Un extrait de Parfums de femmes Sylvette Faisandier
Avec de belles fleurs, achetez un bouquin.
D’un roman historique, d’amour ou même noir,
Nouvelle ou poésie, conte issu du terroir,
Étonnez votre amour en lui offrant un livre.
La lecture et l’amour nous aident à mieux vivre.
Extrait de Parfums de Femmes, recueil de nouvelles.
Line et Marie
La maman de Virginie ouvrit le portillon du jardin et proposa à Line de venir s’asseoir avec elle sur le banc, face au port. Line débuta son récit par sa propre histoire. La maladie de sa fille et sa disparition. Sa perte totale de repères, son dégoût de la vie, puis sa peur maladive qu’il n’arrive quelque chose à son fils et la fuite de ce dernier, loin d’elle. Elle entreprit ensuite de décrire en détail, sa renaissance, son retour à la vie, grâce à une enfant de huit ans, qui l’avait contrainte à sortir de cette torpeur, de ce malheur dans lequel elle se complaisait.
Madame Renoir l’avait écoutée très attentivement, guettant le moment où sa fille entrerait en scène. Pour l’instant, elle ne voyait pas le lien avec Virginie.
— C’est une belle histoire, Madame. Triste, dramatique, mais très belle. La perte d’un enfant, c’est terrible pour une mère, pour des parents. Mais je comprends que cette petite Marie vous ait redonné le goût à la vie. Et j’en suis heureuse. Vous avez eu raison de ne pas la repousser. Les enfants nous apportent tellement de bonheur. Mais hélas, ils grandissent. Et un jour, le bonheur passe… Mais, vous deviez me parler de Virginie ? Où est-elle dans cette histoire ?
Line prit les mains de madame Renoir entre les siennes et continua son récit en parlant tout doucement, sur le ton de la confidence.
— Et bien, figurez-vous que la petite Marie a une maman.
— Et ? Mon Dieu !
Madame Renoir porta vivement ses mains à son visage, une sur chaque joue, tandis que des larmes embuaient ses yeux.
— Marie ?
— Marie est votre petite fille et rêverait d’avoir une famille. Elle n’a déjà pas de papa… Elle s’est accrochée à moi comme à une bouée. Je suis une mamie d’adoption, une mamie de secours. Mais je sais que se découvrir des grands-parents bien à elle la comblerait de bonheur. Et puis, il y a Virginie. Je sais que vous lui manquez. Vous avez raison, Madame Renoir. Perdre son enfant, c’est la pire des choses qui puissent arriver à des parents. Mais vous, contrairement à moi, vous pouvez retrouver votre fille. Alors, ne passez pas à côté de votre chance.
— Je crois que je vais boire quelque chose. Un verre de cidre, ça vous dit ?
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