2 Extraits « Entre l’Ivoire et la Corne » - recueil poétique de l'Auteur Patrice Salerno...
/image%2F4492248%2F20201204%2Fob_a35b9b_image-4492248-20201107-ob-c18709-image.jpg)
Idée cadeau pour les fêtes ou pour le plaisir dédicacé
Encore plus de choix lien ci-dessous
http://auteurs-d-occitanie.over-blog.com/search/Patrice%20salerno/
/image%2F4492248%2F20201204%2Fob_e573b7_couv-entre-ivoire-et-corne.jpg)
2 Extraits « Entre l’Ivoire et la Corne » - recueil poétique
Le long des chemins fleuris d'épines
mon cœur s'éprend de quelques ronces,
et alors que ma pensée chemine
ma passion soudain me dénonce.
J'aimerai, lorsque j'ouvrirai les yeux,
que les révolutions soient enfin terminées,
qu'au milieu du sang et du feu,
des enfants nus et des femmes éventrées,
naisse de ces entrailles fumantes
cette nation resplendissante
que tant de siècles d'abstinence
étouffèrent jusqu'à l'heure de la délivrance.
Suffit-il de toucher du bout des doigts
les neiges éternelles pour que l'âme
du polichinelle s'incruste
sous les ongles d'une liberté
affranchie des fins de mois.
Et l'Amour n'est plus que le rire rauque et bestial
d'un quelconque mammifère ayant assouvi
ses instincts premiers sous le souffle haletant d'un sexe opposé.
Oubliez-moi.
Statue de bronze plantée dans un décor journalier,
je suis le bonze à immoler.
J'ai sauté de mon pont colorié et,
depuis des années, en apnée,
je cherche mon âme en peau d'hermine
dans des rigueurs sous-marine.
De ces profondeurs gigantesques
je surgis en pantin picaresque,
à cheval sur un dauphin noir,
j'assiste à la lente agonie du désespoir.
Adieu alors votre savante verve !
Sur ma peau des conferves
soignent vos lointaines paroles.
Je ne me souviens plus de mes devoirs d'école.
J'ai troqué mon corps inerme
pour un tout autre épiderme,
et lorsque j'aperçois vos atterrages,
vos miasmatiques marécages,
pour ne pas être sous votre houlette
Bateau de feu et d'azur
qui, soulevé par un vent pur,
s'éloigne telle une honte
de votre univers géobiontes.
Je n'attends plus rien de toi,
plus rien que le noir des bois.
Ton souffle chaud sur ma nuque
malade, qu'un soupir docile éduque,
ne fera plus tressaillir ma vie.
J'ai rattrapé mon vieil ennui,
je continuerai ma route sans lui.
Envie de le lire: à commander directement chez l'Auteur dédicacé (lien ci-dessous). laissez vos coordonnées par mail et votre adresse. En retour je vous donne la mienne pour le règlement ....+ frais d'envoi