaisse et délicieuse de plus de trois centimètres parfumée à l’Armagnac. Ensuite nous avons eu droit à un assortiment de tripou et cambajou maisons bien entendu. Le jambon était comme je l’aime, lardé d’un gras bien rosé. Après s’être rincé la bouche avec une salade batavia, on nous a servi une poularde rôtie, dodue et dorée à point. A l’intérieur de la volaille, les cuisinières avaient mis une farce gradaillée (aillée) réussie à la perfection et tout autour quelques pommes de terre bien mijotées dans le jus. Enfin, elles nous ont servi une crème faite avec douze oeufs et parfumée à la cannelle qui était si bonne que je crois bien que j’en ai repris ....trois fois.
- Disons plutôt quatre! Conte moi donc ta passion pour les champignons?
- Je n’ai jamais aimé trop les ramasser vous savez, car, compte tenu de ma corpulence, me baisser me posait des problèmes! Mais, j’ai toujours eu grand plaisir à les cuisiner. Tenez par exemple, les couriolettes accompagnent toujours une sauce de veau, les morilles blondes se servent avec un peu de crème fraîche sur un tournedos bien saignant, quant au cèpe je le prépare farci avec un peu de cansalade (petit salé) fumée qui lui octroie un parfum du tonnerre de ....
L’âme laissa sa phrase en suspens afin de ne pas commettre une gaffe.
- Et le vin petit, il paraît que tu étais un amateur?
(A vrai dire, la chose était aisée à deviner, car le divin breuvage avait laissé, du temps de son vivant, de nombreux sillons écarlates sur la figure de notre ami.)
- Ah seigneur, j’ai adoré le sang du Christ! J’avais pour lui une passion incommensurable. Quelle que soit sa couleur, du blanc au rouge, il me donnait beaucoup d’ardeur pour mon travail et me régénérait après une intense séance de bigòs (pioche à deux pointes). Je dois quand même vous avouer que parfois, j’ai un peu abusé de carthagène ou de blanquette......
- C’est d’ailleurs pour cela que tu es devant moi aujourd’hui! Je me suis laissé dire que tu as pris un coup de sang après un repas trop arrosé. Vraiment, dit-il fronçant les sourcils et élevant la voix, ton cas me paraît très délicat et presque désespéré.
L’âme d’Augustou ne put alors s’empêcher de se mettre en colère:
- Mais enfin, Nòstre Senher, qui a mis sur cette terre les jolies filles, les poulardes et le bon vin? Si vous désiriez que nous menions une vie monacale, pourquoi nous soumettre sans cesse à la tentation? Nous eussions pu nous contenter de patates bouillies et de pissenlits arrosés d’onde claire..... Je crois sincèrement ne jamais avoir péché durant mon existence mais avoir été, en quelque sorte, en état de .... légitime défense.
Croyez le si vous voulez, mais Saint Pierre fut tellement interloqué qu’il en ouvrit tout grand les portes de son établissement.
Et c’est ainsi que ce grand mécréant d’Augustou regagna le paradis. Prouvant ainsi qu’en certaines circonstances, la justice divine, comme parfois son homologue humaine, n’est pas exempte de bavures, et que ... la gourmandise n’est pas un si vilain défaut!
Envie de le lire : à commander directement chez l'auteur (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi
Idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir
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